Je veux expérimenter la gloire de Dieu

par Jérémy Sourdril • Il y a 8 ans

Je ne sais pas si c'est votre désir mais, personnellement, je veux expérimenter la gloire de Dieu. La gloire de Dieu, on la confesse dans nos chants, on en parle parfois. Mais est-ce que vous avez expérimenté la gloire de Dieu ?

Moïse était arrivé à un tel désespoir, qu'il ne voulait pas aller plus loin s'il ne voyait pas la gloire de Dieu. Il avait déjà dit à Dieu : « Si ce n'est pas toi-même qui va devant nous, alors ça ne sert à rien que nous y allions. » Moïse voulait voir le Seigneur, il voulait expérimenter la présence de Dieu, être précédé par Dieu. Et Moïse voulait voir la gloire de Dieu.

Soyons insatisfaits !

Il y avait quelque chose de très spécial dans la vie de Moïse, c'est qu'il était dans les mêmes circonstances que tout le peuple. Il y avait plus d'un million de personnes qui étaient là dans le désert. Ils suivaient et ils voyaient la main de Dieu, ils ont vu la mer s'ouvrir en deux, ils ont vu les cailles, la manne, la nuée, la colonne de feu. Ils ont vu la puissance de Dieu en action et pourtant cela n'a pas amené une expectative, une soif et un désir de connaître la gloire de Dieu.

Ils voyaient le surnaturel, ils voyaient Dieu pourvoir à leurs besoins, les diriger, et pour eux, c'était suffisant. Pour Moïse, par contre, c'était insuffisant ! Moïse était insatisfait, il voulait plus. C'est pour cela qu'il allait sur la montagne et passait du temps avec Dieu.

Le cœur de l'homme est tellement spécial et particulier ! Dans un même peuple, une même église, ou dans une même famille, il peut y avoir des personnes qui vont aimer profondément le Seigneur et d'autres qui vont profondément le mépriser.

Moïse faisait partie du peuple de Dieu, il était là et il vivait les mêmes circonstances : le même pays, le même endroit, les mêmes faiblesses, les mêmes difficultés, la même chaleur, le même sable, le même désert. Et pourtant Moïse n'a pas vécu la même vie. Lorsque le peuple voyait Dieu agir ou voyait Moïse aller dans la tente de la rencontre, il avait peur et chacun restait devant sa tente.

Mais Moïse, lui, montait à la montagne de l'Éternel, et il a dit à Dieu : « Fais-moi voir ta gloire ! »

Désirons plus !

La vérité, c'est que tu peux vivre et aller au ciel. Tu peux vivre pendant 10, 20 ou 30 ans et voir Dieu te diriger d'une certaine manière. Tu peux voir Dieu pourvoir à tes besoins, vivre certains miracles de provisions, voir la manne, voir la mer s'ouvrir en deux. Tu peux voir toutes ces choses-là. Mais à quoi bon vivre en voyant toutes ces choses-là, si nous ne voyons pas la gloire de Dieu ?

Pour ma part, j'ai dit au Seigneur : « Si ce n'est pas pour voir ta gloire, je refuse de vivre ! » Je me souviens que la première fois que j'ai fait cette prière, j'étais encore un bébé spirituel.

Je lui ai dit : « Seigneur, je ne veux plus vivre, je ne veux plus vivre ! » Et à ce moment-là, il s'est passé quelque chose de très spécial. J'ai commencé à sentir que je partais, je commençais à mourir instantanément et là, j'ai eu peur. Pourquoi ? Parce que j'étais comme la femme de Lot qui regardait en arrière, je n'étais pas prêt. Je n'étais pas prêt pour ces choses-là, je n'étais pas prêt à expérimenter la gloire de Dieu, j'avais peur.

Le peuple d'Israël vivait avec Dieu dans une relation de peur, d'obligations, de commandements et de lois. Moïse vivait dans une relation d'amour, il vivait dans une intimité avec Dieu. Et pourtant, c'était l'Éternel Dieu, ce n'était pas encore le Père céleste. Ce n'était pas encore l'époux, mais il avait une relation d'amour avec le Père. Il a dit : « Seigneur, mon Père, fais-moi voir ta gloire ! » Il ne voulait pas vivre, il refusait de vivre un jour de plus sans voir la gloire de Dieu.

Je veux expérimenter la gloire de Dieu, je veux que le Saint-Esprit me visite à un point où il devient beaucoup plus concret, beaucoup plus réel que ma propre femme, beaucoup plus réel que ma propre fille que je borde à son lit chaque soir. Je veux que le Saint-Esprit dans ma vie, que le Seigneur Jésus-Christ, puisse se manifester à moi d'une façon vraie, réelle, tangible, concrète. Je veux entendre sa voix, car il a dit que ses brebis entendent sa voix.

Je veux voir la gloire de Dieu et Jésus a dit :

« Car tout ce qui est à moi t'appartient, comme tout ce qui est à toi m'appartient. Ma gloire rayonne en eux. Bientôt, je ne serai plus dans le monde, car je vais à toi, mais eux, ils vont rester dans le monde. » Jean 17 : 10-11 (version Semeur)

« Père, mon désir est que ceux que tu m'as donnés soient avec moi là où je serai et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la création du monde. » Jean 17 : 24 (version Semeur)

ÊTES-VOUS ASSOIFFÉS des bonnes choses ?

La vérité, c'est que nous allons contempler la gloire de Dieu au ciel. Mais l'autre vérité, c'est que Jésus a prié pour que nous puissions contempler sa gloire, non pas dans le ciel, mais dès aujourd'hui sur la terre. Dans notre réalité présente, nous pouvons expérimenter et vivre la gloire de Dieu. Le Seigneur appelle son peuple dans une dimension de soif et d'expectative, dans une dimension de recherche de sa présence comme jamais auparavant. Dieu recherche une Église vivante et il se questionne : « Est-ce que lorsque je reviendrai, je trouverai la foi sur la terre ? Est-ce que je retrouverai une passion ? Est-ce que je retrouverai une église réveillée, une église passionnée ? Ou est-ce que je retrouverai des gens qui sont complètement endormis, des gens qui sont pris dans le désert en train de me réclamer un miracle, en train de me demander une direction, de me demander telle ou telle chose, et de ne pas rechercher mon cœur ? »

Le fils prodigue est revenu auprès de son père. Il a commencé à regarder la réalité de sa vie et il a repensé à tous les biens qu'il avait auprès de son père. Il est retourné auprès de son père et, souvent, on s'arrête uniquement sur le fils prodigue. Mais dans cette histoire, la plus grande des choses, c'est qu'il y avait un père ! Le père l'a pris et l'a aimé avec tant de tendresse. Mais ce qui a ramené le fils auprès du père, ce n'était pas le cœur du père, ce n'était pas sa présence, mais c'était ses biens.

Aujourd'hui, peut-être que vous vous approchez du Seigneur à cause de ses biens, de ses directions, des miracles qu'il vous donne, de la manne, des cailles qui tombent du ciel. Mais est-ce que vous voulez expérimenter la gloire de Dieu ? Est-ce que réellement, au plus profond de votre cœur, vos prières sont portées vers la présence de Dieu ? Est-ce que vos prières sont portées vers les choses de ce monde ou est-ce que vos prières se portent vers la présence du Seigneur ? Est-ce que vous aspirez à faire cette prière : « Seigneur, je veux te connaître, je veux connaître la communion de tes souffrances, je veux connaître la puissance de ta résurrection, je veux connaître ta gloire. »

Passionnés par sa gloire !

La vérité, mes frères et sœurs, c'est que Jésus a prié pour que nous puissions connaître et comtempler la gloire qui était la sienne. Parmi les disciples, certains ont vu la gloire de Jésus. Ils l'ont vu transfiguré, mais d'autres ne l'ont pas vu. Seuls ceux qui étaient proches du ministère de Jésus, même encore plus proche, près de son cœur, ont pu voir sa gloire. Cette transfiguration a laissé une marque indélébile dans leur cœur qui les a amenés à une passion pour Dieu et à un ministère de puissance.

Si nous pouvions seulement expérimenter la gloire de Dieu ! Dieu a en réserve des choses extraordinaires pour vous et il veut que vous puissiez expérimenter une gloire tout à fait nouvelle.

Je prie que ce message mette beaucoup de sel dans votre bouche afin que vous puissiez dire au Seigneur : « Donne-moi de la vie, Seigneur, donne-moi de l'eau de la vie. Que ces fleuves d'eau vive que tu as promis dans ta Parole puissent couler de mon esprit. Père, fais-moi voir ta gloire ! »

C'est ma prière pour vous !

Photo de Jérémy Sourdril
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