Dieu m'a restaurée d'une enfance malheureuse
Mon plus lointain souvenir se situe vers l'âge de 3ans1/2 à 4ans1/2. J'habitais dans un logement avec mes parents. Mon Père était alcoolique, il faisait souvent des crises de colère à la maison et me battait. Nous avions une pensionnaire chez nous, et elle aussi y avait droit. Peu de temps après être partie de chez nous, elle s'est suicidée.
Un jour, ma mère, (j'avais 4 ans 1/2), mit au monde un petit garçon. Il était si beau vu avec mes yeux d'enfant, mais je n'avais pas le droit de l'approcher, ni de le toucher, il n'appartenait qu'à ma mère. Elle lui donnait tout l'amour qu'un enfant peut désirer. Je peux vous dire qu'à partir de là, je n'existais plus.
j'ai donc grandi en manquant d'amour tout au long de ma vie. J'ai toujours été mise à part. J'ai vécu une solitude et un grand vide dans mon coeur. Les quatre murs de ma chambre, je les connaissais par coeur, car lorsqu'il y avait de la visite, mes parents m'envoyaient dans ma chambre. Après l'école, c'était encore dans ma chambre. Je dois dire qu'il s'en passait des choses dans ma tête. Alors, comme vous voyez, je n'ai pas eu de vie sociale. Je priais le Bon Dieu de venir me chercher, et combien de fois j'ai pensé au suicide. J'ai voulu essayer, mais je n'avais pas le courage d'aller jusqu'au bout. La solitude, ça peut tuer à la longue.
Même avec mes amies je me sentais toujours à part. Je n'étais pas capable de m'exprimer, ni de prendre ma place. Je faisais tout pour me faire aimer, pour avoir juste un petit peu d'amour, je ne demandais pas grand-chose. Personne ne me prenait dans ses bras. C'est alors que je suis partie à la recherche de l'amour. Je recherchais l'affection que je n'avais pas. J'ai connu quelques garçons qui me promettaient monts et merveilles, j'étais si naïve que je me faisais avoir à chaque fois. Je recherchais l'homme idéal, ou du moins celui qui m'aimerait comme j'étais! C'est alors que mes parents m'ont mise à la porte. Un certain soir, le jour de ma fête, ma mère a demandé à mon père de choisir: " C'est moi où c'est elle qui prend la porte!", et mon père a décidé que c'était moi. Un beau cadeau de fête, n'est-ce pas?
A partir de là, je suis allée étudier à Ste-Adèle avec l'aide d'une tante, et c'est là que j'ai connu mon époux. Mais je n'étais toujours pas heureuse.
Nous avons eu beaucoup de combats. Nous avons dû faire face à un verdict médical : Je ne pouvais pas avoir d'enfants ! C'est là que j'ai rencontré une amie. Elle m'a dit qu'elle connaissait un grand médecin: Jésus-Christ! J'ai commencé à aller aux assemblées, et j'ai été touchée par l'Amour qui se dégageait du corps de Christ. Alors j'ai décidé de donner ma vie au Seigneur, le 26 juin 1986.
De fil en aiguille, j'ai demandé au Seigneur de me donner un enfant, et le 24 octobre 86, j'apprenais que j'étais enceinte. Les médecins ont dit que c'était un miracle. Le 4 juin 87, j'ai été bénie par l'arrivée de ma petite fille. A peine deux ans après, j'ai eu un petit garçon, né le 23 avril 89. Notre bonheur allait sans cesse en grandissant. Nous étions bien loin de nous douter du malheur qui allait frapper à notre porte, et la vie se poursuivait normalement. A trois mois, soit le 23 juillet 89, notre fils meurt du syndrome du berceau. Pendant quelque temps, nous avons été abattus par la douleur de l'épreuve. Et c'est là, je crois, que nous avons vraiment ouvert toute les portes au Seigneur. Nous voulions vraiment lui appartenir complètement. Même si nous le suivions depuis longtemps, les choses du monde nous attiraient encore. C'est alors que le Seigneur nous a bénis encore une fois. Il nous a donné le privilège d'avoir un autre petit garçon. Nous étions comblés par le Seigneur!
Je veux remercier le Seigneur et lui dire combien je l'aime et l'adore, car Il est ma vie.
Un jour, ma mère, (j'avais 4 ans 1/2), mit au monde un petit garçon. Il était si beau vu avec mes yeux d'enfant, mais je n'avais pas le droit de l'approcher, ni de le toucher, il n'appartenait qu'à ma mère. Elle lui donnait tout l'amour qu'un enfant peut désirer. Je peux vous dire qu'à partir de là, je n'existais plus.
j'ai donc grandi en manquant d'amour tout au long de ma vie. J'ai toujours été mise à part. J'ai vécu une solitude et un grand vide dans mon coeur. Les quatre murs de ma chambre, je les connaissais par coeur, car lorsqu'il y avait de la visite, mes parents m'envoyaient dans ma chambre. Après l'école, c'était encore dans ma chambre. Je dois dire qu'il s'en passait des choses dans ma tête. Alors, comme vous voyez, je n'ai pas eu de vie sociale. Je priais le Bon Dieu de venir me chercher, et combien de fois j'ai pensé au suicide. J'ai voulu essayer, mais je n'avais pas le courage d'aller jusqu'au bout. La solitude, ça peut tuer à la longue.
Même avec mes amies je me sentais toujours à part. Je n'étais pas capable de m'exprimer, ni de prendre ma place. Je faisais tout pour me faire aimer, pour avoir juste un petit peu d'amour, je ne demandais pas grand-chose. Personne ne me prenait dans ses bras. C'est alors que je suis partie à la recherche de l'amour. Je recherchais l'affection que je n'avais pas. J'ai connu quelques garçons qui me promettaient monts et merveilles, j'étais si naïve que je me faisais avoir à chaque fois. Je recherchais l'homme idéal, ou du moins celui qui m'aimerait comme j'étais! C'est alors que mes parents m'ont mise à la porte. Un certain soir, le jour de ma fête, ma mère a demandé à mon père de choisir: " C'est moi où c'est elle qui prend la porte!", et mon père a décidé que c'était moi. Un beau cadeau de fête, n'est-ce pas?
A partir de là, je suis allée étudier à Ste-Adèle avec l'aide d'une tante, et c'est là que j'ai connu mon époux. Mais je n'étais toujours pas heureuse.
Nous avons eu beaucoup de combats. Nous avons dû faire face à un verdict médical : Je ne pouvais pas avoir d'enfants ! C'est là que j'ai rencontré une amie. Elle m'a dit qu'elle connaissait un grand médecin: Jésus-Christ! J'ai commencé à aller aux assemblées, et j'ai été touchée par l'Amour qui se dégageait du corps de Christ. Alors j'ai décidé de donner ma vie au Seigneur, le 26 juin 1986.
De fil en aiguille, j'ai demandé au Seigneur de me donner un enfant, et le 24 octobre 86, j'apprenais que j'étais enceinte. Les médecins ont dit que c'était un miracle. Le 4 juin 87, j'ai été bénie par l'arrivée de ma petite fille. A peine deux ans après, j'ai eu un petit garçon, né le 23 avril 89. Notre bonheur allait sans cesse en grandissant. Nous étions bien loin de nous douter du malheur qui allait frapper à notre porte, et la vie se poursuivait normalement. A trois mois, soit le 23 juillet 89, notre fils meurt du syndrome du berceau. Pendant quelque temps, nous avons été abattus par la douleur de l'épreuve. Et c'est là, je crois, que nous avons vraiment ouvert toute les portes au Seigneur. Nous voulions vraiment lui appartenir complètement. Même si nous le suivions depuis longtemps, les choses du monde nous attiraient encore. C'est alors que le Seigneur nous a bénis encore une fois. Il nous a donné le privilège d'avoir un autre petit garçon. Nous étions comblés par le Seigneur!
Je veux remercier le Seigneur et lui dire combien je l'aime et l'adore, car Il est ma vie.