Caché en Christ
C'est avec une très grande joie, et une très grande tristesse... tout entremêlées, que je désire partager avec vous mon témoignage.
La très grande joie vient de ce que Dieu a manifesté Sa vie et Sa puissance pour me sauver, pour me délivrer du mal, pour m'arracher à ce monde de ténèbres et de mensonge. La tristesse est causée par le souvenir douloureux de ce que j'ai fait pour crucifier le Seigneur Jésus, car c'est pour mes péchés qu'Il a tant souffert jusqu'à en mourir sur la croix! Il a pris ma condamnation! Comment puis-je douter de Son amour pour moi? Et comment, aussi, ne pas prendre au sérieux un Dieu qui n'a pas hésité à sacrifier Son Fils unique, afin que Sa justice et Son amour soient entièrement satisfaits? Si ce Dieu me dit qu'Il m'aime, pourquoi ne le croirais-je pas?
J'étais de ceux que le monde ne considère pas comme du monde. J'étais adonné aux sciences de spiritisme et d'astrologie, à la drogue et à la prostitution (qui vont souvent de pair). Mes dieux étaient mes amis. Que dire de plus? Je marchais en tout selon ma propre volonté. Enfant de rébellion, j'avais le meurtre dans le coeur (mon plus grand désir, à l'époque, était d'être recruté par le FLQ, mouvement terroriste au Québec). Comment aurais-je pu être davantage l'ennemi de Dieu? Je dis souvent aux gens de ne pas regarder à eux-mêmes, de fixer les regards sur Christ. En vous, il n'y a rien de bon à espérer (tout comme Paul disait qu'il n'y avait rien de bon en lui). Mais en Christ, il y a tout ce qui est agréable! Ne perdez pas de temps à admirer votre nombril. Ce n'est pas beau! Et le mien non plus.
Ma seule "faiblesse", à l'époque, est que je souffrais d'anxiété. J'avais une peur maladive de la solitude. Je ne pouvais pas supporter le silence plus de 2 ou 3 secondes. Le Seigneur s'est servi de cette faiblesse pour m'attirer à Lui.
Depuis quelque temps, un adepte des "enfants de Dieu" (secte pernicieuse qui se sert de Dieu pour satisfaire leurs désirs et leurs appétits sexuels) se promenait dans le voisinage. Il annonçait l'évangile (beau moyen pour recruter ses victimes). Comme je voyais sa marche, je ne l'écoutais pas trop, car je pensais que ce qu'il affirmait du salut de Dieu offert dans la Personne de Jésus, ne pouvait pas être vrai. Sa fiancée (eh oui, il en avait une qui souffrait plus que les autres...) m'invita un soir à aller à une réunion chrétienne. Comment était-elle au courant de cette réunion, je ne sais pas. D'autant plus que ce n'était pas une réunion de la secte de son fiancé, mais une réunion de chrétiens évangéliques. J'ai tout de suite dit que j'avais des choses beaucoup plus intéressantes à faire, des gens beaucoup plus "vivants" à voir, et je me suis mis à la recherche de mes amis. Le Seigneur a mis Sa main toute puissante. Lui avait décidé autrement pour moi. Ce soir-là, je n'ai jamais trouvé personne! Et je vous dis que ma liste de contacts était très impressionnante. L'anxiété commençait à me gagner...
L'autre était là, et attendait... Finalement, j'ai accepté son invitation, et je suis allé à cette fameuse réunion... Je ne peux pas expliquer la confrontation qui s'ensuivit. Un Dieu avec un être humain.... il n'y a pas de mesure commune. On peut dire que je me suis débattu comme un beau diable.... figure de style, évidemment... ou peut-être pas tant que ça! Ce n'est pas à cette réunion du 8 février 1978 que j'ai accepté Christ comme mon Sauveur personnel. C'est là que je me suis battu! Je ne pouvais résister devant l'intelligence de ce Dieu qui connaissait mon âme dans ses moindres recoins, aucune cachette possible. C'est vous dire combien Il m'a touché! Chez moi, ou ce que j'appelais chez moi, une chambre d'hôtel minable, je me suis mis à lire l'évangile de Luc. C'est au chapitre 7:36-50 que je me suis avoué vaincu. S'il y avait espoir pour une femme comme ça, il devait bien y en avoir pour moi! L'amour de Christ m'a vaincu, mieux qu'une balle peut tuer.
Je ne suis pas sorti de ma chambre de la semaine. Je suis resté seul, sans musique, sans ami ,et j'ai lu... j'ai bu à la fontaine d'eau vive toute la semaine, sans presque dormir... La semaine suivante, personne n'a dû me forcer pour que je retourne à la réunion. J'y suis allé seul, et tout le monde a remarqué le changement.
La semaine d'après, je n'y suis pas retourné. Le Seigneur, connaissant ma faiblesse, devait m'instruire, et tout comme Il a isolé Paul pendant 14 ans pour le former, Il m'a envoyé à Edmonton en Alberta, dans un endroit où on ne parlait pas ma langue, et où je ne connaissais personne. Le Seigneur m'y avait trouvé un emploi. Et comme les choses étaient ainsi, quand je ne travaillais pas, je lisais et je priais. J'écrivais aux frères que j'avais rencontré quand j'avais des questions. Ce que je ne savais pas, c'est que mes questions les encourageaient, parce qu'ils savaient qu'il n'y avait que Dieu pour me les souffler, Lui seul pouvait me guider là où j'étais.
Quelques mois plus tard, je suis revenu dans mon coin. Le lien si puissant qui me reliait à mes anciens amis était brisé. Le silence était devenu mon meilleur ami, et le Seigneur mon seul Soutien.
Voilà donc ce qui a trait à ma rencontre avec Christ et mes premiers pas en Lui. Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts. J'ai passé une période de révolte intens, où alors que je me croyais seul, le Seigneur m'a enseigné les leçons qui me servent aujourd'hui à encourager et exhorter mes frères et soeurs en Christ. Je pourrais résumer ma vie avec le Seigneur par un seul mot: CONFIANCE. Non pas la mienne, mais la Sienne! Car Il est demeuré fidèle, quand je ne l'étais pas. Il a toujours pris soin de moi, même quand je ne le voyais pas. Il m'a toujours protégé, même quand je me croyais seul. Il m'a toujours soutenu, même quand je L'oubliais et que je me décourageais. Ce que je n'avais jamais connu, Il me l'a appris. Je peux placer ma confiance entière en une personne: Jésus, mon Seigneur! Bien des gens m'ont déçu, sinon tous, mais jamais Christ. J'ai bien conscience de ne pas avoir toujours été à la hauteur de la situation, mais Il a toujours été beaucoup plus haut qu'elle, et Il a toujours mis Sa main protectrice, même quand je ne la discernais pas. J'ai appris une chose qui m'est précieuse: quand on ne s'appuie pas sur Lui, la première chose que l'on perd quand il y a des problèmes, c'est notre discernement, la capacité de "voir" et de "comprendre" ce que le Seigneur nous présente. C'est alors que nous commençons à errer, à essayer toutes sortes de moyens pour "régler" le problème, et plus nous essayons, plus nous nous enfonçons. Le Seigneur attend simplement que nous venions à Lui tels que nous sommes, sans histoires, sans débats. Alors, méfions-nous de nous-mêmes. Le coeur est tortueux par-dessus tout. Qui peut le connaître? Le Seigneur seul - Jérémie 17:9-10.
La très grande joie vient de ce que Dieu a manifesté Sa vie et Sa puissance pour me sauver, pour me délivrer du mal, pour m'arracher à ce monde de ténèbres et de mensonge. La tristesse est causée par le souvenir douloureux de ce que j'ai fait pour crucifier le Seigneur Jésus, car c'est pour mes péchés qu'Il a tant souffert jusqu'à en mourir sur la croix! Il a pris ma condamnation! Comment puis-je douter de Son amour pour moi? Et comment, aussi, ne pas prendre au sérieux un Dieu qui n'a pas hésité à sacrifier Son Fils unique, afin que Sa justice et Son amour soient entièrement satisfaits? Si ce Dieu me dit qu'Il m'aime, pourquoi ne le croirais-je pas?
J'étais de ceux que le monde ne considère pas comme du monde. J'étais adonné aux sciences de spiritisme et d'astrologie, à la drogue et à la prostitution (qui vont souvent de pair). Mes dieux étaient mes amis. Que dire de plus? Je marchais en tout selon ma propre volonté. Enfant de rébellion, j'avais le meurtre dans le coeur (mon plus grand désir, à l'époque, était d'être recruté par le FLQ, mouvement terroriste au Québec). Comment aurais-je pu être davantage l'ennemi de Dieu? Je dis souvent aux gens de ne pas regarder à eux-mêmes, de fixer les regards sur Christ. En vous, il n'y a rien de bon à espérer (tout comme Paul disait qu'il n'y avait rien de bon en lui). Mais en Christ, il y a tout ce qui est agréable! Ne perdez pas de temps à admirer votre nombril. Ce n'est pas beau! Et le mien non plus.
Ma seule "faiblesse", à l'époque, est que je souffrais d'anxiété. J'avais une peur maladive de la solitude. Je ne pouvais pas supporter le silence plus de 2 ou 3 secondes. Le Seigneur s'est servi de cette faiblesse pour m'attirer à Lui.
Depuis quelque temps, un adepte des "enfants de Dieu" (secte pernicieuse qui se sert de Dieu pour satisfaire leurs désirs et leurs appétits sexuels) se promenait dans le voisinage. Il annonçait l'évangile (beau moyen pour recruter ses victimes). Comme je voyais sa marche, je ne l'écoutais pas trop, car je pensais que ce qu'il affirmait du salut de Dieu offert dans la Personne de Jésus, ne pouvait pas être vrai. Sa fiancée (eh oui, il en avait une qui souffrait plus que les autres...) m'invita un soir à aller à une réunion chrétienne. Comment était-elle au courant de cette réunion, je ne sais pas. D'autant plus que ce n'était pas une réunion de la secte de son fiancé, mais une réunion de chrétiens évangéliques. J'ai tout de suite dit que j'avais des choses beaucoup plus intéressantes à faire, des gens beaucoup plus "vivants" à voir, et je me suis mis à la recherche de mes amis. Le Seigneur a mis Sa main toute puissante. Lui avait décidé autrement pour moi. Ce soir-là, je n'ai jamais trouvé personne! Et je vous dis que ma liste de contacts était très impressionnante. L'anxiété commençait à me gagner...
L'autre était là, et attendait... Finalement, j'ai accepté son invitation, et je suis allé à cette fameuse réunion... Je ne peux pas expliquer la confrontation qui s'ensuivit. Un Dieu avec un être humain.... il n'y a pas de mesure commune. On peut dire que je me suis débattu comme un beau diable.... figure de style, évidemment... ou peut-être pas tant que ça! Ce n'est pas à cette réunion du 8 février 1978 que j'ai accepté Christ comme mon Sauveur personnel. C'est là que je me suis battu! Je ne pouvais résister devant l'intelligence de ce Dieu qui connaissait mon âme dans ses moindres recoins, aucune cachette possible. C'est vous dire combien Il m'a touché! Chez moi, ou ce que j'appelais chez moi, une chambre d'hôtel minable, je me suis mis à lire l'évangile de Luc. C'est au chapitre 7:36-50 que je me suis avoué vaincu. S'il y avait espoir pour une femme comme ça, il devait bien y en avoir pour moi! L'amour de Christ m'a vaincu, mieux qu'une balle peut tuer.
Je ne suis pas sorti de ma chambre de la semaine. Je suis resté seul, sans musique, sans ami ,et j'ai lu... j'ai bu à la fontaine d'eau vive toute la semaine, sans presque dormir... La semaine suivante, personne n'a dû me forcer pour que je retourne à la réunion. J'y suis allé seul, et tout le monde a remarqué le changement.
La semaine d'après, je n'y suis pas retourné. Le Seigneur, connaissant ma faiblesse, devait m'instruire, et tout comme Il a isolé Paul pendant 14 ans pour le former, Il m'a envoyé à Edmonton en Alberta, dans un endroit où on ne parlait pas ma langue, et où je ne connaissais personne. Le Seigneur m'y avait trouvé un emploi. Et comme les choses étaient ainsi, quand je ne travaillais pas, je lisais et je priais. J'écrivais aux frères que j'avais rencontré quand j'avais des questions. Ce que je ne savais pas, c'est que mes questions les encourageaient, parce qu'ils savaient qu'il n'y avait que Dieu pour me les souffler, Lui seul pouvait me guider là où j'étais.
Quelques mois plus tard, je suis revenu dans mon coin. Le lien si puissant qui me reliait à mes anciens amis était brisé. Le silence était devenu mon meilleur ami, et le Seigneur mon seul Soutien.
Voilà donc ce qui a trait à ma rencontre avec Christ et mes premiers pas en Lui. Depuis, bien de l'eau a coulé sous les ponts. J'ai passé une période de révolte intens, où alors que je me croyais seul, le Seigneur m'a enseigné les leçons qui me servent aujourd'hui à encourager et exhorter mes frères et soeurs en Christ. Je pourrais résumer ma vie avec le Seigneur par un seul mot: CONFIANCE. Non pas la mienne, mais la Sienne! Car Il est demeuré fidèle, quand je ne l'étais pas. Il a toujours pris soin de moi, même quand je ne le voyais pas. Il m'a toujours protégé, même quand je me croyais seul. Il m'a toujours soutenu, même quand je L'oubliais et que je me décourageais. Ce que je n'avais jamais connu, Il me l'a appris. Je peux placer ma confiance entière en une personne: Jésus, mon Seigneur! Bien des gens m'ont déçu, sinon tous, mais jamais Christ. J'ai bien conscience de ne pas avoir toujours été à la hauteur de la situation, mais Il a toujours été beaucoup plus haut qu'elle, et Il a toujours mis Sa main protectrice, même quand je ne la discernais pas. J'ai appris une chose qui m'est précieuse: quand on ne s'appuie pas sur Lui, la première chose que l'on perd quand il y a des problèmes, c'est notre discernement, la capacité de "voir" et de "comprendre" ce que le Seigneur nous présente. C'est alors que nous commençons à errer, à essayer toutes sortes de moyens pour "régler" le problème, et plus nous essayons, plus nous nous enfonçons. Le Seigneur attend simplement que nous venions à Lui tels que nous sommes, sans histoires, sans débats. Alors, méfions-nous de nous-mêmes. Le coeur est tortueux par-dessus tout. Qui peut le connaître? Le Seigneur seul - Jérémie 17:9-10.