Pourquoi tomber sous la puissance

Chapitre 1 : LES ORIGINES HISTORIQUES

L'électricité existe depuis la création de l'univers mais, pendant des milliers d'années, les hommes ignorèrent son existence. Même après sa découverte, ils ne surent ni la canaliser, ni l'utiliser. Cela demanda encore de nombreuses années de travail et d'expérimentation. Aujourd'hui, nous profitons pleinement des résultats de ces recherches, mais cette puissance nous était disponible dès le début.

L'électricité est la force que Dieu réserve au domaine naturel ; Il est l'auteur de toutes choses. Le Saint-Esprit représente la force divine dans le monde spirituel.

Je suis entré en contact avec l'électricité, la puissance de Dieu dans le monde naturel, et j'ai subi une telle secousse que j'ai claqué des dents, et il m'a semblé que mes cheveux se dressaient sur la tête. Cela m'est arrivé plusieurs fois. Je n'avais pas le choix : je tombais sur les genoux ; j'avais heurté une puissance que je ne voyais pas. C'était une force invisible et inaudible ; néanmoins, je la percevais.

Dans le domaine spirituel, il existe une force surnaturelle de Dieu, à la fois invisible et inaudible. Croyez-vous qu'elle soit moins puissante que l'électricité ? Il n'en est rien !

Pourquoi tombons-nous sous la puissance de Dieu ? Quand le naturel et le surnaturel se rencontrent, l'un des deux doit céder.

L'histoire de l'Eglise révèle que ce phénomène s'est produit au cours de chaque réveil. Paul, qui a écrit la moitié du Nouveau Testament, fut précipité au sol par la puissance de Dieu. Lors des réunions animées par John Wesley, fondateur de l'église méthodiste, des centaines de personnes « tombaient sous la puissance ». J'ai lu le compte-rendu de Wesley relatant la première fois où ce phénomène se manifesta dans une réunion. Au beau milieu du message, une femme assise au premier rang, près de l'allée centrale, fut subitement précipitée de son banc, face contre terre, John Wesley pensa qu'elle venait de s'évanouir. Il coupa court à sa prédication pour demander : « Y a-t-il un médecin parmi nous » ?

Trois docteurs se dirigèrent vers elle pour l'ausculter. Ils conclurent : « C'est un cas particulier. On dirait que cela n'est pas du ressort du domaine physique. Son coeur, son pouls et sa respiration sont normaux, mais elle a l'air d'être sous l'entreprise d'une puissance ou d'un sortilège ».

A ces mots, un hypnotiseur demanda l'autorisation de l'examiner. Wesley poursuivit : « Je l'ai laissé faire, mais après avoir essayé en vain de la ranimer, l'hypnotiseur déclara : Je n'y comprends rien. Il ne s'agit pas d'hypnotisme, mais d'un genre de sortilège ».

Certains membres de l'assemblée se demandèrent : « Cela provient-il du diable » ? et d'autres : « Est-ce de Dieu » ?

« Je l'ignore » répondit Wesley », mais quand elle reviendra à elle, l'auteur, quel qu'il soit, en retirera toute la gloire ».
 Ils attendirent et Wesley n'acheva pas son message. Au bout de quarante-cinq minutes, elle se mit à bouger. « Loué soit le Seigneur ! Gloire à Dieu » ! furent les premières paroles qui sortirent de ses lèvres.

 « Cela vient du Seigneur ! C'est du Seigneur » ! s'écria Wesley, et Dieu en reçut toute la gloire.
Lorsque cette femme recouvra ses esprits, elle leur raconta que Jésus lui était apparu et l'avait emmenée au ciel. Elle rapporta tout ce qu'elle avait vu et l'assemblée entière fut bénie et se mit à louer Dieu.

Dans son autobiographie, Charles Finney parle de la première fois où une manifestation semblable se produisit pendant l'une de ses réunions. Il était presbytérien à l'époque. Un dimanche après-midi à Utica, dans l'état de New York, il prêchait depuis une quinzaine de minutes quand certains assistants commencèrent à tomber de leurs sièges comme morts. En un instant, quatre cents personnes furent clouées au sol sous la puissance de Dieu. Finney apprit plus tard que c'étaient des inconvertis qui furent tous sauvés ce jour-là !

Maria Woodworth-Etter était évangéliste aux Etats-Unis tout au début du mouvement pentecôtiste. J'ai lu dans un journal le compte-rendu d'un événement qui s'est déroulé à Saint Louis, vers 1920. Agée de plus de soixante-dix ans, elle prêchait sous un chapiteau plein à craquer lorsque, au beau milieu de son sermon, la bouche entrouverte et la main droite levée pour illustrer un point, la puissance de Dieu descendit sur elle.

Elle se figea dans cette position et garda l'aspect d'une statue pendant trois jours et trois nuits. Réfléchissons à cela : son corps entier était sous le contrôle de l'Esprit de Dieu car, durant toute cette période, il ne remplit aucune des fonctions normales.

Selon cet article, on estima à plus de cent cinquante mille le nombre de personnes qui défilèrent pour la voir au cours de ces trois jours. Le troisième soir, l'Esprit de Dieu la quitta. Elle s'imaginait être toujours au premier soir en train d'apporter le message, et elle reprit son texte là où elle l'avait abandonné.

George Whitfield collaborait avec John WESLEY. Quand il prêchait, la puissance de Dieu descendait et les gens étaient jetés à terre. C'est un fait historique. Un jour Whitfield prêchait dans le parc du Palais de Justice à Boston, dans le Massachusetts. Certains jeunes avaient grimpé aux arbres. Avant de commencer sa prédication, il les mit en garde : « Mes amis, descendez des arbres car, lorsque je commencerai à prêcher, la puissance tombera et vous serez précipités à terre ». Ils descendirent, Whitfield commença à prêcher et, partout dans le parc, les gens furent renversés. C'est également un fait historique.

Avez-vous lu l'autobiographie de Peter Cartwright, prédicateur méthodiste ? C'était un grand gaillard qui mesurait environ 1 m 90 et qui portait des bottes de cow-boy. À l'époque, le pays était en pleine planification du Tennessee au Kentucky, jusqu'au Missouri. Il prêchait sous chapiteau et les gens tombaient sous la puissance de Dieu.

Un jour, il se dirigea à cheval vers l'est et traversa les montagnes de Virginie, pour animer une réunion. Pendant ce voyage, il s'arrêta un soir dans une auberge pour y passer la nuit. Il y avait une soirée dansante. Or, les méthodistes marchaient dans la sainteté et n'allaient pas au bal. Pourtant, le Saint-Esprit dit à Cartwright de s'y rendre.

Il raconte : « Je suis arrivé un peu en avance, et je me suis adossé au mur pendant que les musiciens raclaient du violon et s'accordaient. Peu de temps après, une jeune fille s'est dirigée vers moi et m'a invité à danser parce que j'étais un étranger. J'ai accepté et me suis avancé vers le centre de la salle. Alors, Dieu m'a montré ce qu'il voulait que je fasse. J'ai saisi la jeune fille par les poignets, et j'ai déclaré d'une voix retentissante : Prions » !

Je tombai à genoux et me mis à prier à tue-tête : « Mon Dieu, sauve tous ces païens » ! Je priai pour tous ces musiciens et tous les danseurs. Les yeux clos, j'entendis un bruit sourd : Quelqu'un venait de heurter le sol ; il avait été renversé par la puissance. Je continuai de prier et j'entendis un autre bruit sourd. Bientôt ils furent tous renversés, les uns après les autres. J'ouvris les yeux et tout le monde était étendu par terre !
De nos jours, nous avons aussi besoin de ce genre de réunion. Tous furent sauvés ce soir-là.

Pourquoi ces choses arrivent-elles ?

Sans Dieu, l'homme est mort spirituellement. C'est pourquoi Dieu a envoyé Jésus sur terre. Jésus affirma : « Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jean 14:9). Lorsque Jésus est venu, les hommes le voyaient et l'entendaient parler avec leurs sens physiques. Ses disciples et ses proches pouvaient le toucher (1 Jean 1:1). Ils voyaient les miracles qu'il accomplissait. Ils observaient Dieu à l'oeuvre.

Nous ne voyons ni le vent, ni le Saint-Esprit, mais nous discernons les résultats produits par le vent. Dieu agit, dans le domaine des sens, afin que nous le voyions à l'oeuvre. Il manifeste sa puissance pour nous montrer qu'il est en train d'agir.

Les autres chapitres du livres à découvrir : (retrouvez le livre ici)

• Chapitre 2 - LES MANIFESTATIONS INTERVENUES DANS MES REUNIONS
• Chapitre 3 - REFERENCES BIBLIQUES