Cheminement d'Audrey: Jésus : mon but !

D'origine indienne, je suis née à Bombay (Inde). J'ai eu la grande chance d'être adoptée. Ma mère, quittée par mon père adoptif, m'a alors élevée 7 années, toute seule, comme elle a pu financièrement, moralement avec ses propres blessures d'enfance, son esprit marginal, instable et contradictoire. Puisqu'elle travaillait la nuit, elle dormait le jour.
 
J'étais souvent livrée à moi-même (une fois je me souviens avoir essayé de me faire chauffer des spaghettis sur le radiateur !). Lorsqu'elle était là, par sentiment de culpabilité et/ou manque de fermeté, elle ne me corrigeait pas toujours comme elle aurait dû. Ainsi, j'étais plutôt asociale, égoïste, capricieuse, têtue, surtout renfermée, car je ne comprenais personne, et j'avais la sensation que personne ne me comprenait. Ni les enfants que je côtoyais, ni les grandes personnes qui semblaient faire du tort à ma mère. Je croulais donc sous ses soucis et les miens. Même l'institutrice s'y était mise. J'étais lente à comprendre, j'écrivais de droite à gauche (il fallait placer un miroir au-dessus de ma feuille pour pouvoir me lire). Elle m'avait donc mise au fond de la classe : "jusqu'à ce que tu sois décidée à faire comme tout le monde" avait-elle ajouté. A l'époque, la dyslexie n'était pas encore bien comprise !

Pendant quelques mercredis, je suis allée chez l'orthophoniste. Malheureusement, les séances étaient onéreuses (pas aussi bien remboursées que maintenant), ma mère avait déjà tant de mal à joindre les deux bouts qu'il a fallu arrêter. C'est seule que j'ai dû me rééduquer. Loin d'être une lumière, j'ai redoublé mon CP. A cela venait se greffer le racisme. Un jour, ma mère m'a retrouvée dans la baignoire en train de me frotter avec une pierre ponce. Je ne veux plus être noire, je ne veux plus que l'on m'appelle la "noire-Aude !" "Tu es différente, sois différente jusqu'au bout, et prouve aux autres que tu es la meilleure", m'a-t-elle suggéré. L'ennui, c'est que je ne le pouvais pas ! A l'école il y avait trop de choses que je ne comprenais pas, qui me bloquaient, alors vint la frustration.

ENFIN UN PAPA...

J'avais 7 ans lorsque ma mère fréquenta un gendarme (de 15 ans son cadet). La perspective d'avoir un papa me plaisait, bien que finalement je ne savais pas tous les bouleversements que cela engendrerait. Tout d'abord un déménagement pour Niort (les Deux Sèvres) et ensuite, le partage de mon centre du monde : ma maman. L'adaptation n'a pas été aisée avec cet homme que je devais appeler papa (je n'y suis jamais parvenu), alors qu'il n'avait que 15 ans de plus que moi. Pour lui : je lui prenais sa femme. Pour moi : il me prenait ma mère. Terrain plus que miné ! Voilà, de surcroît, qu'il était là, tout le temps, qu'il voulait s'occuper de mon éducation, essayer de m'aider à faire mes devoirs alors que j'avais l'habitude de me débrouiller toute seule... Avec lui aussi ça été l'incompréhension. Tout comme je ne comprenais pas leurs disputes répétées. Pour toute explication, ma mère disait : "De toute manière je n'aime pas les hommes". Évidemment, je prenais son parti. Leurs chamailleries m'arrangeaient, car elles me permettaient de récupérer ma mère d'une certaine manière .

Les années ont passé. Il m'était impossible de m'intégrer vraiment quelque part, parce que je me sentais toujours rejetée. Mes parents ne savaient même plus quoi faire de moi. Ils ont bien essayé pour "m'ouvrir" de m'inscrire à la danse, à la patinoire, au scoutisme... Ils ont même voulu m'initier au catéchisme (ils étaient d'origines catholiques, non-pratiquants) mais j'ai catégoriquement refusé. Dieu : non merci ! Je ne savais pas qui Il pouvait bien être, et je pensais que s'il existait un Dieu, le monde ne serait pas comme ça avec tant d'inégalité, d'injustice... D'autre part, à ces cours de catéchisme j'avais aperçu un camarade de classe qui me "collait" beaucoup trop. Moi, les garçons je ne les appréciais pas. Et pour cause : j'avais été violée par mon cousin lorsque j'avais 5/6 ans (lui était pré-adolescent) ; marquée comme au fer rouge, plus les garçons se tenaient loin de moi, mieux je me portais !

DURE DURE LA VIE !

Passant laborieusement de classe en classe, je vivais dans ma bulle, je dormais beaucoup, rêvant d'une vie idéale où, évidemment, j'étais la "plus tout". En 1985, nouveau déménagement, pour Biscarrosse (les Landes) cette fois. Un jour que je sortais du collège je suis allée voir une radio locale, par curiosité. J'y ai rencontré des femmes, notamment Annick, avec qui je me suis liée d'amitié puis fait des émissions. Elle était l'épouse d'un monsieur qui s'appelait Jean-Pierre. A part cette "petite bouffée d'oxygène" qu'était pour moi la radio (ainsi que mon journal intime et le hockey-street) je trouvais la vie insipide, je n'avais aucun but. Avril 1990, l'année de mes 19 ans, je finissais mon BEP de secrétariat : Scolairement, c'était un véritable échec. Sentimentalement, il n'y avait jamais rien eu de sérieux : les garçons me faisaient toujours peur, et je pensais que de toute manière "personne ne pourrait m'aimer". Alors un jour, seule à la maison, j'ai fouillé dans un tiroir, chipé des tranquillisants (obtenus exclusivement sur ordonnance) que ma mère prenait. J'en ai avalé une bonne dizaine... Puis, plus rien. Je me souviens de voix familières, celles des pompiers, et de m'être réveillée entourée de je ne sais plus qui exactement. Tout ce que je sais, c'est que quelques jours après Jean-Pierre est venu me rendre visite.

Je ne l'ai pas accueilli aimablement. Comme j'avais collé sur la porte de ma chambre: "ne pas déranger", sa visite fut inopinée et à mes yeux plus qu'incongrue. "Tu n'as pas vu l'affiche sur la porte ?". "Non", m'a-t-il répondu. Vraisemblablement ça ne l'a pas trop déstabilisé. Si je me souviens bien il a dû aller droit au but, me disant : "Tu sais que Jésus t'aime ?" Scoop ! Il était pasteur ! Voilà qu'il venait me parler de Dieu. C'était bien la dernière chose à laquelle je m'attendais et dont j'avais envie. "Un dieu là-haut qui ne s'occupe pas de moi, ça ne m'intéresse pas", me disais-je. Il a pris un petit livre et m'a lu : "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque, ça peut-être toi, Audrey, croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle" (Jn 3, 16). Il m'a fait ensuite un long discours que j'ai oublié, mais cette phrase que Dieu "donne" m'a interpellée. "Un Dieu qui aime et qui donne son Fils pour que je sois sauvée, je ne comprends pas tout, mais c'est déjà bien, moi qui croyais que pour Dieu il fallait des tas de critères, des tas de normes. Un Dieu qui nous aime tels que nous sommes, c'est bien. Si c'est vrai, ce serait dommage de passer à côté. Alors d'accord, si tu existes, Dieu, je te laisse une chance", ai-je pensé en mon for intérieur.

CASE DÉPART AVEC DIEU

Jean-Pierre a voulu prier, j'ai écouté et accepté dans la foulée son Nouveau Testament. Lorsqu'il est parti, j'ai parcouru l'évangile de Matthieu, puis celui de Jean. "A ceux qui croient il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu et nous le sommes" (Jn 1, 12) est un verset qui m'a beaucoup émue. J'étais bien. Je me suis endormie, faisant pour une fois mes propres rêves et non plus mes films. On vous laisse partir de l'hôpital", à condition que vous alliez voir un psychiatre". J'ai donc fait quelques séances. Cependant, le médecin ne pouvait rien pour moi, car je ne voulais rien dire. Évidemment, je n'avais rien à lui confier : ma vie ne le regardait pas ! Si Dieu existait, Il s'occuperait de moi. Après tout, je lui avais demandé de se révéler à moi !

Mon BEP obtenu, c'était le temps pour moi de partir du nid parental. Mes notes étaient si justes qu'il ne s'offrait, du reste, rien d'autre pour moi après, pas même le Bac pro. L'une de mes tantes m'a gentiment proposé un travail pour août, comme femme de ménage, dans un hôpital (en banlieue parisienne) et un logement pour ce mois-là. Sans hésitation j'ai accepté. Cependant, avant de partir de mon sud-ouest, je voulais saluer Annick et Jean-Pierre pour partager avec eux ma décision. Aussitôt, ce dernier m'a dit qu'il connaissait un foyer chrétien sur Paris. En deux temps trois mouvements, il m'avait réservé une place pour septembre. Pourtant, une fois sur Paris, durant mes heures de pause, je cherchais un foyer d'accueil. "Je veux bien croire en Dieu, mais de là à intégrer un foyer chrétien, pire une église : ça jamais !" Deux semaines après, aucune porte ne s'est ouverte. Je me suis dit que de toute manière, le foyer de Jean-Pierre m'attendait, et qu'il serait plus judicieux de rechercher un travail moins précaire. Ainsi, en début de semaine, je me suis inscrite dans une société intérimaire qui m'a aussitôt prise en affection. Sa responsable avait décidé de me faire acquérir de la vitesse en dactylographie, en attendant une opportunité. Donc, pendant mes heures de pause, j'allais taper à la machine. En fin de semaine, la chance m'a souri ! L'occasion s'est présentée : une mission (qui servait de pré-embauche) comme secrétaire médicale . Aussitôt, j'ai donné ma démission à l'hôpital, j'ai fait mes adieux aux collègues, et aux malades avec qui j'avais un bon contact. Le dernier s'appelait M. Lévy.

Lorsque je lui ai dit : "au revoir", il m'a demandé pourquoi je partais. Je lui ai répondu que j'étais secrétaire de formation, que ce travail-là n'était que provisoire, que je venais de trouver quelque chose dans ma branche. "Ah, mais moi je suis rédacteur en chef, et je recherche une secrétaire. Ça ne vous intéresserait pas d'être secrétaire de rédaction ?" Je ne savais pas trop ce qu'était précisément ce métier, mais, premièrement le "personnage" m'a plu (il aurait pu être mon grand-père), sa femme était fatiguée et je souhaitais sincèrement leur être utile. Deuxièmement, le mot "rédaction" a attiré la journaliste que j'aurais rêvé d'être un jour. Donc, sans hésitation j'ai dit oui. Il m'a donné sa carte avec ses coordonnées, je devais le contacter d'ici trois semaines, date de sa sortie d'hôpital.

MON RÊVE QUI SE RÉALISE

Je l'ai fait, et grâce à lui, j'ai acquis une formation de secrétaire de rédaction/maquettiste au CFPJ (Centre de Perfectionnement des Journalistes de Paris) où l'on entre habituellement avec minimum Bac+4. Un vrai don divin. Pour moi qui voulais voir Dieu de mes yeux, je me suis rendu compte qu'Il pouvait se manifester au travers des circonstances, des gens... Là où certains percevraient le hasard, la chance, c'est "la main de Dieu" que j'ai appris à discerner. Je réalisais combien c'était Lui qui avait disposé, en ma faveur, le coeur de toutes ces personnes que j'ai croisées et qui m'ont donné un petit "coup de pouce".

Après mon contrat de qualification, j'avais un passeport assuré pour d'autres emplois intéressants. Ainsi, j'ai encore navigué, forte de ces expériences. Le côté financier étant tranquille, j'avais la possibilité au foyer d'observer des chrétiens et de poser des questions sur Dieu. J'assistais même au culte "pour voir". Je voulais connaître ce Dieu qui me faisait tant de "clins d'oeil" par ses réponses à mes prières.

Je saisissais que Jésus avait fait quelque chose pour moi, qu'il m'aimait. Par conséquent, très vite, j'ai voulu me faire baptiser. "Je crois et veux le confesser devant les hommes et les dominations célestes, j'ai enfin un but dans ma vie". D'autant que Dieu m'avait baptisée dans le Saint-Esprit (sur mon lit, lisant le chapitre 2 verset 4 des Actes des apôtres, je disais : "Si c'est vrai Seigneur, je veux ça moi aussi"). Plus tard, en lisant la Bible, je suis tombée sur le passage disant que les magiciens, ceux qui s'adonnent à la divination... (Dt 18, 10) étaient en abomination devant Dieu. Sans tarder, j'ai confessé mon péché, demandé pardon d'avoir tiré les cartes.

Par la suite, afin de mieux comprendre la Parole de Dieu, j'ai suivi des cours bibliques. J'étais sincère, mais franchement je ne me voyais pas changer, à mon grand désespoir. "Non, vraiment Seigneur, ma vie n'est pas glorieuse, même encore maintenant". Je souffrais. Néanmoins, il fallait bien continuer à vivre, car j'avais compris que c'était à Dieu de choisir l'heure de mon départ... Alors je m'accrochais à Lui, me repentant de ne pas avoir été au point avec ma mère au téléphone, avec mes collègues de bureau, les gens du foyer... Mais à chaque fois, c'était comme une "mauvaise note".

En 1994, coup de foudre réciproque pour Dominique, un jeune homme de mon église. Un miracle ! Celui de l'amour de Dieu pour ses enfants, qui a en réserve une mine entière de cadeaux pour eux. Nous nous sommes mariés, dès que cela a été possible pour nos familles respectives. Ensuite, il y a eu des hauts et beaucoup de bas. L'envie (simpliste) de divorcer maintes fois, malgré un amour sincère et partagé, malgré tous les signes, les toisons (tel Gédéon Jg 6, 36-39) que j'avais demandées à Dieu et qu'Il m'avait accordées. En fait, nous avons réalisé qu'inconsciemment je reproduisais ce que j'avais observé, vécu chez mes parents, provoquant les disputes. Alors, j'ai demandé pardon à mon époux. Nous nous sommes réconciliés, et ensemble avons crié à Dieu (Ec 4, 12) : la tempête a fait place au calme (Ps 107, 29).

QUELQUE CHOSE M'ÉCHAPPE

Malheureusement, ma vie avec mon Dieu n'était toujours pas ce que je souhaitais. Je ne comprenais pas bien la Bible, en particulier l'Ancien Testament. Quand je trouvais des contradictions, cela me faisait bouder pendant des jours, car mon espoir, l'édifice en route s'effondrait. Je priais : "Seigneur ça ne va pas, ce n'est pas logique". Alors le Seigneur m'envoyait simplement sa paix. Puis un jour, à la bibliothèque de l'église, mon regard s'est posé sur un livre de C. H. Mackintosh (Notes sur le Lévitique). Dieu m'attendait là. Ce fut la révélation.

Oui, j'avais entendu et accepté que Jésus avait porté mes péchés. Oui, j'avais entendu que j'étais morte à moi-même et ressuscitée avec Lui. Néanmoins, je n'avais pas réalisé pleinement ce que tout cela signifiait : l'impact irréversible sur ma vie et pour ma vie. Je n'avais pas compris ce pont parfait, indestructible, qu'était Jésus entre Dieu et moi. Le droit que j'avais, malgré moult faiblesses, de m'adresser à mon Père céleste. Mes erreurs, mes "bulles" n'altéraient en rien l'amour de Dieu à mon égard (Ep 3, 18) ! J'avais (et j'aurai encore) des "mauvaises notes", mais Jésus, à la croix, avait eu 20/20 (Es 44, 22, Col 2, 14). Donc unie à Lui (Ro 3, 20, Ga 2, 16), plus rien désormais ne pourrait me séparer de l'amour de mon Papa céleste ! Il me connaît, m'accepte telle que je suis, Il n'apprend rien de moi (Ps 139, 13).

Cet ouvrage m'a permis de comprendre le lien entre l'Ancien Testament et le Nouveau (Col 2, 17). Que derrière les sacrifices divers, c'était Jésus qu'il fallait voir (Jn 1, 36). Si je ne captais pas "la pensée divine", c'est parce ce que je lisais toujours au premier degré, littéralement, alors que j'ai appris, avec cet auteur, à avoir la vision symbolique, spirituelle (Jn 4, 24) qu'il y avait derrière toutes les instructions, notamment dans le livre du Lévitique. J'ai enfin compris combien l'Israël de l'Ancien Testament était physiquement ce que nous sommes aujourd'hui spirituellement. Combien je comprends alors qu'ils peuvent être nombreux nos pauvres petites idoles, nos pauvres petits dieux à déboulonner (Ex 34, 13, Es 45, 18). Ils peuvent se nommer : argent, réputation, carrière professionnelle, ou encore se cacher derrière l'admiration démesurée pour une actrice, une parente, un enfant... Combien c'est afin de nous protéger que Dieu désire être le premier à régner sur nos coeurs. Il est jaloux de nous comme une mère avec son enfant (Ex 34, 14).

LA BIBLE : UN LIVRE QUI S'ÉTUDIE

A présent, j'étudie la Bible avec méthode. Finie l'ouverture au "petit bonheur la chance". Il m'aura fallu presque 10 ans pour être bien certaine que je n'avais pas fait fausse route, mais je suis sûre, après tout ce que j'ai vu dans ma vie, que Dieu existe, qu'Il s'est révélé en Jésus. Qu'il m'a créée, qu'Il m'aime comme je suis, et que je n'ai rien à prouver à qui que ce soit. Quelle libération ! Alléluia ! J'ai pris, à jamais, son joug et son fardeau. En effet, ils sont "doux et léger" (Mt 11, 30). Même si ma vie n'a pas été parsemée de roses, je réalise pleinement que les circonstances, aussi difficiles qu'elles ont été, m'ont fait m'incliner devant mon Père céleste, et c'est là l'essentiel. Abandonnée, adoptée, une enfance et une scolarité chaotique ; un parcours professionnel mouvementé, et enfin un mari formidable : assurément Dieu avait son plan. Dieu avait Ses projets de paix pour moi (Jr 29, 11).

"Je sais en qui je crois", et je pourrai avec foi indiquer le chemin à mes deux enfants. Il y a quelque temps encore, "j'espérais" que ce soit "la bonne direction". Cependant, faute de connaissance, je sentais ma foi mourir à petit feu (Os 4, 6). L'espérance est une chose, la ferme assurance en est une tout autre (Hb 11, 1). Jésus a dit : "Je suis le chemin, la vérité, la vie" (Jn 14, 6). Être en Jésus, c'est bien être sur le chemin de la vérité, et donc du Père qui donne la vie. Bien que je ne sois toujours pas parfaite, non seulement je sers mon Dieu avec ce que je suis (Mt 25, 22), mais encore je sais que mon Père, mon Frère (Ro 8, 29), que les circonstances permises dans ma vie (Ro 8, 28) travaillent ensemble à mon éducation, à ma construction, afin qu'un jour Il puisse me dire : "Viens, Audrey, rentre à la maison". :-)
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