Mal aimer
Nous nous aimons, mais, si souvent, nous nous aimons mal ! Tel père aime ses enfants, mais eux ont peur de lui !
Ses colères du fait de son ivresse ou de son caractère font que ses enfants se tiennent éloigné de lui. Il n'ont pas de relation possible avec lui, ils ne savent plus comment faire eux-mêmes pour lui démontrer leur propre amour.
Ils se tiennent dans leur chambre, seuls, évitant de faire de bruit, n'osant plus prendre d'initiative même pour jouer ! Ce père aime ses enfants, oui ! Mais eux ont peur de lui ! Il les aime mal !
Nous nous aimons, mais souvent bien mal ! Puisque nous nous faisons du mal les uns aux autres, nous nous tenons dans l'éloignement les uns des autres par amertume des paroles entendues ou par excès de rancoeur.
« L'amour ne fait point de mal au prochain ».
L'amour vrai ne tient pas les gens à distance, dans la peur de nous, de nos réactions ou de nos colères.
L'amour dont témoignait Jésus à l'égard des autres les attirait. Seuls ceux dont le coeur refusait cet amour se tenaient dans une opposition farouche.
Certainement que celui qui a été mal aimé porte en lui, dans la trame psychologique de son être, inconsciemment, la marque de cette « peur » de l'autre quand il se dresse par sa colère, et il reste éloigné, incapable de réagir, craignant de faire ou de dire quelque chose. Ce n'est pas ainsi que nous avons appris à aimer, à aimer les autres.
Qu'en aimant, à l'exemple de Christ, le coeur des autres ait la liberté de s'approcher de nous, l'enfant près de son père, le croyant près de son frère, et chacun tout près du Seigneur Jésus.
Et, vous, dont l'âme a été meurtrie parce que mal aimée, venez avec confiance à Celui qui sait nous donner d'aimer comme il a aimé.
Ame fragile, âme sensible aux cris et aux paroles, sois guéri par l'amour de Dieu que le Saint-Esprit déverse dans le coeur du croyant: