A la fin, enfin, on y pense
Nous savons que partout où l'homme est dieu, Satan règne en dieu et finit par faire de l'homme son adorateur.
Dans une de nos langue nationale, il y a un adage qui dit : bouzoba liboso, mayele nasima c'est-à-dire que la bêtise précède souvent la sagesse. L'homme a souvent tendance à comprendre, après avoir connu des temps de turbulences, rencontré toutes sortes de problèmes et goûté à la déception. Cet adage est, en soi, un avertissement parce qu'il recommande à l'homme d'appliquer la sagesse avant de subir les conséquences de la bêtise. A l'instar de Noé qui a attendu d'être déçu par le corbeau pour se confier à la colombe, l'homme moderne se confie, d'abord, dans sa technologie avant de se confier à Dieu. C'est lorsque cette dernière le déçoit qu'il recherche à se confier en Dieu.
Les déceptions, le vide, les frustrations que nous ressentons dans la vie sont des pédagogues qui nous rappellent notre besoin de Dieu. Comme un aéroport vers lequel l'avion est obligé de revenir, ainsi est Dieu pour l'Humanité. Le fils prodigue, réclamant sa liberté et son indépendance, ne savait pas qu'en agissant ainsi il se privait de la présence protectrice de son père. C'est seulement quand il se retrouva pauvre, obligé de manger les carouges de cochons et désabusé qu'il comprit l'importance de la présence de son père.
Il comprit alors que la présence de son père était plus importante que ses biens, de même que Dieu est plus important que sa bénédiction.
Le monde actuel connaîtra bientôt une faim et une soif de Dieu tel qu'on n'en a jamais connu. Et cela déclenchera le réveil qui va préparer l'Eglise au retour de Christ. L'homme sage et intelligent doit apprendre à avoir soif de Dieu même dans l'aisance et dans la richesse. Ainsi, il n'aura pas besoin d'être frappé par la pauvreté pour rechercher la Présence de Dieu. Celui qui assimile ces leçons n'a plus besoin des pédagogues.
Source : Extrait du Livre Découvre et Expérimente sa Présence avec Le Pasteur Marcello J. Tunasi