Dieu a pansé les douleurs de l'enfance

Bonjour, je m'appelle Albert Hofmann, je suis né début 1971, dans la ville d'Autun en Saône et Loire (France). Mes parents étant l'un d'origine protestante et l'autre catholique, tous les deux non pratiquants, j'ai grandi dans un foyer loin de toute éducation religieuse. Je connaissais Jésus comme étant ce petit enfant né dans une crèche, dont on se rappelle le souvenir en mettant les personnages sous le sapin de Noël, et mort crucifié par les Romains.

J'ai vécu un profond brisement, qui a changé toute ma vie : le divorce de mes parents. C'est une séparation bien difficile à comprendre quand on est un petit garçon de 7 ans.

Ce détail pour beaucoup, m'a endurci le coeur, je me suis renfermé sur moi-même, et malgré les apparences d'un jeune homme sûr de lui, je n'étais qu'intérieurement vide, en constante recherche de ce qui pourrait combler le gouffre de mon coeur.

Vers 11 ans j'ai commencé à fumer, à 14 ans j'ai connu les drogues douces et l'alcool, puis une vie sale, tournée vers l'occultisme, les pratiques du Yoga et bien d'autres choses dont je préfère ne pas parler car elles n'apporteraient rien. J'ai attendu l'âge de 19 ans pour entendre parler de l'amour de Jésus-Christ pour moi. C'est mon oncle qui m'a témoigné et offert une Bible. Malgré l'ambiance dans laquelle je vivais, j'ai commencé à lire le Nouveau Testament, l'Evangile selon Saint Matthieu. Et là, quelle ne fut pas ma surprise, quand je me suis aperçu que, lorsque je posais des questions à Dieu, Il me répondait au travers de Sa Parole, la Sainte Bible.

Que d'expériences inoubliables, et surtout quel bonheur que de ressentir la présence du Saint-Esprit. Plus le temps passait, et plus mon coeur dur devenait ouvert. Et un jour, un profond sentiment de souillure m'a envahi. J'ai pleuré sur ma misère, réalisant que je n'étais rien qu'un misérable blasphémateur et un menteur, que ma nature colérique était plus forte que ma volonté, en somme, un moins que rien. J'ai alors demandé pardon à Dieu de ce que j'étais, de ce que bien souvent j'avais blasphémé. Je me suis repenti de ma vaine manière de vivre, de ma méchanceté, et alors une chose incroyable, inoubliable s'est produite : j'ai ressenti très clairement le pardon et la consolation de Dieu, Jésus est devenu mon Sauveur personnel, je réalisais que son sang versé à la Croix du Calvaire me lavait de toutes mes souillures, de tout ce qui était mauvais en moi.

Cette expérience a transformé ma vie, car en Jésus-Christ j'ai rencontré un ami de tous les jours, les bons comme les mauvais, et même surtout dans les mauvais. Depuis, chaque jour, le Saint- Esprit transforme mon coeur, me rendant meilleur, plus doux, plus calme, plus maître de moi-même. Il m'a instantanément délivré du tabac, fortifié, et aidé dans les jours sombres de ma vie.

Aujourd'hui je vis sur Annemasse (Haute-Savoie) près de Genève, avec mon épouse et notre petit garçon de deux ans, Timothée.

Dès le début de ma conversion, j'ai eu dans mon coeur un profond désir de partager cet amour, ce message qui m'avait transformé. Puis au fil des années, j'ai négligé ce sentiment. Mais le Seigneur n'oublie pas, et de nouveau, depuis plusieurs mois, cet appel se fait de plus en plus pressant dans mon coeur, et je comprends cette parole de l'apôtre Paul : « Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile! » (1 Corinthiens 9:16).

Pour accomplir cet appel, je reste à l'écoute du Seigneur. Mais je sais que mon Sauveur a un plan pour moi, et l'essentiel est d'être en communion avec lui, de le laisser diriger toutes choses, même sur le plan financier, car mon Dieu et Sauveur Jésus-Christ est grand, souverain, et rien ne lui est impossible.

Aujourd'hui, concrètement, je me suis lancé, avec le soutien de mon pasteur et de plusieurs membres de mon église, dans le collage d'affiches sur les panneaux prévus à cet effet, la distribution systématique de tracts et d'Evangiles dans les boîtes aux lettres, en ayant pris soin de découper par secteurs pour n'oublier personne.

Bien d'autres projets bouillonnent dans mon coeur, mais le temps appartient à Dieu. Alors, chaque chose en son temps, et un temps pour chaque chose.
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