Ma délivrance, ma conversion, et mon tête à tête avec satan
Je m'appelle Patrick, j'ai 24 ans et j'habite en Suisse dans la banlieue lausannoise.
Qui j'ai été pendant 24 ans !
Pour résumer ma vie en quelques lignes... j'étais un enfant sage jusqu'à l'âge de 14 ans. A l'école je faisais partie des derniers, et j'étais avec le groupe des refoulés. Ma timidité m'empêchait même de lever la main pour m'absenter aux wc, de peur que tous les regards se jettent sur moi et que l'on me juge. A partir de 14 ans, un fusible a lâché dans ma tête, et j'ai complètement viré de la timidité au premier comique de la classe qui s'est retrouvé quelquefois chez le directeur. J'étais même entré dans un concours d'heures de retenue, "ma fierté du moment ". J'ai commencé à fumer la cigarette et, vu mes bonnes fréquentations à ce même âge, j'ai pris ma première cuite à l'alcool fort, et fumé mon premier joint.
Malgré toutes ces péripéties, j'ai terminé l'école obligatoire sur les chapeaux de roues, et j'ai eu la chance de pouvoir directement poursuivre avec un apprentissage de vendeur en radio TV dans une grande surface. A 17 ans, j'ai obtenu mon CFC avec une note limite (il ne fallait surtout pas plus bas). J'ai travaillé encore 3 ans dans la même société, en me spécialisant dans différents domaines de l'électronique de divertissement, la photo, la téléphonie, l'informatique. Pendant toute cette période, je fumais régulièrement du cannabis (ce qui explique les notes et le manque de concentration).
Dans cette même société, j'ai rencontré mon premier grand amour (deux ans et demi de relation) avec qui j'ai vite, trop vite, emménagé. Elle est aussi très vite tombée enceinte, et le résultat en a été catastrophique, notre bébé est mort-né. L'histoire de ma vie durant cette période est plutôt compliquée, et je n'ai pas encore les mots pour vous la raconter. Donc... j'en reste là!
Pendant ce temps, professionnellement j'ai travaillé dans le domaine de la sécurité, j'ai commencé en bas de l'échelle, à faire des rondes de contrôles dans les entreprises, villas, manifestations, puis ensuite sur le terrain plus mouvementé qu'est l'intervention sur alarme. Car la loi Suisse prévoit d'abord d'envoyer un agent de sécurité sur un éventuel cambriolage, et en cas de réelle effraction, c'est à ce dernier de faire le nécessaire pour aviser la Police ou se sortir de situations certaines fois périlleuses, et tout cela le plus souvent seul. L'adrénaline que ce job me donnait me plaisait bien, et j'ai donc travaillé seulement de nuit pendant un peu plus d'une année. Ensuite, on m'a proposé un job à la centrale de sécurité où je me suis bien adapté. Ainsi, j'ai pu recommencer à travailler de temps à autre de jour, et mes compétences en informatique ont été révélées à cet endroit. J'ai eu l'occasion de monter en grade, et de mettre en place un nouveau système de gestion informatique.
J'avais même le titre de "Maître de l'informatique". Au top la réputation! Je m'étais donné à fond. Je ne refusais rien à personne, je disais toujours oui à tout pour ne pas froisser ceux qui m'entouraient, et cela même dans ma vie privée. (A cause de cette façon d'être, j'étais souvent fâché contre moi intérieurement, mais ça je ne le disais pas, bien sûr.) Tout le monde avait vraiment une haute estime de moi, j'avais même l'impression d'être irremplaçable. Plus le temps passait, plus j'étouffais dans cette centrale sans fenêtre à recevoir la pression d'une direction inhumaine, sans pause, les journées duraient entre 09h et 15h de travail. Et plus le temps passait, plus je pétais un plomb (comme on dit), mais avec mon regard d'aujourd'hui je dirais que j'étais plutôt possédé. A force de travail, jour, nuit, jour, nuit... etc... j'étais devenu violent, tant pendant le travail que pendant le peu de congé. J'ai saccagé la centrale à plusieurs reprises lorsque j'avais des crises de colère. Enfin, bref, je ne suis pas le seul à m'être mis dans un tel état, et les démissions faisaient ressentir le malaise présent. Cette histoire m'a conduit à 1 année d'arrêt maladie pour dépression, et une visite tous les 15 jours chez un psy. L'histoire s'est terminée au prud'homme où j'ai eu gain de cause, et mon employeur a même reconnu ses erreurs.
Il y a encore peu de temps, j'avais l'impression d'avoir passé 30 ans et de n'avoir plus rien à apprendre de la vie. J'étais blasé et plus rien n'était « surprise », j'avais acquis l'expérience, la sagesse, la gentillesse envers mon prochain, je pouvais différencier le bien du mal et choisir ma propre direction. J'étais contre toute forme d'autorité « Police, services de l'état, etc... », je ne devais rien à personne, et personne n'avait d'ordre à me donner. J'étais « quelqu'un », ou plutôt, je me suis construit un quelqu'un que je n'étais pas.
Plutôt que de sortir voir des amis, je préférais regarder un bon film d'horreur, genre "non pas des morts vivants qui sortent de leurs tombes, mais des films d'horreur tels que l'exorciste, effrayant et plein de satanisme". Je voulais comprendre ce qu'était le surnaturel et comment cela fonctionnait. J'étais aimanté par ces films, et j'avais envie de savoir si ça existait vraiment. Je cherchais évidemment une preuve visuelle... en vain... heureusement, mais le pas était quand même franchi, et Satan dominait ma vie. Jamais je n'ai eu envie de tirer les cartes ou d'appeler des esprits, mais je cherchais des informations sur la méditation, pour sortir son esprit de son corps par exemple (On me l'avait d'ailleurs déconseillé en me disant que si j'y arrivais, un esprit de passage pourrait prendre mon corps et ce serait moi qui deviendrais l'esprit ambulant. Là j'ai flippé, et je n'ai plus tenté l'expérience). Seul dans mon coin, je me demandais toujours ce qu'il me restait à faire sur cette terre. En plus, célibataire, constamment à la recherche d'une compagne qui comblerait ma solitude. Mais aucune relation amoureuse ne s'est bien passée. Alors, j'ai pris mon mal en patience, et j'ai attendu... attendu... Je dormais à longueur de journée, en essayant de lancer une entreprise informatique, qui a bien démarré, mais rien comparé à la pêche que j'aurais pu réellement y consacrer.
Puis les jours passaient.... Tellement vite que 1 jour devenait une semaine, je n'avais envie de voir personne et de n'entendre personne. J'avais bien assez de soucis sans vouloir écouter ceux des autres. J'ai pourtant toujours été une personne à l'écoute et, paraît-il, de bon conseil. Malgré tout, plus le temps passait, et plus les relations personnelles se dégradaient. Afin de me divertir et de prendre le large spirituellement, je fumais du cannabis, substance que j'ai recommencé à prendre lorsque ça allait mal dans mon travail.... Cette drogue ne me convenait pas, j'avais mal à la poitrine et au niveau psychologique, je n'osais plus sortir de chez moi par peur de croiser le regard d'un passant.
Je gérais tout depuis Internet, courses, paiements, diverses commandes, plus besoin de sortir. Satan avait frappé à ma porte, et moi je l'avais accueilli en lui offrant encore un café. J'avais l'impression que mon esprit était ouvert grâce à cette drogue, alors qu'en réalité, mon esprit se détériorait petit à petit. Bien sûr, j'avais appris à cacher cela au mieux, et à ma connaissance, le monde qui m'entourait n'y a vu que du feu. Mais au fond de moi, j'étais vraiment mal, et surtout trop fier pour céder devant les autres. Je paraissais fort, et je voulais paraître fort, mais sans le Seigneur, je ne me rendais pas compte que je faisais partie des plus faibles. Beaucoup de mon temps a été gâché à ne rien faire, ou à faire des choses pour autrui alors que mon coeur ne le voulait pas. J'en étais au stade de prendre des anti-dépresseurs le matin (dont la dose avait même été doublée par mon médecin), et en plus de cela je prenais encore un anti-dépresseur le soir additionné à des somnifères, des médicaments anti-allergiques, des sprays contre l'asthme "rhume des foins et autre". Il m'arrivait aussi, par périodes, de ne rien manger pendant trois à cinq jours, puisque pour moi une semaine était 1 jour. Un cercle vicieux dur à assumer et à cacher au fil du temps.
Le meilleur, c'est lorsque l'on me demandait: "Tu es chrétien ?" Je répondais "Heu... mmmouai, oui" comme par obligation, parce que des membres de ma famille sont chrétiens. Mais j'avais quand même un peu peur de la réaction en face. Et il ne fallait surtout pas dire "Dieu" ou "Jésus" à haute voix dans la rue... choqued...
C'est le feu éternel qui m'attendait, mais un jour, la Lumière fut...
____________________________
Alors, entre nous, tu t'es peut-être reconnu(e) dans une partie ou dans toute cette description! Je ne te dis pas d'aller faire un lavage de cerveau, et de fréquenter sans tarder la première église devant laquelle tu passes. Mais ouvre les yeux! C'est complètement débile cette vie. Il n'y a pas de but et que du malheur, enfin, plutôt du faux bonheur. Entre les sentiments de peur, de haine, de colère, de tristesse, de stress, tu as de quoi creuser ta tombe avant l'heure. Il est encore temps de changer tout ça pour être sauvé du feu éternel.
Ma conversion !
Ma maman, qui est chrétienne depuis que je suis tout petit, m'a invité à un camp d'entraînement militaire de l'armée du Seigneur des derniers temps, il revient bientôt (es-tu prêt ?) où des enseignements sur la parole de Dieu sont donnés, avec des exercices de remise en forme à l'aube, et une foule de personnages dingo. Tout pour être heureux : J'ai accepté l'invitation sans plus de motivation, mais j'étais tout de même intrigué, et pour être franc elle m'a même offert la semaine (ça aide). Elle avait déjà participé à un de ces camps, et lors de son retour elle rayonnait de bonheur... Sûr, de quoi être intrigué. Quelques jours avant de partir pour ce camp, je n'avais plus envie d'y aller, et j'aurais préféré rester chez moi, plutôt que d'être confronté à des inconnus, mais les frais de logement étant déjà payés, je ne pouvais pas trop me défiler, surtout que ma voiture faisait partie du voyage.
J'ai tout de même pris mon courage à deux mains, et GO!!! Puis, voilà que je me retrouve parmi 300 personnes que je ne connaissais ni d'Adam, ni d'Eve. Enfin, ce n'était pas grave puisque de toute façon une chambre m'attendait, j'avais hâte de me retrouver dans mon refuge à l'abri des regards. Mais voilà que lorsque l'on prend possession de notre clé de chambre, l'on se retrouve séparé... C'était sûrement la dernière chose qui devait arriver... A ce moment, une pression négative est tombée sur moi, et je ne savais plus comment réagir. J'étais capable de tout plaquer et de partir en colère ou encore de faire un scandale... Mais je suis resté, et j'ai pris tout cela sur moi.
J'avoue que le début du séjour ne fut pas glorieux et les enseignements ne m'atteignaient pas, j'étais vraiment contrarié d'être logé avec un inconnu (réaction débile à mon âge, mais je n'étais pas moi-même et je ne m'en rendais pas compte). Je ne me reconnaissais vraiment pas, que ce soit dans mon état d'esprit ou dans ma façon d'être, il me semblait retourner aux caprices de mes 11 ans. Ma Bible m'a accompagné, mais je la laissais dans mon sac, à l'abri de la lumière. Un soir, après la louange, lors du temps de prière pour la guérison, je dormais à moitié sur ma chaise, et les paroles me captivaient autant que ma Bible, que je ne lisais pas beaucoup puisque j'avais de la peine à comprendre le sens de la Parole de Dieu. Et soudainement, alors que je ne demandais rien à personne, je suis frappé d'un flash intérieur, tellement fort qu'il transperce ma peau et je me retrouve assis droit sur ma chaise à me demander: Mais que s'est il passé ? Je me suis demandé si je ne m'étais pas endormi, si je n'avais pas rêvé. Mais une voix intérieure me disait que j'étais guéri. Mais guéri de quoi ? La première idée qui me vint à l'esprit, c'est: « je suis guéri de mon asthme ». Alors, je me mets à respirer fort pour me persuader... mais je doutais quand même. Une fois arrivé dans ma chambre, prêt à prendre ma dose de spray afin de pouvoir mieux respirer, une voix me dit de jeter ce médicament à la poubelle.
A ce moment-là, j'ai commencé à réaliser ce qui s'était vraiment passé ce soir-là. Avec le cannabis qui m'avait détérioré les cellules du cerveau, j'entendais déjà des voix :-) mais celle-ci était différente. Impossible à décrire... Je ne la connaissais pas, c'est tout ce que je pouvais dire. Alors, j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai jeté mon spray à la poubelle, et j'ai cru en la guérison de ma maladie pulmonaire. J'ai passé une nuit superbe, et mes poumons avaient même repris de la capacité supplémentaire. Au petit matin, mes anti-dépresseurs m'attendaient. Et là, encore une fois, cette voix intérieure qui me disait ( Dieu ne fait pas les choses à moitié): Tu n'as plus aucune maladie, tu n'as plus besoin de ces médicaments. J'ai encore une fois suivi ce que cette voix me disait, et j'ai jeté mes anti-dépresseurs. Au petit déjeuner, quelque chose me poussait à manger la banane qui était sous mon nez, aliment qui m'avait conduit autrefois à l'hôpital dans un état semi critique (en plus, situation comique, le panier a circulé 4 fois sous mes yeux sans que personne prenne quoi que ce soit dedans). Je me suis donc dit en moi-même: Je te fais confiance Seigneur! Et j'ai mangé la banane. A partir de là, j'étais vraiment convaincu de ma guérison totale. Alors, les questions ont commencé à affluer dans mon cerveau, comment, pourquoi, pourquoi moi, alors que je n'étais même pas engagé dans la prière. Enfin, c'était un miracle, et j'avais tout de même de la peine à réaliser ce qui s'était passé.
Le vendredi après-midi, après avoir reçu mon diplôme d'officier, comme tous les soldats du Seigneur présents, une jeune femme que je ne connaissais pas en dehors de "Bonjour, comment ça va ?", vient vers moi d'un pas très décidé avec un immense sourire, et me prend le bras en me disant: "Mon frère, j'ai un message pour toi du Seigneur. Lis le Psaume 142", puis elle est repartie aussi vite qu'elle était venue. En quelques fractions de seconde, je me suis dit: "C'est vraiment bien organisé (ironiquement)". Alors, je m'assieds et j'ouvre ma Bible, hé oui, je l'avais avec moi, et voici le Psaume 142 que j'ai lu : "De ma voix je crie à l'Éternel, De ma voix j'implore l'Éternel. Je répands ma plainte devant lui, Je lui raconte ma détresse. Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m'ont tendu un piège. Jette les yeux à droite, et regarde! Personne ne me reconnaît, Tout refuge est perdu pour moi, Nul ne prend souci de mon âme. Éternel! C'est à toi que je crie. Je dis: Tu es mon refuge, Mon partage sur la terre des vivants.
Sois attentif à mes cris! Car je suis bien malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent! Car ils sont plus forts que moi. Tire mon âme de sa prison, Afin que je célèbre ton nom! Les justes viendront m'entourer, Quand tu m'auras fait du bien."
Et là j'ai compris, Dieu était si près de moi qu'il connaissait le plus profond de mon être. Ceci, bien que l'on me l'ait répété depuis tout petit. A ce moment là, la Bible s'est ouverte à moi. Le psaume 142 correspondait exactement au sentiment intérieur que j'avais depuis des années. Mes larmes n'ont pas pu être contenues tellement j'étais heureux que Dieu m'ait parlé en privé, et je le sentais me prendre dans ses bras. Je me suis dit: « Il existe vraiment et il se soucie de moi ». Et toutes les fois où je me suis dit: « Personne ne me comprend sur cette terre pourrie », Lui m'a toujours compris, et ce jour-là Il me le montre de la manière la plus inattendue et la plus belle. Je peux dire que c'est à ce moment précis que je lui ai vraiment donné ma vie. Depuis, le Saint-Esprit m'aide à comprendre sa Parole, je dévore la Bible et je prie sans cesse. Et j'en comprends bien plus le sens actuellement que dans le passé. Maintenant, je me dit: « Je n'ai que 24 ans et encore tellement de choses à apprendre ». Je veux rattraper tout le temps que j'ai perdu, ou plutôt racheter le temps que j'ai gaspillé. Je Lui ai demandé pardon pour tout ce que j'avais fait de mal et pensé de mal, et j'avance chaque jour avec Lui en lui remettant la moindre petite décision que je dois prendre... et Il répond toujours avec précision (les journées sont tellement remplies, et j'ai l'impression de découvrir ce monde pour la première fois).
Une nouvelle Vie !
Côté santé, je ne prends plus aucun médicament. Finis les anti-dépresseurs et terminées les allergies. Je peux courir sans avoir les poumons qui se déchirent, et bien sûr j'ai arrêté tout ce qui se fume. La volonté a aidé, mais le Seigneur a fait tout le reste. Je n'ai plus besoin de dormir 10h pour me sentir bien le lendemain. Mon esprit absorbe plusieurs livres d'enseignement par semaine, et ne se lasse pas de lire la Bible qui est devenue "le livre inséparable".
Côté professionnel, le Seigneur m'a donné un travail d'appoint pour assurer mon loyer et diverses charges. Il m'apporte également de nouveaux clients qui optent chaque jour pour mes services informatiques. J'ai remis les soucis que mon entreprise me donnait entre les mains de Die, et j'ai décidé que ce serait "mon Boss". Ainsi, ma société (Virtu@l-HelpDesk) a évolué de manière plus que positive ; ce que j'ai essayé de faire en une année, le Seigneur l'a fait en deux jours ! Je remets tout entre Ses mains (le moindre email que j'envoie) et j'avance avec ma ceinture de vérité, ma cuirasse de justice, mes chaussures de zèle, mon bouclier de foi, mon casque du salut, mon épée de l'esprit.
Comment veux-tu qu'avec tout cela Satan puisse reprendre ma vie en main ? Il va essayer, c'est sûr, directement ou indirectement, via mes pensées ou par l'intervention de personnes extérieures. Mais maintenant que j'ai l'équipement de l'officier de Jésus Christ, et qu'il est greffé à mon âme, c'est moi qui pourchasse Satan. Et il n'existe que la prière pour rendre cette armure inviolable.
MANIFESTATION DU SAINT-ESPRIT.
Après avoir reçu cette lumière dans ma vie, il m'a fallu demander pardon pour tous mes péchés, afin que tous les liens sataniques qui étaient sur moi tombent.
A peine rentré chez moi, j'ai commencé à fouiller mes tiroirs pour jeter tout ce qui n'était pas en concordance avec la loi et la Parole de Dieu. Le Saint-Esprit m'a guidé dans des endroits où étaient cachées des K7 vidéos dont je ne me rappelais même pas l'existence. J'ai jeté tous mes films d'horreur, livres impurs, enseignement sur le Tai-chi, posters dérisoires... etc... Résultat: 2 sacs poubelles remplis. Et la bonne nouvelle, c'est que je ne suis même pas retombé en dépression du fait d'avoir perdu tous ces biens matériels.
Je me suis même débarrassé de ma TV, c'est ce qui hallucine le plus les gens à qui j'ai raconté mon histoire. La réaction: "QUOI? Mais comment tu vas faire, t'es dingue. Là je comprends pas!" Alors, voici ma réponse à...
Comment tu vas faire? : Ben... rien de spécial, lire à la place. Et au lieu de manger devant la télé, je mange en regardant le ciel. Ça bouge aussi, et si tu ouvres tes oreilles, il y a même quelqu'un qui peut te parler. Là je comprends pas ! : Y a rien à comprendre. Moi je ne t'oblige pas à laisser la tienne, et je ne cherche pas à comprendre pourquoi tu veux absolument la garder. C'est déjà tout vu! T'es accro, et il n'y a qu'un sevrage spirituel qui pourrait t'aider à t'en débarrasser.
Enfin, une fois mon appartement vidé, je me sentais mieux, libre... une vraie liberté.
Il me venait sans arrêt à l'esprit l'image d'une personne que j'avais connue il y a quelques années. C'était un ami chrétien avec qui j'avais eu de très intéressantes discussions. Mais à cette époque, la Parole de Dieu entrait et sortait par mes oreilles. Lorsque je me suis mis en ménage, ma compagne était possessive à un point que j'ai dû couper les contacts avec mes amis pour ne pas la perdre. Et donc, j'ai lâchement laissé tomber cet ami.
Je n'avais pas souvent repensé à lui, mais deux jours de suite il surgissait dans mes pensées, et quelque chose me disait d'aller lui demander pardon. Alors, mon moi intérieur dit: "Hé, de toute façon je ne me rappelle plus où il habite, et je ne me souviens plus de son nom". J'ai donc laissé le lendemain arriver. Et de nouveau il apparaît dans ma pensée, et son prénom m'arrive d'un coup "Claude". A ce moment-là, j'étais en voiture et j'arrivais chez moi. Impossible de tourner pour entrer dans ma rue, une voix me disait: "Va lui demander pardon". Le volant était tellement dur à tourner que j'ai continué tout droit, sur la route principale, et je ne me suis pas énervé, j'ai simplement dit à haute voix: "OK Seigneur, si c'est ta volonté. Mais je t'avertis, je ne sais plus où il habite, alors à toi de me guider." J'ai roulé pendant 10 minutes sans vraiment réfléchir et chercher, et je suis arrivé en plein devant son entrée. Bing, son nom de famille jaillit dans mon esprit. En sortant de ma voiture je me fais quand même la réflexion: "Et s'il n'habite plus là?" Une fois à la porte d'entrée... plus de Claude. Pour être certain, je vais voir à la deuxième entrée, rien. Alors je fais demi tour en me disant: "Je chercherai sur Internet maintenant que j'ai son nom".
Mais non, une force m'oblige à retourner voir la troisième entrée. Et tiens, son nom de famille ! En plus, les portes des bâtiments sont verrouillées 24h/24h, et là une dame venait de sortir en crochant la porte pour qu'elle reste ouverte... pas merveilleux?
Quand même épaté, je vais sonner à la fameuse porte, et je tombe sur la maman de Claude qui m'informe que son fils vit à l'étranger. Je ne savais plus trop quoi dire, et apparemment elle attendait quelque chose de plus. Je lui ai donc dit qui j'étais, et elle m'a fait entrer (sans pour autant me reconnaître).
Miracle, Claude était là pour le week-end. Il aurait déjà dû partir quelques heures auparavant, mais le Seigneur avait fait en sorte qu'il m'attende.
Bref, une fois devant Claude... il ne me reconnaissait pas! J'ai gardé mon sourire, car j'étais quand même content de le revoir après tant d'années. Et bien sûr il ne comprenait pas pourquoi j'étais là. En hésitant un peu, je lui ai simplement dit que c'était Dieu qui m'envoyait (il fallait voir sa tête). Après quelques secondes de réflexion, la maman dit : "Tant que ce n'est pas le diable, entrez vous asseoir un moment ».
Claude, plutôt sec (et je le comprends), m'a averti qu'il n'avait que peu de temps car il devait rentrer chez lui. Donc, j'ai raconté qui j'étais, comment je l'avais connu, et les souvenirs sont revenus à la surface. Et ouf, son regard change, et il me reconnaît.
Alors, je lui ai demandé pardon de l'avoir lâché dans le passé. Pardon qu'il a accepté, et depuis nous gardons le contact, malgré la distance qui n'est malgré tout pas si énorme.
DEUX NUITS EN TETE A TETE AVEC SATAN !
Après le camp, j'ai passé le week-end face au Seigneur à prier et à apprendre à le connaître. Le Saint-Esprit se manifestait d'une manière tellement forte, et j'avais reçu tellement de bénédictions. Mais, comme jeune converti, j'ai fait une erreur. Lundi j'ai recommencé le travail, j'avais donc moins de temps pour la prière (pourtant je pensais toujours être dans les pleines bénédictions). Un certain malaise renaissait en moi, et je ne voulais pas perdre cette Paix que Dieu m'avait donnée.
Le lundi soir, je me suis mis devant Lui et j'ai prié, je l'ai supplié de ne pas m'abandonner... Mais pas de réponse, j'ai imaginé que le Saint-Esprit m'avait quitté, l'esprit du camp aussi, et que tout cela n'était qu'un rêve. Mais le Seigneur ne m'avait pas abandonné, Il m a dit qu'il était toujours présent pour me protéger, mais qu'après deux jours de pleines bénédictions, il fallait que je vive quelque chose d'intense afin que je comprenne la réalité de ce monde.
Le lundi, la journée s'était passée normalement, j'avais écouté des enseignements pendant mes déplacements, et la Paix du Seigneur m'avait accompagné. Mes rendez-vous avec les clients s'étaient bien passés. Mais le soir, seul chez moi, une ambiance malsaine s'est installée, des idées mauvaises germaient dans mon esprit. Il fallait que je retourne acheter du shit ou au moins des cigarettes, et l'esprit de dépression s'est abattu sur moi. J'ai mis mon armure pour me protéger des attaques, mais ça ne changeait pas vraiment... J'ai ouvert la Bible et je n'arrivais pas à la lire, je devais revoir 3 fois le paragraphe pour comprendre. Des idées et des images ignobles germaient dans mon esprit.
Des pensées auto-accusatrices me rappelaient le passé si proche. Plus tard, impossible de dormir, je sentais quelqu'un près de moi, et ce dont j'étais certain, ce n'était pas un ange de Dieu.
Je ne voulais vraiment pas rechuter. Aussi, j'ai prié, j'ai demandé de l'aide, mais c'est comme si mes prières restaient dans mon appartement et n'allaient pas plus loin. Alors, j'ai pris un livre qui s'intitule: « Domine au milieu de tes ennemis ». Dans ce livre j'ai appris qui était Satan, ses origines, et comment combattre spirituellement avec efficacité.
Avant de pouvoir apprendre quoi que ce soit, à peine le livre ouvert, j'ai commencé à m'endormir, alors que 2 minutes auparavant je n'avais pas du tout sommeil. Je me suis forcé à rester éveillé, et j'ai continué ma lecture. Là, j'ai senti une force très en colère qui était dans mon salon, Satan ne voulait pas que j'apprenne tout cela.
Les vitres de mon salon sont devenues noires (quand je dis noires, ce n'est pas une image, mais je voyais réellement l'infini des ténèbres en les regardant). Malgré la nuit dehors, jamais ça n'avait été aussi sombre, je n'osais pas approcher. J'ai continué à lire en essayant tant bien que mal de me concentrer, et je sentais la colère de Satan monter encore plus, tellement fort que j'ai dû mettre un CD de louange pour avoir un semblant de calme. Face à moi, à l'autre bout de la pièce (à 2 mètres environ d'où j'étais assis), je voyais comme un nuage sombre de 2 mètres de large, élevé à environ 1 mètre du sol et allant jusqu'au plafond... une sorte de fumée visible mais invisible. Je pouvais décider de ne pas voir ce qui se passait et ça disparaissait, mais l'ambiance satanique était toujours là, et en quelques secondes ce nuage était à nouveau devant mes yeux, respirant le mal. Satan me dit: "Redeviens comme avant, et tu retrouveras la paix". En une fraction de seconde, je me suis dit: "Oui, voilà la solution", j'avais tellement peur. Moi qui étais fanatique de films d horreur, je n'ai jamais eu aussi peur que ce soir-là. Deux jours avant j'avais vu ce que le Saint-Esprit pouvait faire, mais je ne me serais pas douté de voir un jour le mal si près de moi, se dévoiler de manière si forte.
J'ai repris mes esprits, et j'ai dit: "NON, tu es un perdant frustré, et la Paix que le Seigneur m'a donnée, jamais tu ne pourras la cloner". J'ai prié et loué Dieu malgré la présence de Satan, j'ai combattu toute la nuit. Il était apparu aux environs de minuit, et à 6h du matin la paix est revenue. J'étais épuisé, ou plutôt soulagé. Dans ces moments-là, on se demande si on n'est pas complètement atteint psychologiquement, et si tout cela n'est pas qu'une invention. Bref, à 8h je devais me lever pour assumer mes rendez-vous de la journée. Alors, j'ai demandé au Seigneur de m'aider pour mon réveil, car j'étais fatigué et j'aurais bien dormi une bonne dizaine d'heures. Eh bien, je me suis levé à l'heure et en pleine forme (avec seulement 2 heures de sommeil), comme si j'avais dormi toute la nuit paisiblement.
Le mardi soir, dès que la nuit est tombée, je n'étais pas tranquille dans mon appartement. Vu ce qui s'était passé la veille, je m'attendais à tout. Alors, tout de suite j'ai mis de la musique de louange, et j'ai diverti mon esprit en cherchant des infos chrétiennes sur le Web. Je suis tombé sur un enseignement audio qui s'intitule: "Le secret de l'enfer le mieux gardé". J'ai commencé à l'écouter, quand j'ai eu terminé mes activités de la soirée. Arrivé au milieu de l'enseignement, mes vitres me faisaient le même coup que le soir précédent, mais tout de même plus discret.
Je m'attendais à ce que Satan apparaisse à nouveau, mais ce qui s'est passé était différent. Chaque fois que je me concentrais sur l'enseignement, une nappe noire recouvrait mes meubles autour de moi, et s'avançait jusqu'à moi, ce qui créait un état de peur en moi et me déconcentrait. Alors, je regardais autour de moi, et plus rien. Je recommençais à écouter l'enseignement, et de nouveau, la nappe noire s'avançait pour m'atteindre. Je n'ai pas pu résister à la peur, et j'ai arrêté l'enseignement.
J'ai même hésité à quitter mon appartement pour la nuit. J'avais la chair de poule, et mon coeur battait comme si j'allais sauter à la corde depuis un pont.
Deux nuits de bataille pour un jeune converti, c'est hard. Alors, le mercredi je n'étais pas tranquille, et j'ai décidé de dormir chez ma maman. Merci à elle de m'avoir logé :-) Le lendemain, la même pensée revenait sans arrêt : "Poursuis, et ne te laisse pas poursuivre !" (Phrase issue du camp). J'ai repris confiance en moi, et je suis retourné dans mon nid douillet avec le Seigneur. J'ai dit à Satan de partir, car de toute façon il était perdant, frustré, menteur, voleur, moqueur et que rien ne me ferait revenir en arrière. Et j'ai pu lire le fameux enseignement en toute tranquillité (disponible sur Internet)
Plus je parcourais les pièces, plus une grande Paix se faisait ressentir. Et depuis, Satan n'a plus pointé son nez personnellement pour me soudoyer. Par contre, la tentation est là à chaque instant, et c'est rude...
On m'aurait raconté une histoire pareille il y a encore quelques semaines, je me serais dit: "Pauvre gars, je prierai pour lui" ou encore; "Pas de chance, il doit vraiment être déséquilibré pour voir des trucs pareils". Je croyais au surnaturel sans y croire, c'est-à-dire autour d'un feu de bois en forêt, histoire de se faire peur (étant donné que mes expériences surnaturelles n'ont jamais abouti)! Eh bien aujourd'hui, c'est moi-même qui en témoigne, et je comprends sans problème si tu te poses des questions sur mon état psychologique ! Mais je ne dirai qu'une seule chose: "Demande à Dieu de t'ouvrir les yeux". La réalité n'est pas ce qu'elle paraît être! La Fin est bientôt là, et le combat spirituel est la seule guerre "Juste" !
Cadre magnifique, prise de vue faite depuis les hauteurs de Chexbres en Suisse. Voici la fameuse route où l'on marche chaque jour. Tout est beau et paisible, on avance, on avance, sans réfléchir tellement c'est beau, et l'on se noie une fois arrivé au bout de la route... ou, au bout de ses forces... Voilà le piège...
Mais tu peux éviter tous les pièges tendus. Il suffit de demander à la bonne personne, de la bonne façon. Ainsi, ce seront tes ennemis qui se noieront dans leurs propres pièges.