Le jour qui a changé ma vie
En une fraction de seconde, soit le 27 novembre 2000, un accident de la route vient enlever la vie de mon épouse (45 ans) et rendre mes trois enfants (Karine 12 ans, Jonathan et Philippe 10 ans ) paraplégiques pour le restant de leurs jours, sans parler de mes propres blessures.
Quelques instants à peine après avoir repris conscience, le lendemain de la tragédie, je sentais que Dieu avait déjà déployé son "armée" terrestre, afin de poser des gestes d'amour dignes de son nom : un regard profond, rassurant et plein de compassion d'un frère, sans qu'il prononce une parole, comme si c'était le regard de Christ lui-même; des visites réconfortantes à mon chevet; mon premier panier de fruits frais, alors que je recommençais graduellement à manger de la nourriture solide; de nombreuses cartes d'encouragement; une main réconfortante, lorsque la douleur physique devenait trop intense. Ensuite, j'ai vu des gestes longue convalescence : repas préparés, appels téléphoniques et visites d'encouragement, transports pour aller visiter les enfants toujours hospitalisés.
Au fil des mois, une question se démarquait de toutes les autres : "Oui mais Seigneur, pourquoi avoir permis tristesse par-dessus tristesse, par-dessus tristesse, par-dessus tristesse?" "Si tu avais un message à me transmettre, Seigneur, pourquoi avoir permis que les quatre autres membres de ma famille soient touchés si sévèrement?" Inutile de vous dire que je n'ai pas les réponses à toutes mes questions, mais l'avenir se chargera de me donner des éléments de réponses qui pourront sûrement me satisfaire, et cela viendra du Seigneur lui-même.
En attendant, je me répète : "L'Éternel est le Dieu souverain qui règne sur toutes choses." Cette pensée me donne la paix.
Karine, Jonathan et Philippe continuent leur réadaptation à un centre ici à Sherbrooke, tout en poursuivant leur formation académique dans leur école. Nous avons tous réintégré notre nouvelle maison adaptée pour les enfants.
La vie reprend peu à peu son cours normal. Nous savons que plusieurs ont prié pour nous. Depuis le début, le Psaume 23 a été une véritable bouée de sauvetage pour nous tous.
Lorsque quelqu'un me dit : "Un accident comme ça, ça doit changer toute une vie", je leur réponds: "Ma vie a changé plutôt il y a plusieurs années, au moment même où me reconnaissant pécheur et perdu, Jésus-Christ est entré dans ma vie, suite à une décision personnelle où je l'ai invité à me pardonner et à devenir le Maître de ma vie. Je venais de réserver ma place auprès du Dieu créateur, et ce pour toute l'éternité."
De plus, la joie de connaître Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel a assurément contribué à me fournir la force nécessaire pour traverser cette vallée très orageuse et sombre de ma vie.
Quelques instants à peine après avoir repris conscience, le lendemain de la tragédie, je sentais que Dieu avait déjà déployé son "armée" terrestre, afin de poser des gestes d'amour dignes de son nom : un regard profond, rassurant et plein de compassion d'un frère, sans qu'il prononce une parole, comme si c'était le regard de Christ lui-même; des visites réconfortantes à mon chevet; mon premier panier de fruits frais, alors que je recommençais graduellement à manger de la nourriture solide; de nombreuses cartes d'encouragement; une main réconfortante, lorsque la douleur physique devenait trop intense. Ensuite, j'ai vu des gestes longue convalescence : repas préparés, appels téléphoniques et visites d'encouragement, transports pour aller visiter les enfants toujours hospitalisés.
Au fil des mois, une question se démarquait de toutes les autres : "Oui mais Seigneur, pourquoi avoir permis tristesse par-dessus tristesse, par-dessus tristesse, par-dessus tristesse?" "Si tu avais un message à me transmettre, Seigneur, pourquoi avoir permis que les quatre autres membres de ma famille soient touchés si sévèrement?" Inutile de vous dire que je n'ai pas les réponses à toutes mes questions, mais l'avenir se chargera de me donner des éléments de réponses qui pourront sûrement me satisfaire, et cela viendra du Seigneur lui-même.
En attendant, je me répète : "L'Éternel est le Dieu souverain qui règne sur toutes choses." Cette pensée me donne la paix.
Karine, Jonathan et Philippe continuent leur réadaptation à un centre ici à Sherbrooke, tout en poursuivant leur formation académique dans leur école. Nous avons tous réintégré notre nouvelle maison adaptée pour les enfants.
La vie reprend peu à peu son cours normal. Nous savons que plusieurs ont prié pour nous. Depuis le début, le Psaume 23 a été une véritable bouée de sauvetage pour nous tous.
Lorsque quelqu'un me dit : "Un accident comme ça, ça doit changer toute une vie", je leur réponds: "Ma vie a changé plutôt il y a plusieurs années, au moment même où me reconnaissant pécheur et perdu, Jésus-Christ est entré dans ma vie, suite à une décision personnelle où je l'ai invité à me pardonner et à devenir le Maître de ma vie. Je venais de réserver ma place auprès du Dieu créateur, et ce pour toute l'éternité."
De plus, la joie de connaître Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel a assurément contribué à me fournir la force nécessaire pour traverser cette vallée très orageuse et sombre de ma vie.