La main de la foi
En lui imposant les mains, je demandai à ce pasteur : «Serez-vous guéri maintenant au fur et à mesure que je vous impose les mains et que je prie ?» «Frère Hagin, j'espère que oui» répondit-il. «Alors vous ne le serez pas» répliquai-je. «Je ne vais pas dire que je recevrai quelque chose, si je ne sais pas si je le recevrai ou non» riposta-t-il.
«Permettez-moi de vous poser une question» lui dis-je. Je tins en l'air un livre de cantiques. «Disons que ce livre m'appartient. Imaginons en plus qu'il y a des chants là-dedans qu'on ne retrouve dans aucun autre livre de cantiques. Vous êtes pasteur et vous aimeriez que vos fidèles apprennent certains de ces chants, mais le livre est en rupture de stock. Alors je décide de vous le donner. C'est le vôtre. Diriez-vous que vous ne savez pas si vous allez le recevoir ou non et que vous espérez que oui ?»
«Non j'étendrais la main et je le prendrais» répondit-il. «Eh bien, lorsqu'il s'agit de choses spirituelles on ne peut pas tendre sa main physique pour les prendre» expliquai-je. «Mais il y a un homme qui vit à l'intérieur de votre corps physique, votre esprit. La Bible l'appelle l'homme caché du coeur, ou l'homme intérieur. Cet homme intérieur a une main lui aussi. C'est la main de la foi.»
«Mais je ne vais pas croire que j'ai quelque chose que je ne vois ni ne sens pas» insista-t-il.
Il voulait le voir d'abord. Il ne se confiait pas en Dieu de tout son coeur. Au contraire il s'appuyait sur sa propre sagesse. Il comptait sur son raisonnement humain naturel.
Je lui suggérai : «Allez vous asseoir sans guérison, car vous ne la recevrez jamais en pensant ainsi.» Et il ne la reçut jamais. Or, s'il avait changé sa façon de penser, de croire et de parler, il aurait pu être guéri.
Une bonne déclaration :
Je me confie en l'Eternel de tout mon coeur. Je ne m'appuie pas sur ma propre sagesse. Je crois recevoir la guérison même avant de la voir de mes yeux physiques. Je tends la main de la foi pour m'emparer de ma guérison.