N'accusez pas Dieu

Un texte de Kenneth Hagin

Les chrétiens ne profitent pas de ce qui leur appartient, soit qu'ils ne savent pas profiter de ce qui leur appartient, soit qu'ils ne savent même pas ce qui leur appartient.

Chapitre 1

« POURQUOI MOI ? »

Pour être en mesure de recevoir ce que Dieu donne, il est souvent nécessaire de trouver les réponses à certaines questions « obstacles ». Sinon, celles-ci soulèveront des doutes, qui constitueront un frein à la foi.
Je sais, par expérience de la maladie, qu'il faut résoudre ces problèmes pour que la foi devienne efficace. J'ai dû le faire tout seul car, à l'âge de quinze à dix-sept ans, j'ai été alité pendant seize mois.
Parfois je mettais des semaines, des mois, pour trouver la réponse à une question et, dès que je l'avais trouvée, l'ennemi soulevait un autre problème.
Pendant une longue période, le diable s'est efforcé de me faire croire que Dieu m'avait lui-même affligé et qu'il me punissait pour une faute que j'avais commise. Au début, je l'écoutais mais je finis par lui répondre : « satan, je suis né dans cet état. Je suis né avec une malformation cardiaque et de graves troubles intérieurs. A quoi bon me punir pour quelque chose dont je ne suis même pas conscient ? Cela ne peut pas être vrai ».

Parfois satan me disait : « tu es malade parce que tes parents ont péché. » C'est exactement ce que les disciples de Jésus pensaient de l'homme né aveugle. Ils demandèrent à Jésus : « Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle » ? (Jean 9:2).
Parfois on interprète mal la réponse de Jésus au troisième verset : « Ce n'est pas à cause de son péché, ni à cause du péché de ses parents ». On affirme qu'il est né aveugle pour permettre au Seigneur de le guérir. Ce n'est pas ce que déclarent les Ecritures. « Mais que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui. Il faut que je fasse les oeuvres de celui qui m'a envoyé... » (versets 3-4).

Si l'on s'arrêtait de lire à ces versets, on pourrait dire : « il est né malade pour permettre à Dieu de le guérir ». Ne serait-ce pas terrible d'accuser le Seigneur de la sorte ? Voici un homme aveugle de naissance et on prétend qu'il est né aveugle uniquement pour que Dieu puisse le guérir ! Si cela était vrai, Dieu ne serait pas grand'chose et je ne m'intéresserais pas à lui. Mais Dieu merci, ce n'est pas le cas.

Notez bien les paroles de Jésus : « il faut que je fasse les oeuvres de celui qui m'a envoyé ». Et il fit sans délai les oeuvres de Dieu en guérissant l'homme né aveugle.
Lorsque le diable comprit que je commençais à croire à la guérison, il tâcha de me convaincre que Dieu ne voulait pas me guérir. Il dit : « la guérison existe, mais ce n'est pas la volonté de Dieu de guérir tout le monde. Tu n'es pas l'un de ceux que le Seigneur veut guérir. »
(Bon nombre de chrétiens acceptent ce mensonge ; cependant, il n'est pas possible de croire que Dieu guérisse et, en même temps, que l'on soit l'un des malheureux qu'il ne veut pas guérir !).
Je rejetai donc cet argument et continuai de chercher.
Toute ma connaissance à ce sujet résidait dans les prédications des uns et les suppositions des autres. Les uns déclaraient : « votre maladie est l'oeuvre de Dieu qui est responsable de tout. » Je ne pouvais accepter cette explication. Les autres affirmaient : « il se peut que le Seigneur ne l'ait pas envoyée mais qu'il l'ait permise pour une raison quelconque ». Cela revenait à la même chose.

Je n'ai pas connu le bonheur de l'enfance. Je ne riais jamais. Mon père nous avait quittés quand j'avais six ans. Ma maladie influençait mes émotions. J'étais si faible que je n'arrivais pas à me défendre contre mes camarades de classe. Tous me battaient - même les filles.
Mes efforts pour me défendre me conduisaient à l'évanouissement, parce que mon coeur ne battait pas régulièrement. Bien des fois je perdais connaissance pendant quarante-cinq minutes, une fois pendant une heure et demie. L'infirmière et le professeur me disaient que je devenais tout noir - parfois tout bleu - et qu'ils avaient beaucoup de mal à me ranimer.
Au début de ma seconde année scolaire, je me mis à en vouloir à tout le monde, non seulement à cause mon état de santé, mais aussi parce qu'on me maltraitait. Cette situation avait fini par pervertir mes pensées.

La suite du chapitre ainsi que les autres chapitres du livres à découvrir : (retrouvez le livre ici)

Chapitre 2 - N'ACCUSEZ PAS DIEU !
Chapitre 3 - RACHETE DE LA MALEDICTION
Chapitre 4 - NE MOUREZ PAS DE CETTE FAÇON
Chapitre 5 - LES CHOSES CACHEES

Photo de Kenneth Hagin
Pasteur
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