Pleurer pour la bonne raison

Un texte de Gael Eba-Gatse

Le Seigneur Jésus est entrain de nous enseigner sur le fait que dans la vie il faut d'abord veiller sur soi même avant de veiller sur autrui.

27 Il était suivi d'une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. 28 Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous et sur vos enfants.

Mes chers amis, quel merveilleux Seigneur avons nous. Il a continué à enseigner les gens, même avec une croix sur les épaules et une couronne d'épine sur la tête.

Oui ! Sa vie entière a été un enseignement orale, mais aussi un enseignement comportemental. Vous vous rendez compte, au soir de sa vie, il a continué à enseigner le monde qui l'entourait. Nous pourrions le qualifier, à juste titre, d'enseignant infatigable.

Oui, mes amis. Jésus, par ses propos, nous donne matière à réflexion :

« filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez plutôt sur vous et vos enfants.

Ces paroles du Seigneur peuvent sembler cruelles, frustrantes et dures à l'endroit de celles qui se lamentaient à son sujet. Voyez vous. Il a refusé les pleurs de soutien des femmes de Jérusalem. Il ne les remercie même pas pour leur assistance.

Par ailleurs, il les interpelle à ne pas se focaliser sur lui. « ne pleurez pas sur moi »
En déclarant « ne pleurez pas sur moi », le Seigneur Jésus est entrain de nous enseigner sur le fait que dans la vie il faut d'abord veiller sur soi-même avant de veiller sur autrui.

D'ailleurs, l'adage populaire ne dit il pas : « Charité bien ordonnée commence par soi même ».
Les propos de Jésus nous rappellent combien l'homme a besoin de s'auto-examiner, d'abord avant d'examiner les autres.

J'ai connu un serviteur de Dieu avec qui nous avions longuement discuté sur le sujet du mariage et qui m'a dit : « Pasteur, je pense qu'avant de pouvoir chercher une femme pour la marier, nous devrions d'abord nous marier avec nous même ».

Ce que ce serviteur de Dieu voulait dire tout simplement, c'est qu'il nous serait difficile d'entretenir l'autre (futur femme) si nous n'arrivons même pas à nous entretenir nous même.

Comme vous l'avez constaté, tout commence avec nous. Nous sommes au centre de notre propre vie. Si nous ne bougeons pas, rien ne pourra se faire à notre place. Si nous n'agissons pas, personne le fera à notre place.

Au regard de tout ce qui a été déjà dit plus haut, comprenons donc l'importance pour nous de nous mêler d'abord de nos affaires au lieu d'aller régler les affaires du voisin.

Pour revenir, aux paroles de Jésus aux femmes de Jérusalem, nous comprenons aussi qu'il voulait certainement leur dire : Femme de Jérusalem, il y a d'autres choses dans la vie qui nécessiteront vos pleurs. Je ne vous interdis pas de pleurer. Seulement, je veux que vos pleurs soient orientés vers le vrai problème.

Mes amis, Jésus n'est pas contre le fait que nous pleurions ou nous lamentions. Pleurer est une émotion humaine.

Généralement, nous pleurons pour exprimer notre douleur, notre souffrance, notre tristesse, notre déception, notre frustration. Quand nous pleurons, c'est que la situation qui en est la cause, nous l'avions fortement eut à coeur. Pleurer est l'expression extérieure de la contrition de notre âme, de notre coeur.

Oui ! Notre coeur est à l'origine de nos pleurs. Nous devons veiller quotidiennement à ce qu'il ne soit pas attristé et qu'à travers lui nous ne commettions pas des gaffes.

La Bible dit au sujet du coeur :
« Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme. Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l'homme ; » Mathieu 15 : 16-20.

Que la paix soit avec vous !

Photo de Gael Eba-Gatse
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