L'assurance, même à la mort

1. L'ASSURANCE

Paul: "J'estime" (dans le texte original: "je suis convaincu"). Nous vivons dans un monde incertain. Personne ne connaît l'avenir, ni pour le monde en général, ni pour sa vie personnelle. Nous espérons tous qu'il y aura la paix et la prospérité, le bonheur et la santé, mais nous ne pouvons jamais aller plus loin que d'"espérer" - car nous ne connaissons pas l'avenir, et nous n'en sommes pas maîtres. Même nos possibilités d'influencer notre propre avenir restent limitées.

C'est pourquoi les chrétiens s'accrochent à la Parole de Dieu, car elle seule donne des assurances certaines et réjouissantes. Beaucoup de gens pensent que la "religion" ne s'occupe que d'espoir, mais l'Evangile conduit beaucoup plus loin; il nous offre plus que l'espoir - l'assurance. Et l'Evangile, justement, nous donne l'assurance en ce qui concerne l'aspect le plus important de la vie humaine, c'est-à-dire: l'éternité - ce qui se passe à la mort, et au delà de la mort, où nous passerons l'éternité. L'apôtre Jean nous déclare que cela, c'est la raison pour laquelle il a écrit, afin que nous ayons l'assurance à cet égard:
 


Paul en était certain. Il aimait à parler de l'assurance, de choses qui sont sûres:  (un des textes par lesquels nous avons commencé ce service) "J'ai l'assurance ...". Dans tout ce que l'apôtre Paul écrit au sujet de la mort, de l'état actuel et futur de l'âme, il parle toujours de certitudes - des choses qu'on n'espère pas seulement, mais qu'on sait.

Jésus-Christ n'est pas mort à la croix seulement pour nous donner de l'espoir. Beaucoup de gens ne connaissent que l'espoir d'avoir fait assez, d'avoir gagné assez de points pour être admis au ciel, lors de leur mort. Mais ne demandez pas à la plupart des gens s'ils sont certains d'aller au ciel, lors de leur mort, car ils ne pourraient pas vous répondre affirmativement -ou même: ils vont prétendre, en insistant, qu'il n'est même pas possible d'en être certain! Quel dommage! l'Evangile donne cette assurance - plus encore: l'Evangile déclare qu'espérer recevoir la vie éternelle, sur la base de ses bonnes oeuvres, n'est point suffisant!

Car sans Jésus, personne ne peut espérer aller au ciel -



Il n'y a donc aucun homme, aucune femme, ni même aucun dirigeant religieux, aucune église, aucune religion, qui puisse nous accorder la vie éternelle, et la garantir - Cela appartient à Jésus, seul. L'apôtre Pierre disait:


 
Mais la Bible précise que tous sont pécheurs -




 
Nous sommes donc tous pécheurs; nous sommes nés pécheurs; personne n'est suffisamment bon par lui-même; personne n'a gagné assez de points, ni fait assez de bonnes oeuvres:


 
Et il y a de très mauvaises nouvelles pour tous les pécheurs:
 


"La mort", selon la Bible, ne veut pas dire seulement "mourir", mais aussi: être séparé éternellement de Dieu, passer l'éternité dans la torture du feu ardent de l'enfer.

Mais il y a aussi de bonnes nouvelles - le mot "évangile" veut dire "la bonne nouvelle" d'ailleurs - c'est-à-dire: que Dieu aime les pécheurs, et qu'Il a envoyé Son Fils, Jésus-Christ, comme l'Agneau de Dieu, Qui ôte les péchés du monde.


 
Lorsque Jésus est mort à la croix de Golgotha, Il a pris nos péchés sur Lui, et Il a payé le prix de notre rédemption. Il est mort à notre place. Il a ouvert le chemin vers le ciel pour tous les pécheurs, sans distinction de race,  de couleur de peau, de langue ou de passé. Quelle que soit la gravité du péché, Jésus est prêt à pardonner et à sauver. Plus encore: Il donne la vie éternelle aux pécheurs repentants - gratuitement!
Plusieurs personnes demandaient à Jésus:
 






Les versets bibliques suivants donnent la réponse à cette question, expliquent ce que nous devons faire pour recevoir la vie éternelle:

D'abord: se repentir de ses péchés, et vouloir se convertir:
 


Deuxièmement: confesser ses péchés:



Troisièmement: accepter Jésus personnellement comme Sauveur et Rédempteur, en décidant consciemment de mettre sa foi et sa confiance en Lui:






 
Telle a été l'expérience du malfaiteur crucifié à côté de Jésus, qui Lui a crié:



Il avait déjà confessé qu'il était pécheur. Jésus lui a répondu, avec la plus belle promesse que quelqu'un puisse entendre - qu'il soit vivant ou qu'il soit mourant -:
 


Notre frère Daniel a invoqué le Nom du Seigneur et L'a accepté comme Sauveur personnel. Il est venu un moment dans sa vie, où il a décidé de se jeter dans les bras tendres du Seigneur, qu'il a également connu comme son Rédempteur personnel. Pendant les dernières semaines de sa vie, sa femme, moi-même et d'autres ont souvent pu lire, pour lui, des passages de la Bible, et prier avec lui.

2. LES SOUFFRANCES

Texte: "J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous." L'assurance, quant au dénouement, change complètement l'expérience de la souffrance. Souffrir n'est jamais agréable. Dieu n'a jamais promis que les chrétiens ne souffriraient pas. Comme le dit un proverbe bien connu: "Dieu ne nous a pas promis un voyage paisible, mais Il nous a promis d'arriver sains et saufs". "J'estime que les souffrances du temps présent ..." Paul savait ce que c'était que de souffrir. Trois jours après sa conversion au Christ, sur le chemin de Damas, Ananias est venu lui montrer combien il allait devoir souffrir pour le Nom de Jésus.



Au moment même où il écrivait ces paroles, il venait de passer par des épreuves terribles. Il avait écrit à ses amis à Corinthe:



 Paul nous montre, par ces paroles, un aspect de la souffrance qui nous échappe, c'est-à-dire que la gloire de Dieu n'est pas seulement une récompense pour nos souffrances, mais que cette gloire découle parfois justement de ces souffrances!

D'habitude, la souffrance humaine est  l'oeuvre du diable, qui est le grand adversaire de l'homme:



Habituellement, Satan est à l'origine de la maladie, de l'adversité et de la misère. Il est responsable de la souffrance humaine. La souffrance n'est pas épargnée aux chrétiens - au contraire. Il semble parfois que les croyants souffrent encore plus, car ils ne sont pas seulement victimes de l'oppression du diable et de l'injustice humaine, mais également, parfois, de la persécution religieuse.

La différence entre les souffrances du chrétien, et celles du non-croyant, ne se trouve donc pas dans la nature des souffrances elles-mêmes, mais surtout dans la manière dont ils expérimentent et réagissent à ces souffrances. Comment réagit-on normalement contre la souffrance et l'adversité? Les uns sont pris de panique, d'autres se rebellent contre la société et/ou contre Dieu ("Pourquoi moi ...?" "Si Dieu existe ..."), la plupart font tout ce qu'ils peuvent pour s'en sortir.

Les chrétiens savent que rien ne leur arrive sans que leur Seigneur le sache. Quand l'adversité nous frappe, nous prions le Seigneur. Il nous exauce souvent, parfois même de façon miraculeuse. Mais parfois Il permet au diable de nous opprimer, et Il nous permet de souffrir. Notre foi en devient terriblement éprouvée. Mais l'épreuve purifie et fortifie le vrai chrétien. Quand il ne comprend pas pourquoi il doit souffrir, sa foi l'amène plus loin que sa compréhension, et il met sa confiance en son Seigneur, sachant que Lui, Il ne fait jamais d'erreur.



Notre frère Daniel a beaucoup souffert. Nous avons imploré le Seigneur de le guérir. Dieu n'a pas répondu par la guérison, mais comme l'apôtre Paul lui-même l'a expérimenté, lorsque lui aussi est tombé malade, et que sa prière pour la guérison n'a pas été exaucée,
 

 
Il a reçu la grâce de Dieu. Cette grâce de Dieu l'a gardé jusqu'à la fin. La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence



a gardé son coeur et ses pensées en Jésus-Christ.

3. LA GLOIRE

Texte: "J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous." La Bible nous dit beaucoup, quant à l'avenir glorieux des enfants de Dieu - trop à mentionner aujourd'hui. La vie éternelle est certaine. Le ciel est certain. Le bonheur éternelle, la paix et la santé nous sont promis, si nous persévérons dans la foi jusqu'au bout. Toutes les larmes seront essuyées, il n'y aura plus de mort ni de deuil. Ce corps corruptible, mortel, sera changé en un corps immortel, glorifié, héritier de toutes les splendeurs que le Seigneur a préparées pour les Siens. L'avenir du croyant est assuré, et glorieux - si glorieux que nous n'en savons pas tout encore:
 

 Il n'est pas étonnant que Paul compare les souffrances du temps présent avec cette gloire à venir, et s'exclame: "que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous."!

CONCLUSION

Notre frère Daniel jouit déjà de cette gloire. Il a accepté le Seigneur comme Sauveur; voilà pourquoi nous sommes certains qu'il est maintenant au ciel. Et nous, qui restons, nous ne devons pas, malgré notre deuil, êtres affligés comme ceux qui sont sans espoir



car nous savons, que si nous gardons la foi nous aussi jusqu'à la fin de notre vie, nous aussi nous irons au ciel. Voilà pourquoi nous pouvons dire, avec assurance, que la séparation de notre frère n'est pas un "adieu", mais un "au revoir". Daniel est mort en ayant l'assurance du salut. Nous pouvons tous recevoir cette même assurance. Que le Seigneur, dans Sa grâce, donne à chacun de nous de L'accepter comme Sauveur et Rédempteur, et qu'Il nous aide tous à Lui rester fidèles, jusqu'à la mort, quel que soit l'avenir que la vie nous réserve. Texte: "J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous."