Comprendre le principe du partenariat

Le principe du partenariat dans la Bible

Abraham 

Dieu a parlé du principe du partenariat  à Abraham : ceux qui bénissent un ministère  reçoivent  la bénédiction qui repose sur ce ministère ! C'est aussi pourquoi Jésus a dit :

La veuve de Sarepta

La veuve de Sarepta a nourri Elie et elle ne manqua plus de farine ni d'huile. Si elle avait refusé de semer, elle serait morte de faim ! (1 Roi 17 : 16)

Étienne 

Étienne, plein du Saint-Esprit, dira aux pharisiens : « Vous êtes les meurtriers de Jésus » (Actes 7 : 52).  Chacun d'eux n'a pourtant pas fouetté Jésus, ne l'a pourtant pas mis sur la croix, mais en payant Judas pour le livrer, et en prenant part à cette décision, ils sont devenus partenaires  dans cet acte, et en porteront la responsabilité !

Lorsque nous engageons notre coeur, notre âme et nos finances envers un ministère, nous y participons pleinement et récoltons en fonction de ce que nous avons semé !

Si je sème dans un champ, je fais vivre le champ en lui apportant de quoi être utile, et il me fait vivre en m'apportant une production ! Il en est ainsi lorsque vous semez dans un ministère, si vous semez, vous récolterez, c'est une loi spirituelle !

Semer dans le désert

Il y a plusieurs années, alors que j'apprenais à donner en plus de la dîme, je pris la décision de faire une offrande à chaque pasteur qui viendrait prêcher dans mon église. Nous vivions certains défis financiers, et je me souviens un dimanche matin, alors que j'étais assis à l'église, avoir entendu cette pensée : « Tu ne peux pas donner, tu n'as pas d'argent, ce serait fou ! ». Vous savez, je savais que ce n'était pas la voix de Dieu. Je devais prendre une décision : marcher dans le naturel en baissant la tête et ainsi revenir en arrière, ou marcher par la foi en allant de l'avant et accomplir ma promesse. Dieu ne me forçait pas, car Dieu ne force jamais ! Il m'a laissé le choix d'agir en fonction de ma foi. Je savais qu'il me fallait semer, même en plein désert.

J'ai réalisé que le temps dans le désert est parfois le meilleur temps pour semer, et que le désert lui-même est parfois le meilleur terrain pour semer. Cela permet le miracle.

Des récompenses passagères & éternelles

Vous savez, nous avons un compte bancaire au ciel, un compte que ni le voleur ni la rouille ne peuvent toucher. Jésus a dit que sur notre compte bancaire céleste, on amassait des trésors par nos offrandes. Certains pensent que c'est une image, mais ce n'est pas une image, c'est une puissante vérité ! Nous nous tiendrons un jour vous et moi devant Dieu et il nous récompensera selon ce que nous avons fait sur cette terre avec nos corps et nos biens !

Certains chrétiens pensent : « Je ne peux pas faire d'offrandes, car je n'ai pas d'argent ». D'autres donnent des pièces comme offrande. Ils disent ne pas avoir d'argent, mais le jour même ils s'achètent une onzième paire de chaussures, et à Noël une télévision grand écran ! Lorsqu'ils vont manger au restaurant ou s'achètent du parfum, ils ne paient pas avec des pièces de monnaie, mais avec des billets de banque !

L'apôtre va parler aux Philippiens des conséquences de leurs offrandes financières à son ministère :

J'aime tellement ce verset, qui nous promet trois conséquences pour Dieu et cinq conséquences pour celui qui donne !

L'argent que je donne pour l'Évangile est :

• 1. un parfum de bonne odeur
• 2. un sacrifice que Dieu accepte
• 3. agréable à mon Seigneur

Les cinq bénédictions occasionnées par l'argent que je donne :

• 1. Dieu pourvoira (il aurait pu s'arrêter là, car sa parole est oui et amen !).
• 2. Il pourvoira à tous mes besoins (nos besoins sont parfois nombreux !).
• 3. Il le fera selon sa richesse (et nous savons combien Dieu est riche !).
• 4. Il le fera avec gloire (c'est cette gloire qui se reflétait sur le visage de Moïse !).
• 5. Il le fera en Jésus-Christ (devant qui tout démon, toute circonstance et tout homme doivent plier le genou !).

Tenir ferme dans nos semences

Parfois nous donnons au Seigneur et une tribulation arrive. Le diable en profite pour nous dire que les géants sont bien trop grands pour nous, que le principe de la semence ne fonctionne pas, et alors nous nous décourageons. Nous sommes « l'homme d'un moment ».

La veuve de Sarepta avait donné tout ce qu'elle avait à Élie et elle fut puissamment bénie en conséquence. Un jour elle subit une attaque familiale et physique : son fils mourut. Elle aurait pu ordonner à Élie de quitter sa maison sur le champ, et ainsi chasser sa propre bénédiction, mais elle alla voir le prophète, d'un ton certes accusateur, mais qui était en fait un véritable appel à l'aide. Son fils fut miraculeusement guéri.

Effectivement, j'ai appris avec le temps à me saisir de cette promesse de Dieu :

Ne vous faites jamais voler par le diable en croyant ses paroles: « Dieu a-t-il réellement dit ? ».