Ne dis pas que tu ne vaux rien !

par Jonathan Bersot • Il y a 6 ans

L'estime de soi

Le manque d'estime de soi semble être un fléau du 21e siècle. La tendance actuelle est de se sous-estimer. De nombreuses statistiques le montrent, mais ce n'est pas mon propos d'aujourd'hui.

La question est plutôt celle-ci : quelle est ta valeur ? Que vaux-tu ? Certains diront qu'ils ne valent rien, d'autres qu'ils valent moins que rien, d'autres encore qu'ils n'ont pas une grande valeur.

Et toi, que dis-tu ?

Tu l'as déjà compris avec le titre de cette pensée : “Ne dis pas que tu ne vaux rien !”

Celui qui détermine ta valeur, c'est Dieu, non l'ennemi de ton âme ! Et encore moins la société perverse et corrompue qui t'entoure !

Il y a quelques années, alors que je lisais une parabole bien connue de l'évangile de Luc, un petit détail qui fait toute la différence m'a sauté aux yeux, comme une révélation nouvelle.

Me permettez-vous de vous le partager ?

La parabole de la brebis perdue

La parabole en question, c'est celle de la brebis perdue, dans Luc 15. Une parabole très connue des lecteurs de la Bible. Cependant, on a trop souvent la fâcheuse habitude d'isoler l'histoire de son contexte, alors qu'ici, en l'occurrence, c'est le contexte qui donne du sens à l'histoire. Je m'explique. La parabole de la brebis perdue n'a pas été racontée un soir, autour du feu, alors que Jésus voulait dire à ses disciples combien il les aimait, au point de venir chercher la brebis perdue. Cette parabole a été racontée à l'occasion de murmures et de reproches, faits par des pharisiens et des scribes à l'encontre de Jésus.

1 Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre. 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.

La parabole commence ensuite avec un mot qui relie le contexte ci-dessus à l'ensemble de la parabole, un simple mot de quatre lettres : « MAIS ».

Mais il leur dit cette parabole :

3 Jésus prit la parole, et dit aux docteurs de la loi et aux pharisiens : Est-il permis, ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ?

Le « mais », ici, souligne le contraste entre l'évaluation des pharisiens et des scribes et celle de Jésus.

La bonne évaluation

Pour les religieux, ces publicains et ces gens de mauvaise vie n'étaient pas fréquentables. Ils n'avaient aucune valeur. Bref, ils étaient méprisables. Mais, pour Jésus, ces mêmes personnes avaient une toute autre valeur : il les compare même à une brebis perdue, qui a tant de valeur pour son berger, qu'il laisse l'ensemble du troupeau pour aller chercher celle qui a besoin d'aide.

Un appel à changer d'évaluation

Quand, à la fin de la parabole, le berger invite à la joie des retrouvailles, c'est aussi Jésus qui invite les pharisiens et les scribes à se réjouir, plutôt qu'à murmurer. Mais, pour cela, il faut un changement d'évaluation et comprendre la grande valeur de cette brebis perdue.

Tu as de la valeur

Si tu as déjà réalisé que Jésus est ce berger qui est venu chercher et sauver ce qui était perdu, si tu t'identifies à cette brebis, alors, par voie de conséquence, il te faut aussi ne pas oublier la grande valeur que tu as aux yeux de Dieu !

Il a envoyé son Fils mourir pour toi ! Tu en valais la peine !

Tu as, aux yeux de Dieu, une valeur inestimable !

Te dévaloriser aujourd'hui, c'est une offense contre Dieu. Ne dis pas que tu ne vaux rien, quand il déclare que tu es précieux !

Le Seigneur de l'univers, qui m'a chargé d'une mission importante, déclare à propos des nations qui vous ont pillés : « Quiconque vous attaque, s'attaque à ce que j'ai de plus précieux » (Zacharie 2:12 BFC)

Photo de Jonathan Bersot
Pasteur, Doyen de l'Institut Biblique du Québec
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