Le bon samaritain

Dernièrement,  je me suis arrêté sur le texte de la parabole du bon samaritain. 

Un Samaritain était en marche sur la route de Jérusalem allant à Jéricho, connue pour être une route dangereuse. C'est tellement comme le monde dans lequel nous vivons avec ses dangers, ses pièges et ses séductions.

Beaucoup sont tombés dans le filet de l'oiseleur, pris au piège, cherchant à s'en sortir, nous ne pouvons pas l'ignorer. Malheureusement, le prêtre et le lévite de notre parabole ont ignoré leurs responsabilités, contrairement au samaritain.

Il fut rempli de compassion, ce qui l'a conduit où était le blessé. Comme Jésus lui-même, il n'a pas esquivé l'appel de son père pour venir sur notre terre de péché pour nous sauver.

IL A VU LA NECESSITÉ

Le bon samaritain a immédiatement vu la nécessité. Il n'avait pas besoin d'insistance, d'aucun cri. Comme Jésus l'a dit, " quand il a vu l'homme blessé " (v33), il a reconnu la nécessité. Notre tâche est de chercher la direction de Dieu, de voir les véritables nécessités, d'avoir le discernement spirituel, de sorte que lorsque nous nous trouvons à côté de quelqu'un dans le besoin, nous pouvons faire le ministère envers cette personne. Cette vocation nécessite la prochaine caractéristique du bon samaritain.

IL FUT EMU DE COMPASSION

Jésus a dit que le samaritain " a eu pitié de lui "(v33). Il fut ému de compassion. Il a considéré l'urgence et le besoin, il ne pouvait pas ne pas intervenir. Il fallait faire quelque chose. Un coeur plein de compassion est toujours suivi d'action. Il aurait pu lui aussi détourner le regard en poursuivant sa route. Mais l'amour de Christ fait tomber les barrières. Le bon samaritain a franchi la barrière raciale, en plaçant le prêtre et le lévite dans la honte.                                                                   

Un coeur d'amour se traduit toujours par des mesures positives, comme nous le voyons dans la caractéristique suivante :

IL A PRIS SOIN DE LUI

"Il banda ses plaies, y versant de l'huile et du vin" (v34). Les soins sont coûteux parfois. Il a pris le temps de s'arrêter pour l'homme battu et blessé,  pour lui donner les premiers soins. Le prêtre et le lévite étaient deux hommes occupés, ils étaient trop occupés pour prendre le temps d'aider un compagnon de voyage dans le besoin.

"Charité bien ordonnée commence par soi-même." mais parfois nous devons céder la place à un appel de priorité si l'Esprit de Dieu nous pousse dans ce sens.

Prendre soin peut coûter de l'argent. Le samaritain a donné librement de ses propres ressources: " il a mis l'homme sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui " (v34)  en promettant à l'aubergiste qu'il paierait la facture. Prendre soin exige un engagement, comme quelqu'un a dit :

"Donner sans compter, lutter et ne pas tenir compte des blessures subies ; peiner et ne pas chercher de repos; travailler et ne pas demander une récompense, sauf celle de savoir que nous faisons sa volonté. "

Nous pouvons être sûrs que notre Seigneur ne nous demandera pas plus que nous pouvons donner, car il connaît toutes les circonstances.

Après avoir vu ce portrait du bon samaritain, je me demande si vous pouvez penser à quelqu'un qui correspond pleinement à ce modèle. La seule personne qui lui corresponde tout à fait est le Seigneur Jésus-Christ lui-même. En effet, l'Èvangile rapporte que "Jésus résolument partit pour Jérusalem" (9:51). Ce fut un voyage qui s'est terminé sur la Croix. Voici le modèle ultime de l'amour. Il s'est soucié de nous,  même si cela devait lui coûter cher. Notre culpabilité était énorme, mais sur la croix, il a pris sur lui tous nos péchés, nos douleurs. Sur la Croix, il a tout payé pour notre salut.

C'est à la question que posa un docteur de la loi : 

Ce n'est pas toujours populaire ou pratique de suivre l'exemple du bon samaritain, mais c'est la bonne façon. C'est le chemin de la joie : "Allez et faites de même. "