Témoignage de la conversion de la chanteuse Marlene Rodrigues
Je réalisai que je ne pouvais plus continuer à vivre sans Jésus dans ma vie, sans son amour inconditionnel et sans sa protection. Ce fut l'éveil de ma conscience d'état de misérable pécheur devant Dieu.
Du monde des ténèbres à la lumière du Christ
1 - Ma vie au Brésil et mes diverses expériences sprirituelles
Je suis née au Brésil dans un petit village appelé Pium. J'ai grandi dans la ville de Gurupi, située dans l'Etat actuel du Tocantins.
Adolescente, je fréquentais une église Baptiste. J'ai donné ma vie à Jésus et je suis passée par les eaux du baptême.
Malheureusement, immature encore dans la foi, peu à peu je me suis éloignée de la communion fraternelle, au point de quitter complètement l'église et d'oublier mon engagement envers le Seigneur Jésus- Christ.
Quelques temps plus tard, je me suis installée à Brasilia, la capitale, où j'ai commencé à découvrir les plaisirs du monde au contact de mes nouveaux amis.
Toute innocente et encore naïve hélas, je me suis laissée abuser par ces personnes, car j'étais éloignée de toute autorité familiale, morale et religieuse.
Tous ces facteurs ont contribué à anesthésier peu à peu ma conscience et à provoquer une confusion dans mon esprit.
Confrontée à d'énormes soucis professionnels, j'étais conduite par un collègue à consulter une grande prêtresse du vaudou brésilien appelée « Mâe de santo » ou « Babaolorixà », afin de connaître mon avenir et de trouver une solution à mes problèmes.
Au travers de l'art divinatoire du jeté des coquillages, encore appelé « jeux de buzios », cette prêtresse consultait les divinités nommées « Orixas ».
J'insiste sur le fait que cette approche du monde des esprits au travers de la sorcellerie est diamétralement opposée au principe du Christianisme:
La Bible précise dans les différents passages ci-après que Dieu doit être le seul objet de notre adoration :
« Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et à Lui seul tu rendras un culte ». v. la tentation de Jésus-Christ Mathieu 4 : 10
« (...) Tu n'apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Il ne se trouvera personne parmi toi qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille; ni devin, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, Ni personne qui use de maléfices, ni personne qui consulte un sorcier, ni aucun diseur de bonne aventure, ni personne qui interroge les morts; (...) Tu seras intègre à l'égard de l'Éternel ton Dieu. » - Deutéronome 18 : 9-13
Face aux révélations spectaculaires de cette prêtresse sur des éléments cachés de mon passé et bouleversée d'apprendre par elle que ma mort prochaine était programmée en sorcellerie par mes ennemis, je m'attachai résolument à elle et je décidai d'obéir à toutes ses consignes prescrivant des offrandes aux esprits en vue de conjurer le mauvais sort.
En conséquence, je me mis à fréquenter assidûment les cultes de vaudou qu'elle dirigeait au temple dénommé « Terreiro de Macumba ».
Les rituels de cette nouvelle religion débutaient généralement tous les soirs du vendredi vers 21 heures pour s'achever aux alentours de 5 heures à l'aube les samedis.
J'étais de plus en plus captive des rythmes frénétiques de percussions appelées « atabaques ».
Les musiciens initiés connus sous le nom de « ogâns » avaient une façon particulièrement codée de jouer du tambour non seulement pour conduire aux invocations d'esprits ou à l'exécution de pas de danse par les médiums ou « filhos de santo », mais en réalité, ils masquaient ainsi des incantations et des pratiques de la magie noire. C'était une véritable louange dédiée au monde des ténèbres.
Le show du surnaturel comportant des personnes régulièrement en transes, la beauté des costumes et la musique exerçaient sur moi un attrait considérable et provoquait une telle ivresse que je perdais toute notion du temps.
En outre, le contact régulier avec le milieu du vaudou afro-brésilien, suscitait en moi une profonde aversion de tout ce qui pouvait représenter le bien et j'étais attirée irrésistiblement vers le mal.
Comme prise dans un tourbillon, je vécus plusieurs années dans ce milieu.
Je me suis rendue compte petit à petit de ma captivité au travers de toutes ces pratiques occultes.
Puis, lasse de la servitude infligée par la Prêtresse et ses différents esprits, à qui il fallait constamment faire des offrandes ou « ebôs » destinées à garantir le succès des affaires, de la vie sentimentale ou encore l'anéantissement des ennemis, je décidai de quitter ce milieu en refusant d'obéir aux injonctions de la « Babaolorixa » et de ne plus donner de l'argent pour les sacrifices.
Il fallait toujours donner, donner et encore donner à ces esprits insatiables, assoiffés et affamés de nourriture d'alcool et même du sang provenant de sacrifices d'animaux. Je pris la décision de ne plus être complice de tels carnages.
J'étais écoeurée de participer aux multiples rituels de magie noire dans les forêts, aux carrefours, et même dans les cimetières à minuit et de devoir, en plus, prendre part aux festins consacrés aux esprits.
Je commençai alors à payer cher le prix de ma désobéissance.
Je précise qu'à cette époque, mes entreprises étaient florissantes car je possédais d'importants biens immobiliers, notamment un bel appartement, ainsi qu'un restaurant- cabaret fréquenté par la jet-set de la capitale brésilienne.
Mais Jésus a dit :
Jésus parle de Mammon comme d'une puissance inique, capable de prendre possession du coeur de l'homme, de le plier à sa loi et de devenir son idole. Mammon est l'ange de la richesse et le démon de l'avarice. Il donne le désir de posséder ou de conserver plus de richesses que nécessaire.
Sainte Françoise Romaine (1384-1440) présente Mammon comme étant l'un des trois princes des Enfers, soumis à Lucifer uniquement. Il est ainsi le principal instigateur des multiples maux causés à l'humanité par amour effréné des richesses matérielles de ce monde. Il est resté l'éternel incubateur du Mal.
Mon refus d'obtempérer aux ordres de la prêtresse fut le point de départ de ma descente aux enfers. En effet, du jour au lendemain mes affaires se sont mises à péricliter mystérieusement et d'innombrables trahisons tant au niveau de mes amitiés, de mes amours que de mes affaires se produisirent.
En plus de ces problèmes, mes nuits étaient devenues une succession de films d'horreur.
Je ne pouvais fermer l'oeil de peur d'être agressée physiquement par des démons.
J'éprouvais la sensation d'avoir constamment un étau qui m'enserrait la tête toute les nuits.
J'avais des visions d'ombres effrayantes dans ma maison et à maintes reprises ces êtres maléfiques tentaient de m'étouffer et de prendre possession de mon corps en essayant de m'enchaîner les pieds au moyen de lourdes chaînes.
Lorsque de tels phénomènes se produisaient, je poussais de véritables hurlements hélas inaudibles pour mon entourage et je demeurais littéralement paralysée, épuisée et sans forces.
Quand je réussissais parfois à m'endormir, mon sommeil était ponctué de cauchemars épouvantables : j'étais sans cesse poursuivie en pleine forêt par des taureaux sauvages et menaçants et je courais éperdument pour essayer de leur échapper. Je me réveillais souvent en sursaut et vidée de toute énergie.
J'étais devenue semblable à une feuille morte ballottée de part et d'autre, entièrement livrée à la merci des esprits méchants du monde invisible.
Jésus à dit : Le voleur, c'est-à-dire le diable, ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance.
2 - Mon départ du Brésil pour la France
En 1985, j'ai quitté mon pays pour la France. J'ai traversé l'Océan Atlantique avec l'âme lourde. J'avais dans mes bagages le souvenir de tous mes échecs.
En arrivant à Paris, mon objectif principal était d'oublier mon lourd passé et de recommencer ma vie à zéro dans un pays étranger, en surmontant tous les obstacles.
Mon nouveau rêve à attendre : devenir une chanteuse renommée et accomplie.
J'ai poursuivi ma carrière de chanteuse entamée au Brésil, dans des petits cabarets et restaurants parisiens.
Quelques années plus tard, je parvins à créer l'une des plus grandes troupes d'artistes brésiliens à Paris. Celle-ci se produisait au travers de shows tout en sillonnant la France et l'Europe.
3 - En 2000 des hotes bien gênants en région parisienne
Durant l'année 2000, je fis la connaissance d'une brésilienne à Paris. Celle-ci me demanda de l'héberger pendant quelques jours avec son fils encore adolescent, le temps pour elle de s'installer dans son futur appartement.
J'acceptai spontanément car ces personnes étaient d'une compagnie agréable.
Malheureusement mes nouveaux hôtes ne manifestaient aucun désir de s'en aller à la période convenue.
Pendant neuf mois consécutifs, je fus contrainte de les héberger malgré moi. Une telle situation finit par détériorer rapidement l'atmosphère chez moi et je décidai de changer d'air en allant rendre visite à une partie de ma famille qui résidait en Italie.
J'avais cependant quelques appréhensions en prenant une telle décision. En effet, les membres de ma famille étaient issus du milieu de chrétiens évangéliques très pratiquants, quoique discrets.
Je voulais donc éviter d'entendre les sempiternels refrains tels que : « reviens à Jésus, reviens de nouveau à l'église...», ma soeur n'ignorant rien de mes fréquentations du milieu de la magie noire.
4 - Un événement inattendu en Italie: La révélation d'une prophétesse
Je me résolus, en définitive, à entreprendre le voyage vers l'Italie.
Ma soeur, aussitôt informée de la situation intenable à laquelle j'étais confrontée en France, m'affirma catégoriquement: « cette femme va quitter ton domicile au Nom Puissant de Jésus-Christ. » ; mais je lui faisais part de mes doutes quant au pouvoir réel de Jésus, car j'avais au préalable, consulté à prix fort des sorciers africains appelés «marabouts», sans aucuns résultats.
Je quittai nerveusement la pièce pour aller fumer une cigarette. Peu de temps plus tard, ma soeur, le téléphone en main m'invita à converser au bout du fil avec une dame en me précisant : « cette soeur est une prophète de Dieu. Je lui ai demandé de prier pour toi. Elle réside au Brésil ».
En fait, la dernière chose que je voulais dans ma vie était de parler à cette personne.
Cependant, pour ne pas vexer ma soeur, j'acceptai de lui parler.
Elle me demanda si je voulais qu'elle prie pour moi. J'acquiesçai malgré moi pleine de réserves.
Cette dame se mit immédiatement à intercéder pour moi, d'abord en langue portugaise puis dans une langue étrange que j'avais uniquement entendu parler dans une église lorsque je vivais au Brésil.
Elle s'arrêta soudain de prier pour moi et m'adressa enfin la parole en ces termes :
« Marlene, Dieu m'a révélé que tu traverses des épreuves sans solution depuis neuf mois.
Aujourd'hui même, le Seigneur Jésus-Christ donne la victoire sur ses épreuves et Il apporte la délivrance dans ta vie et dans ta maison. Jésus t'invite à lui remettre de nouveau ton coeur. Le Seigneur te dit de redresser tes chemins devant Dieu ».
Cette révélation a eu lieu un mardi aux alentours de midi, heure de Milan et de Paris.
En une fraction de seconde, j'étais pétrifiée, encore sous le choc des propos de cette dame, car je réalisai que ma soeur ne pouvait pas avoir eu le temps de lui révéler cet aspect de ma vie.
Je m'absentai durant un instant du domicile de ma soeur et j'eus cette conversation intérieure avec Dieu, car il m'était difficile de communiquer à haute et intelligible voix avec le Seigneur, enfin, « un être » à qui j'avais délibérément tourné le dos depuis très longtemps.
Je m'exprimai en ces termes : « Dieu, en effet, si cette révélation vient de vous, j'ai besoin d'une confirmation claire, pour ne pas avoir le moindre doute. Seigneur, dans trois jours je vais retourner en France. Si je rentre chez moi et que je ne trouve plus ces personnes indésirables, à mon domicile, pour moi ce sera la preuve indéniable que ce miracle provient de vous. Je veux voir de mes propres yeux. Et si vous me concédez ce miracle, je vous promets de consacrer toute ma vie à votre service».
5 - De retour en France: L'accomplissement spectaculaire de la révélation prophétique
Trois jours plus tard, je rentrai chez moi dans la nuit, avec le dernier train en provenance d'Italie.
Je frappai à la porte. Aucun signe de vie. Silence total ! Mais cela ne m'impressionna pas, car mes hôtes étaient des noctambules.
Lorsque j'ouvris la porte il n'y avait pas de lumière. C'est donc à la lueur d'un briquet que j'entrai dans ma maison. Puis à l'aide d'une bougie je m'éclairai car il n'y avait plus de courant électrique dans l'appartement. J'inspectai les meubles où mes hôtes rangeaient leurs effets personnels et à mon grand étonnement, ils étaient complètement vides ! Plus personne ! Ils étaient partis !
Aussitôt une grande crainte de Dieu envahit mon esprit. J'éprouvai la sensation que mon sang se figeait dans mes veines. Je ressentis de violents battements de coeur.
Pour la première fois de ma vie, j'éprouvai une crainte respectueuse de Dieu.
Je pris conscience de ma petitesse et de la grandeur de Dieu sur toutes choses.
La présence concrète de Dieu, le fait qu'Il savait tout, sa toute puissance me stupéfiait.
J'étais bouleversée. Dieu était présent en Italie, Dieu était présent au Brésil et Dieu était présent en France.
De façon simultanée Il agissait, à la même heure, avec la même puissance dans ma maison.
Le constat de la précision avec laquelle s'était accomplie la promesse de Dieu par rapport à ces derniers événements dans ma vie m'impressionna de telle sorte que je ne pus m'endormir cette nuit-là.
Je repassai constamment ces faits dans mon coeur.
Le lendemain, je remarquai que les fils et les lampes électriques avaient brûlé jusqu'au plafond. Il y avait des traces de ce qui ressemblait à un court-circuit partout dans la maison. Je constatai avec surprise que les étincelles du feu provoquées par le court-circuit ne s'étaient pas propagées dans les autres pièces de la maison.
Aussitôt, je me mis à la recherche de mon ancienne hôte afin de récupérer mes clés et de recueillir sa version des faits, car la construction de ma résidence était tout de même neuve et solide.
Nous nous rencontrâmes finalement et je la pressai de me relater les événements survenus durant mon absence à mon domicile.
Elle me répondit en ces termes : «Mon amie, mardi dernier j'ai eu une peur bleue ! Il était près de midi... ».
Et aussitôt je me mis à penser : « c'est l'heure appelée «grande» par les sorciers ».
Elle poursuivit sa narration :
« Tu ne peux imaginer ce qui s'est réellement passé ! J'étais seule dans la maison et soudain, les lampes ont commencé à éclater, et le feu a même brûlé les câbles ! J'étais terrifiée. Je n'ai jamais vu une telle chose se produire».
Puis elle se tut et changea brusquement de sujet. Elle me remit les clés et me quitta pour ne plus jamais reparaître dans ma vie.
Connaissant ma fréquentation du milieu de la sorcellerie tout comme elle, mon hôte a dû certainement s'imaginer que j'avais trouvé en Italie un sorcier beaucoup plus puissant que le sien.
Pour moi toute cette situation était sûrement le résultat de l'accomplissement surnaturel de la promesse de Dieu dans ma vie, conformément à la prédiction faite par téléphone en Italie par cette prophétesse brésilienne du Seigneur Jésus-Christ.
6 – Novembre 2000 : Le point de départ d'une nouvelle conversion à Jésus-Christ
Ce même jour et sur le trottoir de l'angle de ma rue, je regardai le ciel et j'eus de nouveau cette conversation en pensée avec Dieu : « Seigneur Jésus, vous avez accompli votre Parole en réalisant ce miracle dans ma maison et maintenant, en retour, je veux honorer envers vous ma promesse faite en Italie : je vous donne mon coeur, ma vie et mon être tout entier.».
J'eus, à ce moment précis, comme témoins de cet instant mémorable et sublime de ma vie où j'ai accepté Jésus-Christ comme mon Sauveur et mon Seigneur, les anges et le bruit des voitures dans la rue.
Je poursuivis ma prière d'engagement devant le Seigneur en ces termes : « je vous prie, Seigneur, de m'orienter vers une église semblable à celle que je fréquentais au Brésil, où les croyants parlaient en « langues du Saint-Esprit », afin de vous y servir».
Tout au long de la semaine, je parcourus la ville de Boulogne Billancourt, en région parisienne où je réside, à la recherche d'une église.
Très peu de temps après, un mardi soir du mois de novembre de l'année 2000, je fis la découverte d'un grand temple protestant situé près de mon domicile : l'église de la Communauté Chrétienne du Point du Jour.
Je précise que les mardis revêtent définitivement pour moi une importance capitale, car la plupart des grands événements liés à ma conversion, ont eu lieu précisément durant ce jour de la semaine. Pure coïncidence ? Car je suis née aussi un mardi !
Les réunions hebdomadaires du mardi soir de cette église étaient généralement fréquentées par des croyants issus de toutes nations.
Ce mardi soir du mois de novembre je mis mon pied pour la première fois dans cette église.
Assise toute seule au fond du temple à l'abri de regards, je fermai les yeux, essayant de trouver quelques minutes de paix et de repos dans mon âme, car je me sentais très lasse, angoissée et remplie de tristesse comme si tous les malheurs du monde s'abattaient sur moi. Mon être tout entier était accablé par le poids des péchés de ma vie passée.
J'eus l'impression qu'il se dégageait de mon corps de mauvaises odeurs tant je me sentais répugnante à cause de mes souillures au contact des démons, véritable abomination commise contre Dieu.
Je réalisai que je ne pouvais plus continuer à vivre sans Jésus dans ma vie, sans son amour inconditionnel et sans sa protection. Ce fut l'éveil de ma conscience d'état de misérable pécheur devant Dieu.
Quelques instants plus tard l'assistance majoritairement composée de croyants d'origine afro antillaise se mit à entonner une louange en langue française. Soudain au milieu des prières, il s'éleva une douce et sublime mélodie de chants en langues étranges.
Il n'y avait aucun instrument de musique. Chacun chantait simplement dans une langue incompréhensible aux rythmes de la même mélodie.
C'était un véritable concert composé de tonalités différentes semblable à une chorale angélique célébrant les merveilles de Dieu.
Ce jour fut pour moi la confirmation que cette l'église était celle que le Seigneur avait choisie pour moi : l'église dénommée la Communauté Chrétienne du Point du Jour.
Sur le chemin du retour je remerciai le Seigneur pour le choix de cette assemblée.
Je me remémore encore cette conversation intérieure avec Dieu :
« Seigneur, je sais que je ne mérite rien de vous, mais par votre grâce et par votre miséricorde, je vous demande de me donner le baptême de l'Esprit Saint. Pour moi cela sera une confirmation que vous avez pardonné mes péchés».
7 - L'expérience extraordinaire du baptême du Saint-Esprit
Le mardi suivant, je retournai à l'église.
Le culte de 20 heures avait déjà commencé. Sur la pointe des pieds, je m'installai à nouveau au fond de la salle, blottie dans un fauteuil, la tête baissée et le visage ruisselant de larmes. Soudain un grand regret de toute ma vie antérieure vécue sans Jésus-Christ envahit mon âme.
Le même monsieur d'origine africaine qui dirigeait la réunion de prières de la semaine précédente, fit l'invitation suivante : « Si quelqu'un ici a besoin de prières, qu'il s'avance.».
Je pensai alors : « Je n'ai aucun moyen de m'en sortir ; je dois y aller toute seule.».
Je me sentais honteuse de demander la prière à ces chrétiens pour qui je n'éprouvais que du mépris durant ma vie passée.
Je me suis approchée d'eux sans dire un seul mot. L'homme s'est avancé vers moi, avec une dame. Ils ont posé leurs mains sur ma tête et se sont mis à prier.
En une fraction de seconde, j'eus l'impression qu'un millier de volts avait pénétré mon corps tout entier de la tête aux pieds, en me transperçant de part et d'autre.
Une force invisible, puissante, avec la rapidité d'un éclair, m'obligea à plier les genoux et à m'agenouiller par terre. Je me sentais brisée et humiliée.
Prosternée devant l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde et face à Celui dont il est écrit :
Mes lèvres étaient incapables de prononcer un seul mot. Je me contentai d'exprimer des sanglots incontrôlables et des gémissements.
Je venais de réaliser à cet instant précis que le Seigneur Jésus-Christ m'accordait la délivrance totale. Sa Lumière chassait définitivement les ténèbres de ma vie.
Soudain, mes pleurs furent brusquement interrompus. A ma grande surprise, ma bouche s'ouvrit pour exprimer à haute voix une multitude de langues étrangères et incompréhensibles pour moi.
J'étais prosternée devant la glorieuse présence de Dieu. J'avais la profonde conviction que pour la première fois de ma vie, au travers de ces langues, tout mon être adorait Dieu le Père en esprit et en vérité.
La Bible dit :
Il est impossible de préciser combien de temps je suis restée dans cet état d'extase spirituelle devant le Seigneur, ignorant complètement le reste de l'assemblée. Pour moi, je vivais une expérience unique et merveilleuse.
Je réalisai alors, que je venais d'être baptisée du Saint-Esprit ce mardi-là. C'était l'exaucement de ma prière adressée une semaine plus tôt à Dieu.
Lorsque je me suis relevée du sol, je ressentais une impression indéfinissable d'ivresse et pourtant, je n'avais pas bu une seule goutte d'alcool.
Je ne savais pas combien j'étais vide jusqu'à ce que Jésus me remplisse de la plénitude de son Esprit Saint !
Une chose est certaine : ces faits demeureront à jamais gravés dans ma mémoire.
Comme le père qui se lève pour venir à la rencontre du fils prodigue, dans la parabole racontée par Jésus, ainsi le Seigneur est venu à ma rencontre, immense grâce et extraordinaire don d'amour de Dieu.
Dieu m'a accueillie dans ses bras d'amour.
Dès cet instant, le Saint-Esprit qui convainc l'homme du péché, de la justice et du jugement n'a cessé d'oeuvrer en profondeur dans tout mon être.
Durant toute cette période survenue après le baptême du Saint-Esprit, tout mon passé qui était enfoui dans les profondeurs de mon être remontait à la surface et provoquait chez moi d'abondantes larmes amères de repentance.
Jésus - Christ avec le baume de son amour a guéri mes blessures ouvertes par les griffes et les crocs du « loup » féroce.
En effet la Bible dit : « Le diable est venu seulement pour voler, égorger et détruire ».
Mais Jésus dit :
8 - La louange en langues étranges: un mystère de Dieu
Le Seigneur ne m'a pas seulement récompensée par le don de la diversité des langues, mais il m'a aussi appris à chanter en plusieurs langues de l'Esprit.
Les mélodies que je recevais étaient si belles que je les enregistrais aussitôt.
Puis, je demandais au Seigneur de me donner l'interprétation de ces chants.
Et Dieu, dans son abondante grâce a répondu à ma prière.
Ainsi, toutes les paroles de mes disques en français, sont la traduction des chants en langues inspirées par l'Esprit Saint.
En effet, c'est de Dieu que proviennent mes louanges. Tous les mérites lui reviennent. Dieu qui m'a donné une voix dès le ventre de ma mère m'a destiné à être un instrument entre ses mains pour le louer et glorifier son Saint Nom.
09 – L'accomplissement de ma destinée
Tous ces faits ont achevé de me convaincre que mon but véritable sur la terre, est de louer le Seigneur Jésus-Christ.
Ma mission est de gagner des âmes pour Jésus au travers de ma vie, de ce témoignage, de la prédication de la Parole de Dieu et de mes chants.
10 – Le Bilan retrospectif de ces dix années de vie chrétienne
Ces expériences sont fortement ancrées dans mon esprit, en dépit de toutes ces années écoulées.
Je connus une longue traversée du désert, qui m'a appris petit à petit à obéir, puis à dépendre uniquement de Dieu.
Je connais LA VERITE ET LA VERITE qui est le Merveilleux Seigneur Jésus-Christ m'a libérée de l'esclavage de Satan. Jésus a brisé définitivement toutes mes attaches avec le monde de l'occultisme.
Je précise que je n'ai plus jamais entendu parler de mon ancienne hôte. Toutefois, je continue d'intercéder pour elle et pour le salut de son âme, afin que le Saint-Esprit vienne toucher son coeur. Mon désir le plus ardent est que la Grâce de Dieu se répande sur elle, tout comme elle s'est répandue sur moi, parce que, comme elle, je vivais aussi dans le péché de la sorcellerie et Dieu m'a fait grâce.
Plus jamais de ma vie mes pieds n'ont foulé d'autres lieux spirituels, à l'exception de la maison de Dieu, l'église où le Nom de Jésus-Christ le Tout-Puissant est invoqué et vénéré.
Moi j'ai fait le choix de servir un seul et unique Maître : Jésus-Christ qui a donné la délivrance et la paix à mon âme grâce à son sacrifice à la Croix pour moi.
La Bible affirme que :
Nous devons nous rappeler que les démons sont les mauvais esprits avec un seul but : détruire le travail de Dieu. Par conséquent, nous ne devons pas nous associer avec eux en toute circonstance ou condition.
J'invite donc les personnes qui fréquentent l'église le dimanche et le lendemain consultent les médiums ou les Marabouts, à prendre définitivement la décision de suivre Jésus-Christ, le seul chemin, la vérité et la vie. Car, hors de Lui, il n'y a pas de salut.
En effet, le Seigneur Jésus-Christ nous convie avec amour en ces termes :
Gloire à Dieu qui illumine les yeux de nos coeurs !
Le Saint-Esprit a remplacé mon ancien répertoire du passé par de nouveaux chants de louange et d'adoration, en réponse à mon voeu de consacrer tout mon être et en particulier ma voix ainsi que tout mon art à la Sainte Personne de Dieu.
Ainsi, en 2009 à Paris, j'ai enregistré deux albums de louange et d'adoration en langue française intitulés : « L'AMOUR DE DIEU» et « LES BONTES DE L'ETERNEL ».
Puis, en 2010, à Sâo Paulo, j'ai enregistré la version brésilienne de l'album : « L'AMOUR DE DIEU » intitulé : « O AMOR DE DEUS » avec la participation spéciale du chanteur et pasteur Carlos A. Moyses du groupe « Voz da Verdade ».
Quelques paroles du chant intitulé « Le secours de Dieu » extrait de mon album : L'AMOUR DE DIEU
Il donne du pain à tous les affamés,
Il prend soin de ceux qui sont affligés,
Il guérit tous ceux qui ont le coeur brisé,
Le Seigneur ne se lasse pas de nous aimer !
Jésus-Christ redresse ceux qui sont courbés.
Son amour enseigne : pardonnez !
Dieu proclame aux captifs la liberté,
Sa bonté fait droit aux opprimés.
Voici ton Roi vient à Toi plein de douceur
De miséricorde et de fidélité !
Car Il ne regarde pas l'apparence des hommes
Mais il voit jusqu'au fond du coeur
Le don gratuit de Dieu, c'est la Vie Éternelle
En Christ Jésus le Rédempteur.
Entre maintenant dans la joie de ton Maître,
Qui t'aime d'un amour Éternel !
Qui t'aime d'un amour Éternel !
Qui t'aime d'un amour Éternel !