Interview: Edmilson Sa profession? Le foot. Sa passion? Jésus Christ!

Cette interview a été faite pour Victoire magazine quand Edmilson jouait avec Lyon en France. Après avoir aidé Lyon à trois titres de champion de France, il est parti pour jouer avec FC Barcelone, 2004-2008. Après un bref passage à Villarreal, le 21 janvier 2009, Edmílson est revenu au Brésil après avoir joué plus de huit ans en Europe, signant un contrat de deux ans avec Palmeiras.

Quand les vedettes de sports ou de cinéma font leur entrée quelque part, normalement vous les repérez tout de suite--habillées jusqu'aux dents de vêtements de marque, des bagues en or et diamants à chaque doigt, une boucle d'oreille à chaque oreille. Impressionnant !!

Quand nous avons rencontré Edmilson, vedette de l'Olympique de Lyon et champion du monde de football avec l'équipe du Brésil, ce n'était pas du tout ainsi.

Il entra dans la salle de l'église poussant une poussette dans laquelle se trouvait sa mignonne petite fille Tiffany. Elle vit le jour cinq mois auparavant. Ce jeune papa, habillé comme tout le monde, semblait beaucoup plus intéressé par ce petit bout de chou qu'à son image de marque.

Les gens du “ Ciel Ouvert “- une église francophone fondée par un missionnaire Brésilien José Caixté, son épouse Rose-Angela et leurs trois filles, réagissaient plus comme si Edmilson était un frère en Christ qu'une célébrité. Lui, son épouse Simeia et la petite Tiffany s'intègrent bien dans ce groupe de pionniers.

Son pasteur dit : “ Il est sérieux. Il ne rigole pas avec les choses de Dieu. Il est sérieux dans la prière et le témoignage. Il a un appel. "

Sa gentillesse naturelle et son sourire permanent mettent les gens à l'aise. Pourtant, tout le succès d'une star est au-rendez-vous: un contrat jusqu'en 2007 avec l'Olympique de Lyon.

Dans sa premiere année avec l'équipe francaise, ils ont gagné la Coupe de la Ligue- premier grand titre du club depuis 28 ans. Quelques mois plus tard il était titulaire dans l'équipe du Brésil qui a écrasé l'Allemagne, décrochant ainsi la coupe sportif, la plus convoitée au monde.

Malgré tout cela, c'est un homme qui reste simple, motivé par quelque chose de plus grand qu'un titre de football. Il nous confie : “ Le football est ma profession, mais ce n'est pas ma passion. Ma passion est Jésus-Christ“.

Il a répondu à plusieurs questions pour les lecteurs de “ Victoire “

Victoire : Je parle pour tous les petits garçons du monde. Quels étaient vos sentiments lorsque vous avez marqué un but à la Coupe du Monde ? (Edmilson a marqué contre Costa Rica dans le troisième match du Brésil sur une action qu'on appelle 'une bicyclette')

Edmilson : Premièrement, on rêve de jouer dans la Coupe du Monde. Quand tu joues, quand tu marques un but, c'est un privilège. C'est aussi un cadeau de Dieu. Le but s'est passé trop vite. Ce n'était pas réfléchi. C'était une occasion qui s'est présentée dans le match.

Je crois aussi que c'était un cadeau du ciel. J'ai fait un match moyen pour le premier match. Je n'ai pas joué le deuxième match, j'étais remplaçant. Après le premier match il y avait beaucoup de monde là-bas qui me critiquait, qui disait que j'avait fait un mauvais match.

Au Brésil, ils sont toujours rigoureux concernant la tactique et la technique. Tous les journalistes, tous les gens sont des “ entraîneurs ".

Pour moi, c'était un cadeau de marquer un but dans un match. Après cela, je ne suis pas sorti. J'ai joué jusqu'à la fin. Je me souviendrai toujours de ce moment-là. Je sais que j'ai besoin de travailler en permanence pour faire mes preuves, mais la vie passe vite et mes souvenirsmresteront. Plus tard je pourrai parler (de ce but) à mes enfants. Je pourrai aussi leur raconter l'histoire en leur disant que c'est Dieu qui a permi cela.

Victoire : Quand vous étiez petit, n'avez-vous jamais rêvé que vous marqueriez un but lors de la coupe du monde ?

Edmilson : Non, jamais ! Là bas (au Brésil) c'est sérieux. Etre sélectionné même une fois pour un match amical c'est très, très difficile. Etre sélectionné, être parmi les 23 joueurs dans une Coupe de Monde et ensuite être parmi les 11 qui jouent dans le match, c'est vraiment spécial.

Victoire : Et ce grand cercle de prière sur le terrain à la fin du match quand vous avez gagné la coupe? C'était spontané, ou vous aviez prévu de le faire si vous remportiez la coupe ?

Edmilson : Au Brésil, nous avons l'habitude de prier avant et après les matchs, même les non-chrétiens. Mais pour nous, (les chrétiens dans l'équipe), c'était extra-ordinaire parce que je n'aurais jamais cru que nous nous serions agenouillés sur le terrain.

Victoire : Est-il difficile d'avoir une vie de prière personnelle au sein de l'équipe, d'étudier la Parole, etc. ?

Edmilson : Il faut donner un bon témoignage, vous comprenez ? Tu parles d'un Dieu qui est tout puissant, qui est fort, qui guérit, qui fait des choses merveilleuses. Il faut parler, donner un bon témoignage, avoir de bonnes attitudes. Je fais des efforts par rapport à cela. Je sais que la vie en France, en Europe n'est pas la même que celle que je vivais au Brésil en ce qui concerne la vie spirituelle. Je sais aussi que Dieu m'a envoyé ici pour me faire grandir, et aussi pour partager la Parole de Dieu. Voilà, il faut parler quand vous en avez l'opportunité—avec des joueurs, des hommes d'affaire, etc.

Quand Dieu me donne une opportunité de parler avec le président de l'Olympique de Lyon, je parle. Je lui ai déjà parlé. Il connaît ma vie. Il sait quand je suis bien spirituellement, quand je suis fort. Quand je vais passer dix jours, vingt jours au Brésil, je reviens en France dans de meilleures conditions, parce qu'il sait que je vais toujours à l'église et que je cherche à recharger “les batteries”.

Victoire : Dans l'équipe quand vous rendez témoignage, les autres, ils acceptent ou ils rient ?

Edmilson : Quand tu donnes un bon témoignage, la personne, elle te respecte. Quand tu es avec quatre ou cinq joueurs et qu'ils commencent à dire des bêtises, l'un d'entre eux dira : " arrête de parler. Tu n'y comprends rien ”. Ils savent que cette façon de parler, et son contenu ne sont pas bons alors ils arrêtent. Quand j'entend des mots ou des conversations malsaines, je ne m'arrête pas. Je passe. Je leur dis, “ Ca va " ? Dieu m'a donné beaucoup de discernement par rapport à ça. Mon combat n'est pas contre la chair, il est contre les ténèbres. Il y a un combat chaque jour.

Victoire : Quand vous pensez au Seigneur Jésus Christ, quels sont vos sentiments ?

Edmilson : Il est mort pour moi et il m'a donné l'éternité. Personne n'a jamais fait cela pour moi, pas des groupes—pas Microsoft, ni des Nikes, etc. Il est mort pour payer le prix afin que nous ayons une vie avec Lui.

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