Nous avons tous le libre arbitre

Un texte de Kenneth Hagin

En septembre 1950 il y eut une réunion à Rockwall (Texas). Ma femme et moi y assistâmes un jeudi soir, tandis que mes enfants et ma nièce Ruth, qui habitait chez nous à l'époque, se rendirent à leur église locale. A la fin de la réunion nous restâmes pour prier.

19 J'en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité,

J'entendis une voiture dans la rue devant la tente. Je l'entendis s'arrêter en freinant brusquement. Levant la tête je vis arriver un jeune ami de ma nièce. Il s'approcha en courant de l'endroit où j'étais agenouillé. «Ruth a eu une crise d'appendicite. Elle est tombée du banc sur lequel elle était assise dans l'église. On a prié pour elle et puis on l'a ramenée à la maison. Certains des chrétiens ont prié de nouveau à la maison. Mais elle va de plus en plus mal au lieu d'aller mieux. Elle vous demande ainsi que votre femme.»

Nous nous précipitâmes à la maison, entrâmes dans sa chambre et la vîmes recroquevillée. Elle se tordait de douleur, les poings crispés.

Ma femme et moi nous agenouillâmes à son chevet. «Ruth» demandai-je «veux-tu aller à l'hôpital ?» Car une autre personne ne peut pas être guérie seulement parce que vous croyez à la guérison divine. On ne peut pas imposer sa volonté à autrui. On a tous son libre arbitre.

«Ruth, si tu veux, je t'amènerai à la salle d'urgence de l'hôpital» lui dis-je.
«Non» répondit-elle. «Je veux être guérie. Je veux croire en Dieu.»

Une bonne déclaration :
Je fais le choix de croire en Dieu. Mais je ne peux pas imposer ma volonté aux autres. Je dois être fidèle à ce que je crois et permettre aux autres d'être fidèles à ce qu'ils croient.

Photo de Kenneth Hagin
Pasteur
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