Quelques pincipes de vie dans le Royaume (1)
Dieu a sorti Israël de la servitude de l'Egypte pour l'amener dans le pays de Canaan, le pays où coulent le lait et le miel. Nous pouvons dire que ce plan de Dieu pour Israël, pour le libérer des chaînes de la servitude, c'était le plan pour la restauration d'Israël. Dimanche dernier, nous avons appris comment deux personnes ont refusé de suivre les idées négatives des autres, les idées de la rébellion des autres, les idées de la contestation.
Josué et Caleb, animés d'un autre esprit, ont proclamé les paroles de foi, les paroles positives, et Dieu les a gardés en bonne santé, en forme, et Il les a amenés à hériter la terre promise. Nous voulons que Dieu nous aide à entrer aussi dans l'héritage, dans ce moment de la restauration, Gloire au Seigneur !
J'aimerais, aujourd'hui, commencer une série d'enseignements sur quelques principes de vie dans le royaume de Dieu, car voyez-vous, si Dieu nous restaure, Il veut que nous puissions garder dans notre esprit un certain nombre de principes pour vivre dans la restauration et dans le royaume de Dieu, faute de quoi la restauration nous est arrachée.
Ce texte commence par un mot : « en ce moment », parce que justement Jésus venait de connaître le phénomène de la transfiguration, Il a connu une visitation spéciale de Dieu sur la montagne, en présence de Pierre, de Jacques et de Jean, où Il a reçu la visite d'Elie et de Moïse. Jésus venait de guérir cet enfant démoniaque lorsqu'Il est descendu de cette montagne, et nous avons lu la dernière fois, justement lorsque nous parlions des étapes pour la restauration, comment le papa de cet enfant n'avait pas la foi. Jésus le lui a reproché, puis après cela, quand ils sont arrivés à Cappernaüm, on est venu demander à Jésus pourquoi Il ne payait pas l'impôt à l'église.
A propos de ceux qui percevaient les 2 drachmes, les 2 drachmes étaient une somme qui correspondait au montant de l'impôt annuel du temple pour tout juif adulte. On a dit à Jésus : Mais Tu es juif, Tu es adulte, alors pourquoi ne paies-Tu pas ton impôt pour l'entretien du temple ? Et là, Il a expliqué pourquoi Il ne devait pas payer l'impôt, c'est que le temple était pour Son Père.
Mais pour éviter les scandales, Il a donc envoyé Pierre pêché et quand Pierre a pêché, Il a ouvert la bouche du poisson, il y avait dans cette bouche un statère, un statère dans l'unité monétaire de l'époque équivalait à 4 drachmes pour que Pierre paie ses impôts et Lui-même aussi paies ses impôts, Il est gentil Jésus, pour Pierre et pour Lui, gloire au Seigneur! Et là, il y a beaucoup de choses qu'on peut dire là dessus, c'est que l'argent qui t'es dû peut être caché quelque part et nous avons besoin vraiment de la révélation pour savoir où est caché notre argent.
Alors, à ce moment là, les disciples s'approchent et lui posent la question, une question étonnante : Qui est le plus grand dans le royaume des cieux ? Est-ce que c'est Pierre qui a payé les impôts au temple ? Est-ce que le plus grand dans l'église c'est celui qui donne sa dîme ou des grands dons ? Est-ce que le plus grand c'est celui qui prêche le mieux possible ? En tous les cas, Jésus répond simplement à cette question et à partir de là, nous commençons le premier principe dans le royaume de Dieu : Être le plus grand, être le premier, être le plus important. Dans les évangiles parallèles, il nous est dit que c'était une matière de discussion, c'est à dire que Jésus les a surpris entrain de discuter entre eux et puis Il leur a dit : mais de quoi vous discutez ? Il y en a un qui Lui a dit : On discute parce qu'on doit savoir qui est le plus grand parmi nous, pourquoi ? Mais parce que dans nos familles, il y a toujours le plus grand, est-ce que c'est l'aîné de la famille, est-ce que c'est le plus vieux ou c'est le plus fortuné ? Parce que dans les entreprises où nous travaillons, il y a toujours le plus grand, c'est le PDG et en l'absence du PDG, c'est le directeur général, quand il n'y a pas le directeur général, c'est le surveillant, etc, ... .
Parce que dans nos classes, nous avons toujours un recteur de l'université suivi par un secrétaire général académique, administratif, que sais-je encore, et puis vous avez les appariteurs et vous avez des doyens de faculté et puis vous avez des professeurs. Parce que dans la société dans laquelle nous vivons, nous avons quand même un président de la république, un roi avec des ministres, etc.
Donc dites-nous Jésus, Tu nous mènes dans une société où Tu ne nous expliques pas qui est le plus grand, en fait leur discussion était centrée sur la position dans le royaume des cieux, mais Jésus dans sa réponse, Il leur parle de quelque chose qu'ils ont oublié, pour leur dire : Si vous voulez savoir la position dans le royaume des cieux, il faut d'abord y entrer, vous n'y êtes pas. Si vous posez cette question par question de curiosité, c'est une bonne chose, mais Il me semble que vous voulez dire que vous y êtes ! Mais vous n'y êtes pas. Et c'est là que Jésus leur explique :
et puis plus tard, Il leur parlera de la position.
Donc, la première chose qui doit préoccuper notre vie en ce qui concerne les choses du royaume, ce n'est pas de savoir comment bénéficier les choses du royaume mais c'est d'abord y entrer. Frères et Soeurs, faisons tout, d'abord, pour entrer dans le royaume. Il y a beaucoup de gens qui viennent à l'église pour chercher la bénédiction de Dieu, or la bénédiction est un atout pour ceux qui sont dans le royaume. Alors, la première chose, que Dieu nous aide à savoir d'abord entrer dans le royaume des cieux et là, Il donne deux conditions pour entrer dans le royaume des cieux :
1 La première condition :
Il faut être converti, il faut se convertir. J'ai regardé rapidement le Petit Robert, qui est un des dictionnaires de la langue française, qui me donne cette définition de la conversion en des mots extrêmement simples, précis. Le premier mot, la conversion c'est la transformation. Deuxième mot, la conversion c'est le changement. Alors là, je me suis dit c'est extraordinaire ! Donc Jésus voulait dire, si vous voulez entrer dans le royaume des cieux, vous devez être transformés, vous devez changer.
Alors, quand je regardais les différentes applications de cette conversion, je suis tombé sur un appareil de métallurgie, un appareil qui s'appèle le convertisseur. En fait, dans cet appareil, s'agissant par exemple de la production et du traitement de cuivre, le cuivre impur, c'est à dire contenant des éléments non cuivres, ça peut-être même de l'argent et de l'or mais à partir du moment que ce n'est pas du cuivre, c'est impur.
Quand ça passe dans le convertisseur, il y a des opérations qui arrachent tous ces éléments impurs au cuivre pour ne laisser sortir que le vrai cuivre, le cuivre pur dont nous avons besoin par exemple pour la fabrication des fils conducteurs de l'électricité. Savez-vous que les fils qui sont là sont des fils de cuivre, pour fabriquer par exemple des bacs auto portants que les profanes appèlent les tôles en cuivre etc. Le cuivre est recherché par l'industrie dans le monde entier.
Il me semble que dans le processus de la conversion et de la transformation, Dieu nous fait passer par un certain nombre de procédés pour arracher de nous ce qui est étranger, ce que Satan avait posé en nous lors de la chute. On l'appèle la purification, le sang de Jésus joue justement ce rôle. Comment cette transformation se passe ? Est-ce que le corps est touché par cette transformation ? Parfois oui, souvent non. J'ai connu des personnes, un jour à Kinshasa j'ai prêché avec un jeune homme qui était petit mais il était bien âgé parce qu'il avait été livré son corps à la sorcellerie et il ne grandissait pas, mais le jour où il s'est converti, tout à coup, il a commencé à grandir parce que la cause qui l'avait freiné n'était plus. Oui, parfois le corps peut connaître une transformation, comme dans le cas de ce jeune homme.
La Bible nous parle des personnes comme celles dont nous avons parlé il y a quelques dimanches, l'homme de Gadara, le fou qui était meurtri, blessé, qui hurlait dans les montagnes et qui était nu. Après la délivrance, quand Jésus l'a envoyé prêcher maintenant qu'il est converti, on l'a trouvé habillé, bien rasé, coiffé et propre. Oui, parfois le corps peut subir les transformations mais pas toujours. Si vous êtes chauves, à la conversion il n'y aura pas d'espoir de vous faire pousser un seul cheveux, sauf si vous avez une foi qui transporte les montagnes.
Mais ce qui est transformé réellement c'est le coeur, la pensée et la mentalité. Ces choses là doivent connaître le changement et la transformation. La conversion est donc d'abord un problème interne, un problème de notre coeur, un problème de notre mentalité, un problème de notre pensée. Cela doit changer, pourquoi ? Parce que les apôtres, vous vous rendrez bien compte qu'ils n'étaient pas convertis, nous allons le voir tout à l'heure, ils étaient avec Le Seigneur, ils ont suivi trois années d'une pure et parfaite théologie, par un professeur redouté dans tout le pays et réputé en paroles et en actes. Trois années après, ils n'étaient toujours pas convertis, pourquoi ? Parce que leur mentalité n'avait pas changé, parce que leur pensée en ce qui concerne l'organisation des choses n'avait pas changé.
La conversion c'est donc un problème de coeur d'abord, un problème de mentalité et de pensée, un problème interne, ce changement peut entraîner un changement extérieur. Si vous grossissiez parce que vous aviez trop de soucis et vous mangiez trop, à votre conversion les soucis disparaissent, vous mangerez peu et vous allez maigrir, c'est vrai, si vous avez des problèmes de tension parce que vous avez trop de problèmes, vous n'arrivez pas à dormir, à votre conversion, la paix de Dieu entre dans votre coeur et vous allez être étonné que votre tension va retomber à 12/7, parfait ! Mais le problème fondamental c'est d'abord le coeur, mon coeur.
Jésus fait une citation d'une prophétie :
Voilà l'état des Juifs au moment de la prédication de Jésus, leurs coeurs ! Cela nous donne une première vue de l'état du coeur non converti, l'état du coeur non converti est d'abord insensible, insensible à quoi ? A la Parole de Dieu. Le coeur inconverti est insensible à l'action de l'Esprit de Dieu, le coeur non converti est insensible aux injonctions du Saint-Esprit, c'est pour cette raison que vous pouvez être dans une rencontre comme celle-ci, il y en a qui sont vraiment émus, qui pleurent et d'autres sont étonnés comment ils pleurent, et bien simplement que c'est fort possible que la personne qui pleure a un coeur tellement sensible au Saint-Esprit qu'elle est entrain de vivre une expérience de communion avec Le Seigneur et ceux qui ne sont pas convertis ne sentent absolument rien, dans leur coeur en tous cas.
C'est pour cette raison, là où vous êtes assis, ne faites pas ce que les autres font par imitation ou ne faites pas ce que les autres ne font pas, parce que peut-être qu'ils ne le font pas parce qu'ils sont inconvertis. Quand je suis dans la présence du Seigneur, je fais ce que mon coeur me dit de faire, si je vois que c'est le moment de me mettre à genoux, je me mets à genoux, si je sens que je dois me coucher par terre, je me couche par terre, parce que c'est moi qui vis l'expérience, mon coeur est touché et sensible. Donc la première caractéristique d'un coeur non converti, ce coeur est insensible, selon ce texte insensible à la Parole de Dieu, insensible à l'action du Saint-Esprit.
Je sais qu'on parle des chrétiens froids et des chrétiens chauds, comprenez-moi bien, je ne parle pas de ceux qui sont agités extérieurement, parce que la musique est belle on danse, parce que la parole nous gratine les oreilles on crie, non, je parle ici de ceux qui sont réellement convertis dans leurs coeurs et qui ressentent la Parole de Dieu.
j'aimerais qu'on lise, n'oublions pas, nous sommes entrain de voir avant de chercher les bénéfices du royaume des cieux, nous devons d'abord entrer dans ce royaume et les principes ne peuvent s'appliquer que pour ceux qui sont dans le royaume :
La deuxième chose que j'aimerais que nous sachions au sujet de la conversion et du coeur c'est que la guérison que je vais recevoir dans mon corps et en moi-même et pour moi-même commence d'abord par la sensibilité de mon coeur. Je vais répéter cela et le dire autrement : si je veux recevoir la guérison dans mon corps, je dois laisser mon coeur recevoir la guérison.
Quand mon coeur reçoit la guérison alors mon corps expérimente la guérison, en d'autres termes, si je viens devant Le Seigneur et je veux seulement qu'Il touche mon corps, Il ne le touchera pas, Il commence d'abord par toucher mon coeur.
Dans cette prophétie, Dieu dit à Esaïe qu'Il va rendre insensible le coeur de ces gens, c'est à dire qu'à un moment donné, Dieu parle, Il parle, parle. Comme la patience de Dieu un jour s'arrête, Il commence un processus inverse, plus de vous convaincre ni de vous instruire mais de vous endurcir. Pourquoi ? Pour que vous ne puissiez pas jouir d'aucuns bienfaits de Dieu et là, ça me fait peur, ça me fait peur parce que le but de Dieu, c'est de nous faire du bien, mais si après avoir parlé, parlé, parlé, il n'y a pas de changement, Dieu rend insensible le coeur pour nous arracher de ses bienfaits.
Je prie Le Seigneur pour que mon coeur, nos coeurs recherchent la sensibilité spirituelle. Je vais dire une chose, puisque je parle de la sensibilité spirituelle : Dans la nature, on dit que les femmes sont plus sensibles que les hommes, les gens disent qu'elles ont même un sixième sens, les hommes n'en ont que cinq, les femmes en ont six, c'est bien ! Dans leur sensibilité, si la femme n'est pas convertie, elle va réellement être sensible mais charnellement, et c'est pourquoi il y a beaucoup de fausses prophétesses, est-ce que vous me suivez ? C'est parce qu'elles sont très sensibles et leur sensibilité les amène à mal percevoir le message, parce que le coeur doit recevoir le message.
Mais si le coeur ne le reçoit pas, c'est leur sixième sens qui reçoit, qui parfois détruit cela, alors faites attention aux prophéties, surtout des femmes ! Je vous dis la vérité, dans cette église ici, j'ai connu très peu d'hommes qui ont prophétisé depuis le début mais beaucoup de femmes ont prophétisé, et nous avons eu beaucoup qui ont prophétisé ce qui était faux. Mes Soeurs, vous me pardonnez n'est-ce pas, mais c'est pour votre salut.
Je vais dire une autre chose, justement les hommes ne prophétisent pas parce que les hommes sont insensibles, alors qu'est-ce qui est préférable ? Ce qui est préférable, c'est la bonne sensibilité, c'est à dire celle du coeur, je refuse d'être insensible, je refuse d'endurcir mon coeur au point de rester insensible. Gloire au Seigneur ! C'est pour dire également que si je dois parler de la part de Dieu, pour que ce que je dis soit vrai, cela doit venir de mon coeur et non pas de mes pensées ou de mes sentiments mais de mon coeur.
C'est pour cette raison, souvent dans les débats, des réunions, même des réunions des Pasteurs, il y a souvent des problèmes parce que là, ce n'est pas le coeur qui parle, c'est l'intellect parce que ce qu'on dit c'est toujours : « moi je pense que, moi je pense que, moi je pense que » et nous espérons que cette pensée là est convertie !
Quelle déclaration du Seigneur envers Pierre! Quand je lisais ce verset, je me suis dit : Mais ça se trouve à la fin du livre de Luc, à la fin de la vie de Jésus, ça se trouve le dernier jour de la vie de Jésus. Pierre a renié le Maître quand ? C'était le dernier jour, n'est-ce pas ! Comme qui dirait : Trois années pour rien ! Il a été enseigné, il a suivi Le Seigneur, il a été avec Lui et voilà qu'à la dernière minute, parce que là Jésus va être jugé et crucifié, Pierre Le renie.
Mais Le Seigneur lui dit le dernier jour : Je te connais Pierre, ça fait trois ans qu'on est ensemble, mais tu n'es pas converti. Et Pierre justement discute, il dit : Non Seigneur, je suis sûr que Tu t'es trompé, Tu ne me connais pas bien, moi j'irais avec Toi en prison et même à la mort. Jésus rit et dit : Ecoute Pierre, d'ailleurs Tu vas me renier que Tu ne me connais pas, trois fois ! Est-ce que Pierre l'a fait ou il ne l'a pas fait ? Il l'a fait, il L'a renié trois fois et il s'est mis à pleurer, trop tard ! Il peut pleurer mais c'était les larmes d'un inconverti.
Je veux vous dire une chose : Le jour de la Pentecôte, Pierre a reçu une expérience extraordinaire qui a bouleversé son coeur, à partir de ce jour là, la mort, il était prêt, la prison, il était prêt, tout ce qu'il avait dit avant la conversion, il l'a vécu après la conversion, mais avec héroïsme. Si Pierre a tenu bon, c'est qu'il est arrivé un jour où il s'est converti. Un des commentateurs disait que la conversion de ces gens, de tous les douze d'ailleurs, parce que Judas est mort inconverti, n'est-ce pas ? Parce qu'il n'a pas reçu le baptême du Saint-Esprit.
Les onze qui sont restés, le jour qu'ils ont reçu l'effusion de l'Esprit de Dieu, c'était un jour extraordinaire parce que ce jour là a changé leurs vies. Alors là, il y a des polémiques, certains disent qu'il faut être rempli du Saint-Esprit quand on est sauvé, etc. Cela n'est pas mon problème ! Mon problème c'est qu'il faudrait qu'un jour ton coeur soit touché par Le Saint-Esprit. S'il faut ce jour là que tu parles en langues, tu parleras, mais tu seras tellement touché que ton coeur sera maintenant sensible, tu seras alors converti.
C'est la première condition pour entrer dans le royaume des cieux. C'est à dire que si un des apôtres était mort avant la mort de Jésus, il serait mort inconverti. Alors je me pose la question : Combien des frères et des soeurs, combien d'entre nous, pouvons-nous vraiment dire que Seigneur, merci, je suis transformé, je suis changé. La preuve que les apôtres se sont convertis après la Pentecôte, parce que quand Le Seigneur est mort, qu'il y avait le vide autour d'eux, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Et bien, chacun est retourné plus ou moins à son métier, Pierre est retourné pêcher comme d'habitude.
Ils étaient là, ils avaient peur : On va nous arrêter, etc. Jésus a essayé de les entretenir pendant quarante jours, ça ne marchait pas et puis ces gens sont allés avec Jésus à la montagne et puis ils L'ont vu s'élever, partir, ils se sont dit : Ce n'est pas possible, Il nous laisse encore ! Mais après leur conversion, quoi qu'il arrive, ils sont restés, ils sont restés avec Jésus jusqu'au bout.
Les personnes converties ne vous lâcheront jamais, ne vous abandonneront jamais. Ils peuvent vous abandonner peut-être pour un temps, mais ils reviendront parce que leur coeur est sensible. Vous voyez, dans le parcours de Paul et Barnabas, quelque part ils se sont chamaillés à cause de Jean-Marc parce que Jean-Marc les avait abandonné en cours de route, Paul a dit : Non, non, on ne prend plus Jean-Marc pour le deuxième voyage, Barnabas a dit : Non, non, on doit le prendre. Alors, ils se sont chamaillés, ils se sont séparés.
Mais, la Bible nous poserait vraiment un problème si à la fin des Actes, on ne voyait pas Jean-Marc à côté de Paul. Mais plus vous lisez, vous progressez, vous allez voir qu'en fin de compte, Jean-Marc est à côté de Paul, travaillant avec lui, parce qu'une personne convertie ne vous lâchera jamais définitivement, elle reviendra, pourquoi ? Parce que cette personne sera sensible à son coeur, vous pouvez vous chamailler aujourd'hui, vous pouvez, chez nous en Afrique c'est normal, vous injurier même, les Africains, quand ils commencent à se chamailler c'est s'injurier, ça peut arriver, mais si vous êtes deux personnes converties, la séparation ne sera jamais définitive, jamais, il y aura toujours la réconciliation parce que votre coeur sera sensible. Si votre femme est convertie, vous l'énervez, elle part, son coeur va l'accuser, elle va revenir et ma Soeur, si votre mari est converti, même s'il est parti, il va revenir.
C'est pourquoi, on nous conseille de nous marier avec des gens convertis, parce qu'une personne convertie, son coeur est sensible à la voix du Saint-Esprit. La première condition, c'est le coeur, rien à faire, le coeur doit changer, donc ce n'est pas un problème de péché, ce n'est pas un problème de ministère, ce n'est pas un problème de quoi que ce soit, c'est un problème d'une transformation de coeur, point ! Et je suis heureux que même le Petit Robert ne s'étale pas à définir les choses : Transformation, changement, point ! Si ton coeur est transformé, si ton coeur est changé, tu as fait la première étape pour entrer dans le royaume de Dieu.
La deuxième condition que Jésus donne dans Matthieu 18, c'est de devenir comme les petits enfants. Donc, le coeur est touché mais la mentalité aussi est touchée, j'ai beaucoup réfléchi à cela, Seigneur qu'est-ce que Tu veux dire ? Et bien, j'ai crû comprendre que lorsque mon coeur change, Dieu commence un nouveau programme qui commence dans le coeur et qui va dans tout le corps.
C'est en ce moment là que nous devenons des enfants. Jésus appèle cela une nouvelle naissance, devenir un petit enfant c'est accepter de recommencer un nouveau processus dans la pensée, c'est adopter des nouvelles manières dans mes sentiments, c'est dire à Dieu : Je veux une nouvelle vie, gouverne mon ancienne vie. C'est là que la Bible utilise des expressions que nous ne comprenons pas parfois. Paul, dans l'effort d'expliquer ces choses, il parle de la crucifixion, de la mort, du dépouillement du vieil homme, donc il y a un vieil homme et un homme nouveau.
Le vieux, celui qui a été en moi toutes ces années avant ma conversion, je dois le tuer, donc, je ne dois pas avoir pitié de lui, je dois le tuer très durement parce que c'est la mort de la croix, il va souffrir et vous savez, la mort de la croix, vous vous en doutez, c'est une mort où tu es exposé en spectacle et tout le monde te voit souffrir, t'observe souffrir, comme Jésus, on Lui dit des choses qui ne sont pas intéressantes. Cela veut dire que le vieux, ma vielle nature au moment de la décision ne change pas, maintenant, il va souffrir parce que je vais changer.
Je dois me plaire à l'observer souffrir jusqu'à ce qu'il meure, une mort atroce pour le vieil homme. J'avais une façon de parler, moi je me plaisais, se disent certains : Quand je parle, les gens sont blessés et quand je vois que tu es blessé par mes paroles, ça me fait plaisir. Maintenant que tu es converti, vraiment non ! Maintenant que je suis converti, je suis étonné et heureux de voir que cet homme des mauvaises paroles meurt cruellement et je l'observe mourir, jusqu'à ce que je dise, comme on a constaté quand Jésus est mort, ils sont venus, ils ont constaté qu'Il est vraiment mort, Il faut l'enterrer, c'est là le baptême.
On enterre quelqu'un qui est mort, il doit mourir. Paul dit : Nous devons en être dépouillé pour commencer quelque chose de nouveau, le nouvel homme, un enfant !
Jésus, Il fait des choses qui m'étonne. Quand je lis ce texte, qu'est-ce que je comprends ? C'est que quand Jésus voit un enfant, amenez-moi cet enfant, voilà quand Jésus voyait un enfant, Il ne voyait pas s'il ressemble à son père ou à sa mère, Il ne voyait pas comment il se sent, Il voyait simplement la beauté, la pureté de ceux qui entrent dans le royaume de Dieu.
Vous voyez, il est là, un enfant, mais les disciples ne voyaient pas les choses comme cela. Jésus, on est venu Lui amener les enfants, Il était heureux, quand Il voyait l'enfant, Il voyait le royaume de Dieu et ceux qui entrent dans le royaume de Dieu, ce sont des enfants et les disciples ont dit : Non, enlevez les enfants. La Bible nous dit que Jésus fut indigné, vous voyez le mot, il est fort, indigné. Pourquoi ? Parce que quand Il voyait un enfant, Il voyait le royaume des cieux, Il dit : Si vous ne devenez pas comme cela, vous n'entrerez pas, Il les a pris, Il les a bénis.
Vous ne pouvez pas entrer dans le royaume de Dieu si vous ne devenez pas comme les enfants. C'est quelque chose de très fort, donc, Il n'est pas indigné parce qu'on veut bloquer la bénédiction aux enfants, non ! Il est indigné en rapport, eu égard à notre entrée dans le royaume des cieux, que si nous ne comprenons pas ces choses, si nous ne comprenons pas l'enfant et l'enfance, nous n'entrerons pas dans le royaume des cieux.
Voici ce que Pierre dit aux églises : Qu'il y a des choses, malheureusement, qui se trouvent en nous, dans nos maisons, parmi les membres du corps de Christ, Pierre dit qu'il faut les rejeter. Qu'est-ce qu'il faut rejeter ? Nous avons dit que le vieux, on doit le traiter dur, rejeter c'est rejeter, c'est mettre dehors la méchanceté, la ruse, la dissimulation, l'envie, toute médisance, vous vous éloignez de cela.
Que doit être l'objet de vos désirs ? Il dit, comme des enfants nouveau-nés, et vous réalisez bien que quand un enfant vient de naître, son seul souci c'est de s'accrocher à un biberon ou au sein de sa mère, le reste ça ne l'intéresse pas, il ne connaît même pas la couleur de l'hôpital où il est né et s'il est comme moi qui suis né dans un village, je ne sais même, pas est-ce que c'était dans une hutte, est-ce que c'était dehors, est-ce que c'était au bord de la rivière, je n'en sais rien, mais je suis sûr que ma préoccupation c'était boire le lait.
Si on devait faire parler un enfant, toutes questions qu'on lui poserait, la réponse serait : Donnes-moi du lait ! Est-ce que la rue de la loi, on a fini de l'arranger ? Donnes-moi du lait ! Est-ce que l'oncle qui devait arriver est arrivé ? Donnes-moi du lait ! Est-ce que ce que les gens disent là, c'est vrai ou c'est faux ? Donnes-moi du lait ! La seule réponse de l'enfant nouveau-né, c'est la recherche du lait et quand il a le lait, il s'y accroche.
Paul dit : Vous, comme des enfants nouveau-nés, désirez le lait spirituel et pur. Pour quel but ? Pour croître. C'est à dire qu'un homme converti, une personne convertie, quand elle est dans la présence des choses de Dieu, ah ! C'est comme quand il fait chaud, vous entrez dans un endroit climatisé. Je me rappèle un jour, ma femme et moi, à Cleveland dans l'état de Tennessee, quand j'étudiais encore à la faculté, nous sommes allés chercher à manger, on était à pied, il y avait un tel soleil et une telle chaleur qu'à un moment donné, nous avons vu un magasin, nous n'avion aucun but d'acheter quelque chose dans le magasin, mais juste entrer là où c'est climatisé.
On est entré, ah ! Je vous assure, nous étions là, ah ! On se sentait bien et je vous assure, nous sommes restés là-bas peut-être trente minutes ou une heure sans rien faire, simplement pour être, ah ! Au froid. Lorsqu'on est converti, là où on parle de Dieu, ah ! On est à l'aise, quand on commence à prêcher la Parole de Dieu, ah, Ô merci Seigneur, extraordinaire! Vous avez entendu ce que le Pasteur a dit là ? Quand il a prêché, non, les choses qu'il dit ! Vous ne voyez pas qu'il critiquait les gens ? Non, non, non, ça je n'entends pas, moi c'est la Parole, le reste ne m'intéresse pas, vous avez vu comment tel était habillé ? Non, je ne vois même pas quelle couleur il avait, mais la Parole !
Il dit : Désirez comme des enfants nouveau-nés, un nouveau-né, un bébé doit désirer la Parole pour grandir, doit avoir envie de la Parole, c'est pourquoi, Frères et Soeurs, nous devons être très exigeants envers nos Pasteurs vis-à-vis de la Parole. Si votre Pasteur vient, commence à vous raconter des histoires, faites-le taire parce qu'on n'a pas besoin de tout cela, nous avons besoin de la Parole. Quand il commence à faire du cinéma, arrêtez-le, ne fais pas du cinéma, nous voulons la Parole ! J'aimerais que dans l'église, il y ait des motions de protestation des gens qui se lèvent, qui disent : la Parole, la Parole, la Parole, la Parole et puis c'est tout !
C'est cela être enfant, c'est rechercher la Parole, pas des philosophies, pas des psychologies, pas des etc. Je ne viens pas à l'église pour former des groupuscules, non, je ne viens pas à l'église pour retrouver des clans et qu'entré dans le clan, pour dire, moi je suis pour tel, moi je suis pour Pierre, moi je suis pour Paul, ce n'est pas mon affaire, that's not my business ! Je viens à l'église pour écouter la Parole, pour boire la Parole. Quand je sors, si tu veux me suivre avec tes histoires des clans, non, je te chasse, c'est ça l'enfant, il ne veut pas autre chose, il veut la Parole, la Parole, la Parole, c'est tout, le reste, il ne connaît pas.
La dépendance de ce petit enfant par rapport aux adultes, à ses parents en particulier. Apprendre à dépendre, non pas de mon portefeuille mais des promesses de la Parole de Dieu, non pas de mon mari mais de la Parole de Dieu. Vous voyez ce que Jésus a dit à Satan, dans la tentation,
Dépendre, non pas des hommes politiques mais de la Parole de Dieu, non pas de la science mais de la Parole de Dieu, dépendre de Dieu et j'aimerais quand je prie, que je dise à Dieu encore : Je dépends de Toi ! Quand je dis, je dépends de Toi, mais c'est 100 %. Et Jésus, c'est comme cela qu'Il a fait, Il a dépendu de Son Père, Il savait que les douze qu'Il avait, ils étaient tous des inconvertis, Il ne pouvait pas dépendre d'eux parce qu'au jour où on devait L'arrêter, ils L'ont tous abandonné, ils ont disparu, mais parce qu'Il est resté dépendant de Dieu, Dieu est venu Le secourir dans le séjour des morts et Dieu L'a ressuscité des morts.
L'enfant apprend la dépendance, ah ! Les hommes qui nous applaudissent, demain ils nous injurient, ne dépends jamais d'un homme, dépends de Dieu, je dépends de Dieu. La dépendance ! Vous voyez, quand tout à l'heure au culte de 8h30, il y a un bébé que nous avons présenté, quand il est sorti des mains de ses parents, il a commencé à pleurer, il se sentait en insécurité, bien que c'est moi ! Et je voyais que cet enfant, il s'en fichait pas mal de moi, il réclamait ses parents.
Quand les parents l'ont repris, il s'est tu, quelle dépendance ! L'enfant dépend de Dieu, qu'est-ce que l'enfant attend de ses parents ? Et bien tout, tout, tout de ses parents! Il n'y a rien pour les enfants qu'un parent ne puisse faire, apprenons à dépendre de Dieu parce qu'il n'y a rien que Dieu ne puisse faire, vraiment ! Le problème c'est que notre conversion, notre état d'enfance sont un grand problème, si nous sommes convertis, nous sommes sensibles mais ça ne suffit pas, nous devons dépendre de Dieu, quand tu dépends de Dieu, tu vas dormir tranquille parce que Dieu est toujours sur Son trône, Dieu n'est pas chassé par un évènement, Dieu n'est pas influençable par les rumeurs, Dieu ne tient pas compte des opinions des autres. Si je dépends de Dieu, Il fera exactement ce qu'Il veut faire là et tu resteras tranquille.
Voilà donc les deux conditions pour entrer dans le royaume des cieux, maintenant quand tu entres dans le royaume des cieux, après avoir obéi à ces deux conditions, tu peux maintenant voir quel est le plus grand. Dieu voulant, nous verrons dimanche prochain quels sont les critères, dans le royaume, pour ceux qui sont convertis, pour ceux qui sont comme des enfants, quel est le plus grand dans le royaume des cieux.
Seigneur, je Te remercie parce que je dois à tout moment me mettre en cause au sujet de ma conversion. Quand je réalise que Pierre, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, André, Matthieu et les autres ont passé trois ans à être formés mais ils n'étaient pas convertis, cela m'inquiète, mais en même temps, cela me réveille pour vérifier dans mon coeur si je suis toujours sensible à Toi, à Ta Parole, au Saint-Esprit. Et puis, cette affaire d'être un enfant, qui n'a qu'une seule aspiration, le désir du lait spirituel et du lait pur, je veux Seigneur, oui, que ce désir de manger Ta Parole va s'agrandissant et que je grandisse aussi, je veux être un enfant, je veux être un enfant devant Toi, je veux marcher comme un enfant, c'est un miracle que Tu donnes par Le Saint-Esprit.
Nous avons vu que quand L'esprit de Dieu est venu, Il a touché le coeur des douze et plus jamais ils n'ont été les mêmes, ils n'ont plus abandonné Le Seigneur, ils sont devenus sensibles, ils se sont convertis, c'était vraiment des enfants de Dieu.