Mamat: Grand Père Pasteur, moi pas sauvé!

Pour vous expliquer le fabuleux et salvateur travail effectué par Jésus dans ma vie je prendrai, en parallèle, la parabole du fils prodigue, donnée par Jésus dans l'évangile de Luc.

Luc 15.11: Jésus dit encore: Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.

J'ai été élevé dans une famille d'évangélistes. Mon grand-père est pasteur, mais à l'âge de 17 ans, peu après avoir accepté le baptême, je me suis de plus en plus éloigné de mon église et de mon père. Je vivais effectivement dans la débauche spirituelle, pratiquant toutes sortes de péchés, me " prostituant " avec toutes sortes d'autres dieux (alcool, vol, sexe, mensonge).

Luc 15.14: Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.

Seulement Dieu, dans sa bonté et par l'engagement qu'il avait contracté avec moi lors de mon baptême, même si, de mon côté, je ne respectais pas ma part du contrat, Dieu donc avait un plan sur ma vie. Passée cette période où je jouissais des biens pris chez mon père, a suivi effectivement une période de famine spirituelle (dépression), mais faisant là encore un raisonnement inverse, je me suis dit : " Si Dieu ne m'aide pas, pourquoi retournerais-je auprès de Lui ?" Et je me suis tourné vers les " habitants du pays " de famine. Que pouvaient-ils m'apporter: RIEN ! La dépression s'accroissait encore et encore.

Luc 15.17: Etant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.

C'est alors que cette décision s'imposa à moi, je me lèverai, j'irai ! Il est vrai que, tout comme le fils prodigue, je me sentais indigne d'être appelé à nouveau fils de Dieu. Mais j'avais, conduit par le Saint-Esprit, cette soif de pardon, de réconciliation. La parole de connaissance qui me fut donnée alors par Dieu rétablit l'ordre dans mes pensées. Le vrai raisonnement était donc : " Aussi longtemps que je rejette Dieu, Il ne peut intervenir dans ma vie ! "

Luc 15.20: Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.

C'est donc lors d'une semaine de jeûne et prière à la P.O.C. de Mulhouse, qu'à la suite d'un appel à la repentance, j'ai bondi vers l'avant de la scène, heureux de pouvoir demander pardon à Dieu.

Luc 15.22: Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.

Mon père (Dieu), dans sa joie de me retrouver, renoua cette alliance (l'anneau), me donna ce zèle pour les âmes perdues (souliers) et me revêtit de son Saint-Esprit (robe). Là-haut, dans le ciel, il y eut de la joie, comme ici sur terre !
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