Et si nous nous mettions en colère ?

Et si nous nous mettions en colère ?

Existe-t-il dans votre vie des situations qui vous excédent et vous mettent hors de vous ? Alors tant mieux, car vous êtes un bon candidat pour la victoire que le Seigneur veut vous voir obtenir.

Voyez-vous, il est bon d'apprécier ce qui est à nous sur le moment et de ne pas être d'éternels insatisfaits, mais il est bon aussi de se mettre en colère contre certaines situations douloureuses qui persistent puis aspirer à recevoir du Seigneur le meilleur.

Il arrive qu'une personne ne connaisse pas le salut du Seigneur parce qu'elle tolère les situations déplaisantes. Ainsi, il permettra aux situations inconfortables de monter en crescendo au point où la souffrance sera telle que nous ne serons plus en mesure de la supporter. Il fera en sorte que nous en soyons dégoûtés au plus haut point afin que nous acceptions enfin de nous tourner vers lui pour mieux.

Comme le disait Yvan Castanou, un prédicateur africain, « Vous n'êtes pas Kiabi, la mode à petit prix. Vous méritez mieux ».

Anne, la maman du prophète Samuel, était l'une des deux épouses d'un homme nommé Elkana. Sa seconde épouse, Penina, était féconde et avait beaucoup d'enfants, tandis qu'Anne était stérile. Penina était une femme méchante et se moquait continuellement d'Anne car elle ne pouvait pas concevoir. Ce qui attrista beaucoup cette dernière.

La douleur provoquée par le harcèlement moral chez Anne fut tel qu'elle se tourna vers l'Éternel de tout son cœur pour qu'il lui permette enfin de concevoir. Et gloire à Dieu, le Seigneur l'a exaucé et elle devenue l'heureuse maman de Samuel.

Ce qu'il faut retenir de cette histoire est que Dieu a utilisé la méchante Penina pour pousser Anne à se tourner vers lui. Pendant longtemps, Anne tolérait sa condition, alors que Dieu voyait tellement plus pour sa vie. Ainsi, la pression et la douleur furent telles qu'elle se décida enfin de se tourner vers lui pour la guérir de sa stérilité.

Trop souvent, nous tolérons les mauvaises situations, que nous abordons avec philosophie. Certains diraient « C'est une écharde dans ma chair pour m'apprendre à rester humble », « Je garde ma joie dans la souffrance, c'est un témoignage à la gloire de Dieu », ou encore « Dieu permet cela afin de m'enseigner une leçon ».

Nous passons tous par des épreuves et des souffrances, mais cela ne signifie pas que l'on ne puisse pas en sortir.

D'autre part, Dieu est glorifié et devient réel dans la pensée d'un non chrétien lorsque le Seigneur est puissamment et surnaturellement intervenu dans notre vie.

Des hommes ont demandé un jour à Jésus au sujet d'un homme aveugle « Seigneur, est-ce dû aux péchés de ses parents ? ». Mais Jésus leur a dit « non, mais c'est afin que les œuvres de mon père soient manifestées ». Dieu était glorifié par la guérison de cet homme qui était sur le point de venir (Jean 9.1-2).

Ainsi, comment Dieu va-t-il se glorifier dans votre vie ?
En vous manifestant sa grâce et sa bonté ! Mais cela ne se fera pas sans votre permission, qui consiste à vous révolter contre ce que le diable fait dans votre vie.

A vrai dire, Dieu nous a déjà bénis et nous entrons dans un combat qui est gagné d'avance, mais nous devons faire notre part et nous lever avec détermination et agressivité.

Dieu avait dit aux hébreux qu'il leur avait livré Canaan, mais ils devaient faire leur part et prendre les armes. Seulement, ils manquèrent d'agressivité et de volonté, en laissant des autochtones demeurer. Josué leur dit :

Canaan, appelée aussi « la terre promise », est un symbole des promesses et des bénédictions de Dieu. Nous pourrions tout aussi bien paraphraser :

• Combien de temps vas-tu tolérer cette maladie ?
• Combien de temps vas-tu tolérer cette relation abusive ?
• Combien de temps vas-tu tolérer cette misère financière ?
• Combien de temps vas-tu accepter de vivre dans un quartier où il y a autant de délinquance ?

Mes amis, autant il y a de mauvaises colères, autant il y en a de bonnes. Il est bon de se mettre en colère et de dire : « Cela suffit. A partir de maintenant, je m'attends à recevoir de la part de mon Seigneur une meilleure condition. Je vais en sortir plus que vainqueur »

On peut dire qu'il y eut une conversion chez Anne. Elle vivait autrefois dans le manque et l'insatisfaction, mais elle finit par entreprendre de connaître Dieu comme celui qui pouvait la bénir. Après avoir enfanté Samuel, vous découvrirez qu'elle eut plein d'autres enfants. Il y eut ainsi un avant et un après. Il y eut la Anne improductive, spirituellement parlant, puis la Anne dont le quotidien était marque par des constantes victoires dans son domaine de prédilection.

Bien des chrétiens sont convertis à Jésus, mais ils ne se sont pas encore convertis à une vie de percées et de victoires.

Il nous faut, comme Anne, nous convertir à cette vie-là, comme ce fut le cas d'Anne.

Aussi, devant les adversités, ne vous retournez pas contre Dieu, comme Penina a essayé avec Anne. Celle-ci l'a poussa à bout pour l'amener à se révolter contre Dieu.

Dieu n'est pas celui qui provoque tous ces malheurs dans notre vie. Bien au contraire, il veut nous en sortir et attend un mouvement de notre part. Satan est venu pour voler, égorger, détruire, tandis que Jésus est venu pour que ses brebis aient la vie en abondance (Jean 10.10).