Je ne le cherchais pas

En fait, je ne recherchais pas vraiment Le Seigneur. Le Seigneur a sauvé ce que j'avais de plus précieux afin de m'amener à croire en Lui et de le suivre, c'est-à-dire ma famille. En premier, c'est mon épouse qui est venue au Seigneur. Elle était dépressive, et un jour, avec l'aide d'une de ses tantes, elle accepta Le Seigneur dans sa vie.

Dès ce jour, je remarquai un changement radical en elle. Elle était plus souriante, plus calme, plus heureuse. Cependant, les démarches qu'elle avait faites ne m'incitèrent pas à faire de même. Moi, j'en tirais des dividendes, c'était bon pour elle, mais je n'en voyais pas le besoin pour moi. Elle cheminait avec Le Seigneur, réunion le dimanche matin, le dimanche soir, le mercredi soir, et prière le mardi matin. Parfois à son retour, elle me demandait si elle pouvait m'en parler. Je répondais oui, mais c'était plus pour lui faire plaisir. Un soir, après une de ces réunions, elle était assise en face de moi, et elle me dit dans la conversation que si elle avait, un jour, à choisir entre moi et Le Seigneur, malgré son amour pour moi, elle choisirait Le Seigneur. Une gifle en pleine figure m'aurait fait moins de mal, et je me suis dit que j'avais, sans le connaître, un adversaire de taille. La pensée que j'ai eue a été: ¨ if you can't beat it, join it ¨, si vous ne pouvez le combattre, joignez- le !

Un peu plus tard, elle m'a demandé d'aller à une soirée d'évangélisation à St-Hyacinthe en novembre, et ceci comme cadeau d'anniversaire de notre rencontre. Je dis oui, encore là pour lui faire plaisir, et parce que c'était à l'extérieur d'une église et en compagnie d'un autre couple dont le mari suivait Le Seigneur, mais de façon sporadique. Que pouvait-il m'arriver dans un hôtel ? Mais plus le jour fatidique approchait, plus mon humeur devenait à fleur de peau. Jusqu'au point où mon épouse me déclara que, si je préférais ne pas y assister, je n'avais qu'à le dire. Moi qui attendais justement cela pour m'esquiver, je lui ai pourtant répondu: ¨Non, non, je t'ai dit que j'y allais, donc je vais y aller ¨. Alors, le 9 novembre arriva, et nous partîmes pour St-Hyacinthe.

Quand nous fûmes arrivés sur place, je remarquai les instruments de musique sur l'estrade, et j'aime la musique. Mon épouse, en fait ma conjointe car nous n'étions pas mariés, me préparait aux coutumes d'une réunion chrétienne.

La louange commença, et je trouvai la musique assez bonne. C'était un samedi soir, et un samedi soir de novembre, j'avais l'habitude de regarder le hockey à la télévision. Enfin la musique cessa, et un homme s'avança devant le micro. C'était l'évangéliste, et il commença par un court témoignage personnel. Je me suis dit: tant qu'à être sur place autant l'écouter. Il connut le Seigneur un samedi soir, il aimait lui aussi le hockey. Son message portait sur Jérémie. Le Seigneur lui parlait en disant : ¨Lève-toi, et descends dans la maison du potier; là, je te ferai entendre mes paroles¨. Jérémie 18:2. Le Seigneur disait à Jérémie: Regarde comment le potier façonne son vase. Si l'oeuvre qu'il façonne ne lui plaît pas, avec la même terre, il refait un autre vase qui sera à son goût. Je perçus ce message comme une masse. Je réalisai que ce Dieu pouvait à son gré m'écraser aussi simplement que cela. Une crainte mêlée de peur et de respect m'envahit. Un peu avant la fin, l'évangéliste demanda à tous de fermer les yeux, et il invita ceux qui voulaient accepter Christ comme leur Sauveur et leur Seigneur de répéter après lui une prière de repentance. Je fis dans mon coeur cette prière, et je sentis la présence du St-Esprit sur moi. J'étais tout en sueur, et ma jambe droite ne cessait de sautiller. A la fin, j'avais hâte de sortir. Ma conjointe me dit : ¨ Viens, je vais te présenter au pasteur ¨. Je donnai la main au pasteur, puis à un autre pasteur, puis à l'évangéliste. Sur le chemin du retour, rien de spécial, si ce n'est que ma conjointe et son amie remarquèrent que mon parler avait quelque chose de différent, quoi au juste ? Je ne saurais le dire.

Les jours passèrent. Ma conjointe continuait d'assister à ses réunions, et elle y amenait notre fils le dimanche matin. Un dimanche matin, notre fils, lui, fit une crise. Il ne voulait pas aller à la réunion, et il dit avec raison : ¨ Pourquoi dois-je y aller, si papa reste à la maison ? ¨. 9.50 hres, la réunion commençait à 10.00 hres, je dus intervenir à la demande de ma conjointe. Ne pouvant lui dire d'aller à l'église, que c'était bon pour lui, alors que pour ma part je n'y allais pas, je me surpris à lui dire : ¨OK pour ce matin, mais dimanche prochain tu n'auras pas le choix, car papa va y aller ¨. Encore là, Le Seigneur toucha ma famille afin de m'amener près de lui. Le dimanche suivant, j'assistai à ma première réunion évangélique.

Je me rappelle un verset que l'évangéliste avait cité :

1 J'ai exaucé ceux qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas; J'ai dit : Me voici, me voici ! A une nation qui ne s'appelait pas de mon nom.


Voilà exactement ce que Le Seigneur avait fait pour moi qui ne le cherchais pas. Il s'est révélé à moi ce samedi 9 novembre 91. Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Jésus dit aussi : ¨Je suis le chemin , la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi.¨

Le 9 novembre 91 restera la date la plus importante de ma vie, celle de ma nouvelle naissance, une naissance spirituelle, où Christ a donné vie à mon esprit, où Jésus m'a réconcilié avec Dieu Le Père.

Merci Seigneur, et Gloire à ton Saint nom. Depuis lors, ma conjointe est devenue mon épouse, nous suivons Le Seigneur. Nos deux enfants ont aussi accepté Christ comme leur Seigneur.

Accepter Jésus

Si vous êtes perdu comme cette personne l'était, et que vous voulez vivre une vie nouvelle, être délivré de vos oppressions, de ce qui vous ronge, être sauvé et recevoir cette vie éternelle, nous vous invitons à cliquez ici. Il s'agit d'un petit texte d'encouragement à recevoir Jésus comme votre Sauveur, et qui se termine par une prière pour l'accepter dans votre vie. Nous croyons que vous allez vivre le plus grand des miracles. A bientôt.

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