L'offrande du minimum
"S'il n'y a pas de boeufs, la crèche est vide; c'est à la vigueur des boeufs qu'on doit l'abondance des revenus". Proverbes 14 : 4.
Je paraphraserais ce verset :
« S'il n'y a pas d'offrande, le compte bancaire de l'église est vide; c'est au pouvoir des offrandes qu'on doit l'abondance des revenus de l'église ».
Donner à l'église ne devrait pas être une option dans notre vie... Ni un ajout. Cela devrait être complètement naturel, une évidence et une priorité. La dîme n'est que le minimum, c'est l'offrande « RMI » (Revenu minimum d'insertion). Elle nous permet de nous insérer dans le domaine de l'offrande. Si dans une église, chacun croit que parce que l'autre va donner, il n'a pas besoin de donner, c'est l'ensemble de l'église qui subit les conséquences d'une telle idée. Si chacun pense que c'est à l'autre de « faire le kilomètre de plus », personne ne fera rien. Si cent personnes donnent 200 euros, l'église reçoit 20.000 euros. Mais si chacune d'entre elles se dit : « Je vais donner plus, car le Royaume de Dieu est ma priorité », et qu'elle donne 300 euros, alors l'église reçoit 30.000 euros. Imaginez ce que l'église pourrait faire avec 10.000 euros de plus !
Si nous voulons que l'Église puisse prêcher l'Évangile par le biais des télévisions, des radios, des journaux, etc., il faut que les croyants changent de mentalité. Si nous voulons avoir un beau bâtiment agréable, d'excellents matériels pour l'éducation de nos enfants, nous devons donner plus que ce que nous donnons actuellement !
Dieu nous encourage par cette parole :
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Je déclare : Sans regarder aux autres, je ferai « le kilomètre de plus » dans mes offrandes, car si je fais ma part, toute l'église en sera bénie.
Cette pensée est extraite du nouveau livre du Pasteur Jérémy Sourdril et de son épouse Annabelle : "365 Jours au coeur des Proverbes".