La guérison du paralytique a Béthesda

Un texte de Michael Williams
INTRODUCTION

Cette histoire, qui se joue à Jérusalem, n'est mentionnée que dans l'Évanglie de Jean. Elle a lieu lors d'une fête: “il y eut une fête des Juifs” - probablement Purim - fin février/début mars - commémoration de la libération des Juifs de la mort que leur avait préparée Haman, du temps de la reine Esther: fête très joyeuse où on se donnait des cadeaux. Mais l'homme de notre histoire n'a rien à fêter. Il ne se trouvait pas à la fête, mais à Béthesda, auprès du “grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques”.

D'abord, le lieu nous est décrit: près de la porte des brebis, construite par Néhémie

1 Eliaschib, le souverain sacrificateur, se leva avec ses frères, les sacrificateurs, et ils bâtirent la porte des brebis. Ils la consacrèrent et en posèrent les battants; ils la consacrèrent, depuis la tour de Méa jusqu'à la tour de Hananeel.


en face de la montagne des Oliviers, à côté du temple: porte par laquelle on amenait les troupeaux jadis, pour paître sur la montagne des Oliviers. (Aujourd'hui cette porte s'appelle la porte des lions, ou la porte de St. Étienne); Béthesda = “maison de charité” - lieu où on reçoit la grâce, c.à.d. où on ne traite pas selon la justice. Les 5 portiques à Béthesda offraient un vrai panorama de la souffrance humaine: des cas désespérés, pour qui aucun secours médical ne pouvait être apporté, des patients en phase terminale, des gens pour qui le monde ne pouvait plus rien faire, pour qui la société n'avait plus de solutions ni de réponses. Les patients de Béthesda attendaient seulement: pas d'opérations, pas de traitements, pas de médicaments. Leur seul et unique espoir était un miracle. La raison d'ailleurs pour laquelle ils étaient à Béthesda était la présence d'une piscine:

2 Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. 3 Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau; Lire la suite


Voici un des versets de la Bible qui donne lieu à des controverses: quelle explication scientifique peut-on donner à cela? Des sources souterraines? De l'eau gazeuse? Mais même de telles explications dites scientifiques n'expliquent pas : “était guéri, quelle que fût sa maladie”! D'autres prétendent que ce qui se passait à Béthesda n'était pas un miracle divin, mais de l'occultisme! L'ange serait un démon! Cette théorie me semble encore plus difficile à croire. Pourquoi le diable guérirait-il des malades? Et, s'il le faisait, pourquoi permettrait-il que le Seigneur en reçoive l'honneur? Restons sur la Parole de Dieu. Nous n'avons pas besoin de tout comprendre.

Nous pouvons croire sans comprendre. Il n'est pas nécessaire de comprendre comment le miracle s'opérait pour apprendre la leçon de ce qui se passait: Lorsque Dieu agit, jetons-nous alors immédiatement dans le bain! Sinon, nous risquons de manquer la bénédiction. Exemple: Caïn: Il avait l'occasion de se repentir, mais au lieu de la saisir, il tua son frère Abel; les vierges folles: Veillons à ce que nos lampes soient toujours remplies ... J'ai visité Béthesda: Même encore aujourd'hui les ruines sont  impressionnantes, et il y a en effet de la place pour “un grand nombre de malades”.

1. UN MALADE INCURABLE

Jésus entre à Béthesda, et Se sent attiré vers un malade en particulier. Que savons-nous de lui?

a) anonyme: Nous ignorons son nom, son âge, sa situation familiale, sa profession, de quelle maladie il souffrait et ce qui en était la cause. Nous savons seulement qu'il était malade depuis 38 ans - la plus grande partie de sa vie qu'il avait donc passée à Béthesda

2 Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. 3 Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau; Lire la suite

 
et qu'il ne pouvait pas se déplacer

2 Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. 3 Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l'eau; Lire la suite


b) sans ressources: Le paralytique n'avait ni famille ni ami pour s'occuper de lui. Il devait se défendre tout seul. Il paraît qu'à Béthesda c'était chacun pour soi. Peut-être y a-t-il quelqu'un ici qui dit: “Je le comprends ... Je suis seul moi aussi ... Bonne nouvelle: Jésus aide ceux qui sont sans appui!

c) trop tard: C'était un homme qui était toujours en retard! Il n'arrivait jamais à temps. Connaissez-vous des gens comme ça? Arriver trop tard peut avoir des conséquences tragiques, comme à Béthesda. Après le retour de Jésus sur les nuées et l'enlèvement de Son église, il y en aura beaucoup qui viendront - mais trop tard - ceux qui avaient l'intention de se convertir et de donner leur coeur au Seigneur, mais qui ont toujours remis leur décision. Leurs amis et parents seront enlevés, à la rencontre du Seigneur dans les airs, mais eux, ils seront laissés ici-bas dans la grande tribulation. Pourquoi? Parce qu'ils ont trop tardé! Ne tardons pas:
 
36 Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.


Nous ne savons pas quand le Seigneur revient; si ce culte sera le dernier - notre dernière occasion de nous consacrer au Seigneur.

2 Car il dit : Au temps favorable je t'ai exaucé, Au jour du salut je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut.


N'arrivons jamais trop tard. Ne remettons jamais à demain ce qui peut se pardonner, se rectifier aujourd'hui. Cet homme était toujours en retard pour recevoir un miracle de Dieu. Chaque fois que l'ange agitait la piscine, un autre le devançait. Il voyait le mouvement à distance; il entendait d'autres en parler, mais il restait spectateur au lieu de participer lui-même. Il voulait bien, mais il venait toujours trop tard. D'autres guérissaient, pas lui. 

d) sans espérance: C'était un homme qui avait déjà accepté sa situation. Il ne voulait plus qu'on lui promît quelque chose. Au début il avait souvent espéré, mais il avait été déçu tant de fois qu'il n'osait  plus espérer.

e) négatif: il sait exactement ce qui ne se passe pas: “je ne peux pas”; “d'autres, mais pas moi”.

2. LE SEIGNEUR 

Cette histoire forme une litanie de misère. Béthesda fut un lieu de misère. Mais en

6 Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?


la Miséricore en Personne entre dans ce lieu de misère. Jésus, à Jérusalem, ne Se rendait pas au palais, mais à l'hôpital! Luc.5:32 “Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.”

a) Jésus le voit: l'homme que personne ne regardait, que chacun avait déjà abandonné. Jésus voit chacun - y compris ceux qui attendent un miracle depuis des années: miracle de guérison, que des enfants se convertissent, qu'une situation s'arrange ... qui ont prié, espéré depuis de longues années. Même ceux qui ont déjà perdu tout espoir. Écoutez, frères et soeurs:

27 Jésus répondit : Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.


b) Jésus le voit couché: Jésus voit notre vraie condition. Jésus voit tous les “cas-Béthesda””: Hébr.4:15a “nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses”. Jésus Se sent attiré vers les misérables; Il sent comme eux; Il les comprend.

c) Jésus savait que cet homme se trouvait là depuis longtemps. Jésus a la vision divine. Il sait tout sur nous: notre passé, nos péchés, nos défauts, mais aussi nos désirs, nos ambitions, nos espoirs. Mais ce qui est important, ce n'est pas seulement que Jésus nous voie, c'est aussi la manière dont Il nous regarde. Car Jésus ne nous regarde pas comme les gens, mais comme Dieu nous voit. Et là où les gens disent: “cas-Béthesda”, sans espoir, impossible, inchangeable, incorrigible, incurable ...”, Jésus ne voit jamais de cas désespérés!

26 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?


16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.


43 Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.


Quel que soit le péché, Il invite:

18 Venez et plaidons ! dit l'Eternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; S'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine.
 

9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

 
Quel que soit le besoin ou la maladie, Jésus a tout payé à la croix du Calvaire, par Son sang:

5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.


d) “Veux-tu être guéri?” Question étrange! Quel malade ne veut pas être guéri? Surtout lorsqu'on a été malade si longtemps. Mais Jésus savait que certains préfèrent se servir de leur maladie au besoin comme excuse pour ne pas travailler, ou comme moyen de s'assurer de la pitié ou de l'attention. Il y a des gens qui sont heureux uniquement quand ils sont malheureux!

“Veux-tu être guéri?” Jésus dessine un tout nouveau portrait pour cet homme. Il s'est toujours vu comme un cas désespéré, comme un malade incurable. Mais tout d'un coup Jésus parle de guérison: idée qui lui était tout à fait étrange, même impossible! Jésus le voyait là, couché, mais pas  incurable. Où nous voyons un paralytique, Jésus voit un homme marcher! Où nous voyons un cas désespéré, Jésus voit un miracle. Où nous voyons un homme qui n'a plus rien à attendre de la vie, Jésus voit un avenir merveilleux! Est-ce que vous vous regardez, et dites: “C'est fini pour moi; je n'ai plus rien à attendre? Est-ce que d'autres disent: “Pauvre homme, pauvre femme, on ne peut plus rien faire pour lui/elle”? Cet après-midi, Jésus vous dit: “Veux-tu être guéri?”

“Veux-tu être guéri?” Question étrange - mais nécessaire, car Jésus ne fait rien sans que nous le voulions. Son pardon, la guérison, la délivrance ne viennent jamais automatiquement. Nous devons toujours demander et recevoir. Je crois en un Seigneur Qui ne regarde jamais une personne ni une situation et Qui soupire: “impossible”, mais un Seigneur Qui pardonne, guérit, délivre, si nous le voulons. La question n'est pas: “Est-ce que Dieu le veut?”, mais: “Veux-tu ...?”

e) “Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.”
Jésus donne 3 commandements au malade. Il détermine comment, quand, et qui Il touche. Si nous voulons un miracle, nous devons Le laisser faire. La raison pour laquelle nous ne recevons pas de miracles, c'est parfois que nous voulons décider nous-mêmes quand et comment . Nous croyons, mais nous avons des idées préconçues. Jésus donne 3 ordres au paralytique: “Lève-toi, prends ton lit, et marche.” Celui-ci aurait pu refuser, rester couché, penser: “Cela n'a jamais réussi dans le passé, pourquoi maintenant?” ou “Cela n'est pas la manière habituelle de guérir à Béthesda. Il ne devrait pas me dire: “Lève-toi, prends ton lit, et marche.”, mais m'aider à être le premier à sauter dans la piscine! Mais Jésus n'a pas besoin de piscine. Jésus n'a pas besoin d'attendre que l'eau s'agite. Jésus ne lui dit pas: “Je t'aide”, mais:

i. “Lève-toi”, ne reste pas couché, dans ton besoin; change d'attitude; ne crois plus que tu sois un cas désespéré, qu'il n'y ait plus d'espoir ni d'avenir pour toi; crois avec Paul:

13 Je puis tout par celui qui me fortifie.


ii. “Prends ton lit”: finis avec ce qui t'a tenu lié toutes ces années. Et non: “laisse ton lit là “ - réserve ta place pour le cas où le miracle ne réussirait pas; alors tu pourras toujours retourner à ta vie de paralytique”. Jésus ne donne pas de solution temporaire à nos besoins, mais un pardon, une guérison, une délivrance totale. On n'a plus besoin du lit!
iii. “Marche”: ordre impossible à un paralytique. Vous semble-t-il que ce que le Seigneur vous demande est impossible? Si Jésus dit que vous le pouvez, alors vous le pouvez! V.9 Vous le pouvez, mais vous devez bien le faire vous-même!

CONCLUSION

La réaction du paralytique: Ce n'est pas: “je préfère ma manière à moi”; “je préfère attendre que l'ange agite l'eau”; “je ne le crois pas”, mais:  “aussitôt ... “  et après sa guérison, il suit le Seigneur (beaucoup ne le font pas ..., comme les 9 lépreux). Avant cela il ne pouvait pas entrer au temple, mais maintenant il participe, lui aussi, à la fête.

Gloire à Dieu pour les Béthesda des maisons de charité où Jésus sauve, guérit et délivre. Vous vous trouvez à un Béthesda ici aujourd'hui. Une dernière question: si vous étiez à Béthesda, où vous seriez-vous couché? Quelque part dans un coin? Je me serais mis au bord de la piscine. Mieux encore: je serais venu tous les jours en maillot de bain, pour me tenir dans l'eau! Béthesda est une histoire triste. Beaucoup voyaient Dieu à l'oeuvre, quelques-uns seulement l'expérimentaient eux-mêmes. Il y avait beaucoup plus de spectateurs que de joueurs. C'est ainsi dans la plupart des églises! Ne soyons pas comme ces spectateurs. Jésus entre à notre Béthesda aujourd'hui. Il s'adresse à chacun de nous: “Lève-toi, prends ton lit, et marche”.
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