Le baptême n'est pas pour tout le monde ?
Le Seigneur m'a aimée depuis mon enfance. Mes parents étant Catholiques, ils m'ont présentée au Seigneur quand je n'étais qu'un bébé, c'est ce que les Catholiques appellent le baptême.
En grandissant, je ne savais pas comment parler au Seigneur. Je récitais le Notre père et je vous salue Marie, et pourtant je me souviens très bien que pour moi je parlais au Seigneur comme à une personne qui était à côté de moi. Je me souviens aussi qu'à l'école primaire, quoiqu'étant très pauvre, j'ai demandé au Seigneur : « Seigneur, aide-moi à aider les autres ! »
Après avoir terminé la classe de troisième, et ayant raté mon brevet, j'ai eu des difficultés à gagner ma vie, jusqu'au jour où j'ai été embauchée pour travailler dans les bureaux de la présidence du Cameroun, mon pays. C'est à partir de ce moment-là que j'ai connu l'église de Pentecôte, suite à l'invitation d'une camarade de bureau. Un matin, alors qu'elle venait travailler, je l'ai trouvée toute différente, je lui ai demandé ce qui la rendait ainsi. Elle m'a raconté qu'elle venait de joindre une église où on baptisait les personnes comme du temps du Seigneur Jésus. Ce qui avait aussi attiré mon attention, c'est qu'elle disait avoir reçu le Saint-Esprit comme au temps des Apôtres. Je ne l'ai pas cru tout de suite, tellement j'étais persuadée que cela ne pouvait plus arriver. Finalement, je lui ai demandé de me conduire dans cette église.
Après mon baptême d'eau, je croyais que moi aussi je recevrais le baptême du Saint-Esprit tout de suite comme les autres ; j'avais confessé mes péchés et changé ma manière de vivre comme mon amie. J'ai tellement demandé sans recevoir, qu'après un certain temps je me suis dit que tout le monde ne pouvait pas avoir le Saint-Esprit, et je suis retournée dans le monde !
Ce que je ne comprenais pas, c'est que je retournais de temps en temps dans cette église. Un beau jour, en y retournant, je me suis dit que même si je ne recevais pas le Saint-Esprit comme les autres, il fallait absolument que je demande pardon au Seigneur, que finalement s'il me pardonnait ce serait le plus important pour moi, et aussi que je n'étais peut-être pas à la hauteur des autres, mais il était important pour moi que le Seigneur me pardonne. C'est alors que sans m'y attendre le Seigneur me pardonna, et c'est ainsi qu'ensuite j'ai reçu le Saint-Esprit.
En ce temps-là, l'église Pentecôtiste de Yaoundé n'avait pas encore de lieu de culte. Je leur ai donné ma maison qui d'ailleurs n'était pas encore terminée, et je leur ai dit d'en aménager une partie pour en faire l'église du Seigneur.
Quand l'église de Yaoundé fut achevée, c'est alors qu'une nouvelle direction dans ma vie me fit quitter le Cameroun pour aller en France.
Je ne pensais pas qu'en France j'aurais encore la possibilité de trouver une église Pentecôtiste, mais la personne qui me faisait venir en France connaissait l'église Pentecôtiste de Munster, et c'est ainsi que j'ai connu mes frères et soeurs de Munster.
Les bienfaits du Seigneur ne s'arrêtent pas là. Un an après mon arrivée en France, j'ai commencé à faire de l'hypertension, ce qui veut dire que si j'étais restée au Cameroun encore un an ou deux, je serais sans doute morte faute de soins appropriés. Un jour, le docteur me fit hospitaliser pour faire toutes sortes de tests concernant le contrôle de mon traitement. Après deux semaines d'hôpital, c'était un vendredi matin, on me dit que les tests étaient terminés, et que je pourrais retourner à la maison dès le début de la semaine suivante. Ayant été visitée par une amie que j'accompagnais quelques pas alors qu'elle repartait chez elle, tout à coup je ressentis une vive douleur comme si ma tête allait éclater. Je lui ai demandé d'appeler mon mari, car je me sentais très mal. Des infirmières vinrent à mon aide pour me reconduire dans mon lit. Malgré ma souffrance, je me suis mise à parler en langues. Plus tard, j'ai perdu connaissance. Je ne me rappelle plus rien, jusqu'au moment ou j'ai repris connaissance. J'avais fait une attaque cérébrale. Mais le Seigneur m'a entièrement guérie. Je n'ai gardé aucune séquelle de cet accident.
Le Seigneur ne s'est pas arrêté là. J'ai même pu reprendre mon travail pendant huit années. Le Seigneur m'a aussi aidée à m'arrêter de fumer sans difficultés après la prière. Que le Seigneur soit béni pour tous ses bienfaits !