Le nuage qui parle

Tout a commencé dans la cour de récréation de l'école primaire d'un village du nord où j'ai passé mon enfance, prés de Dunkerque. C'était un matin de 1971 ; j'avais huit ans et je jouais avec une petite balle. Tout à coup, la balle roula sur le plancher d'une classe en préfabriqué. Je me suis abaissé pour la ramasser, et en me relevant, je vis soudain, un peu au-dessus de moi, le visage du Christ. Il émergeait d'un nuage d'une blancheur éclatante. Il avait de longs cheveux et une barbe. Il portait encore sur la tête une couronne d'épines. Son regard était perçant, profond, plein d'amour. Il souriait. Il me regarda attentivement en silence. Il était si proche et si réel que j'aurais pu le toucher. En un instant, une paix et une joie, qui ne peuvent venir que de Jésus, m'envahirent.

Cependant, je fus rapidement saisi de crainte et de frayeur, et je courus tout étourdi vers la cour de l'école. A partir de ce moment, quelque chose était en moi. Je le savais, mais je ne comprenais pas. Je sentais la présence de Jésus en moi et autour de moi. Je grandissais, et partout où j'allais, même en regardant la télévision, j'étais attiré par les croix. Ma vie était attirée par Jésus, et il y avait dans mon coeur comme un sentiment d'adoption, d'élection. Né d'un père Algérien et musulman et d'une mère française et catholique, je n'ai été enseigné ni dans L'Islam ni dans le christianisme. J'ai eu une enfance difficile, ne recevant pratiquement pas d'amour de mes parents. J'avais 5 ans quand ils divorcèrent. Papa se remaria avec une algérienne. Quand il vit que j'étais attiré par le Christ, cela le rendit furieux ; il fut encore plus dur envers moi, et ma belle- mère me persécutait. Ils me prenaient pour un rêveur, un fou. Ils me croyaient dans une secte. Seul et malheureux, je me réfugiais souvent dans les dunes pour prier Jésus et pleurer. Puis vint l'adolescence. Je me laissais entraîner par des copains, et j'allais souvent dans les dancings le vendredi et samedi soir, buvant et parfois fumant de la drogue.

Les années passèrent.

Un Samedi soir, un copain musulman de la bande, Messaoud, m'invita au kursale de Dunkerque pour entendre un évangéliste : Billy Graham. Cela fit "Tilt" dans mon coeur. Je laissais aussitôt copains et bouteilles, et me rendis dans une salle pleine. Il y eut un appel avec cette parole de Jésus : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués, et je vous donnerai du repos". Messaoud et moi, nous avons répondu à l'appel, et nous avons donné notre vie au Seigneur. Cela se passait en 1986. Par la suite, Messaoud a abandonné, et moi je ne fréquentais pas d'Eglise. Un an après ma conversion, au cours d'un stage BAFA, je rencontrai la fille d'un pasteur qui m'invita à une assemblée évangélique. C'est à ce moment-là que je fis un véritable choix entre l'islam et Jésus, à la grande fureur de mon père, et je me fis baptiser. Plus tard, je rencontrai celle qui devait devenir ma femme, Laétitia. Le Seigneur nous a donné de merveilleux garçons

Je loue le Seigneur Jésus pour tout ce qu'Il a fait et fera encore pour nous. Béni soit son nom. Comme Josué, je veux dire: "Moi et ma maison nous servirons l'Eternel "
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