Deux jeunes convertis chrétiens battus par des extrémistes hindous et... jetés en prison
Comme les deux jeunes nouveaux chrétiens sont restés fermes dans la foi et sous les coups, cette bande de voyous les a traînés au commissariat de police le plus proche
Sympas les “jeunes” du Bajrang Dal, n'est-ce pas ?
Les agressions perpétrées par des extrémistes hindous contre les chrétiens dans le Karnataka ne cessent de se multiplier. Les autorités ferment les yeux. Il faut dire que les gros bataillons d'électeurs sont manipulés par les extrémistes hindous. Ceci doit expliquer cela. Et réciproquement.
Asia News rapporte aujourd'hui une nouvelle agression d'extrémistes hindous contre des chrétiens.
Bashker Naik (20 ans) et Hemanth Naik (20 ans) sont originaires du village de Mank (district de Kanara Nord) et ont été employé pendant un an dans une entreprise privée d'Udupi. Voici environ six mois, ces deux hindous se sont convertis au christianisme. Le 7 septembre dernier, ils sont rentrés au village mais des militants du Bajrang Dal (l'organisation de jeunesse ultra-violente du parti nationaliste hindou Vishwa Hindu Parishad) ayant appris leur conversion ont commencé à les insulter avant de les rouer de coups pour les faire revenir à l'hindouisme. Comme les deux jeunes nouveaux chrétiens sont restés fermes dans la foi et sous les coups, cette bande de voyous les a traînés au commissariat de police le plus proche où, accusés de “prosélytisme” par leurs agresseurs, ils ont jetés en cellule et y sont encore aux dernières nouvelles.
Sympa le fanion du Bajrang Dal ?
De nombreux sondages en Inde montrent que l'opinion publique est globalement hostile au Bajrang Dal, et même une large majorité pour sa dissolution.
Curieusement, on peut lire sur le site internet du Bajrang Dal cette incroyable profession de foi : « Le Bajrang Dal n'est contre aucune religion. Il reconnaît respecter la foi des autres peuples (...) Il n'adhère pas à la violence et à des actes illégaux ». Il faudrait que ses militants du village de Mank apprennent à lire.
Daniel Hamiche