J'aurais pu faire davantage
L'homme d'affaires m'expliqua : «Vous ne savez pas ce que j'ai fait.» J'eus l'impression de la façon dont il parlait qu'il avait commis des péchés affreux. Je lui demandai donc : «Quels péchés épouvantables avez-vous commis ?»
«Frère Hagin» dit-il, les larmes aux yeux, «il ne s'agit pas tant de péchés commis. Je ne sais pas si j'ai fait quelque chose de mauvais. Il s'agit plutôt de péchés d'omission. La Bible nous prévient «celui donc qui sait faire ce qui est bien et qui ne le fait pas, commet un péché» (Jacques 4 :17). Je suis homme d'affaires et j'ai toujours eu de l'argent. J'ai soutenu l'église et j'ai payé la dîme, mais j'aurais pu donner beaucoup plus d'argent. J'aurais pu prier davantage. J'aurais pu être plus fidèle à mon église.»
«J'aimerais vous poser une question» lui dis-je. «Avez-vous commis ce péché d'omission quatre cent quatre-vingt-dix fois en un seul jour ?» «Non» répondit-il «je ne l'ai pas fait quatre cent quatre-vingt-dix fois en trente-six ans !» Je réussis à lui faire comprendre ces Ecritures en Matthieu et en Jacques. Je lui imposai les mains dans le bureau en priant. Il fut guéri.
Plusieurs années après, lorsqu'il avait soixante-dix ans environ, j'ai appris qu'il venait de se retirer des affaires. Il aurait pu mourir âgé d'une cinquantaine d'années et quelqu'un aurait dit : «C'était la volonté de Dieu. Dieu l'a fait rentrer chez lui.» Non ! Il aurait pu monter au ciel si je ne lui avais pas enseigné à activer sa foi. S'il n'avait pas voulu accepter ce que je lui expliquais, je n'aurais pas pu l'aider. Et s'il n'avait pas obéi aux médecins, il serait mort probablement.
Une bonne déclaration :
Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour moi qui suis en Jésus-Christ. Je me pardonne volontiers, puisque je sais que Dieu m'a pardonné ! Je suis habilité à recevoir les bénédictions de Dieu, telle la guérison.