Attention à la colère
Nous sommes vraiment appelés à être lent à la colère et non prompt à la colère.
A travers ce passage, nous voyons comment le grand prophète Moïse s'est mis en colère contre les enfants d'Israël. Malheureusement pour lui, dans cette forte émotion très explosive, il n'a pu honorer et sanctifier Dieu et sa Parole.
Ce que nous devons savoir, mes amis, c'est que la colère et ses dégâts ne peuvent être justifiés, excusés ou encouragés .
Il est vrai que dans le flot de la réaction face à une action ou un comportement qui a fait « sauter le couvercle de notre cocotte minute émotionnelle », la maîtrise de soi devient un véritable challenge. Car, au plus profond de soi, nous n'aspirons qu'à vider notre sac et peu importe les dégâts que cela va occasionner. Pourtant, la Bible dit que si nous nous mettons en colère, nous devons éviter de pécher. Quel Challenge !
On se rend compte que face à nos émotions, même les plus explosives, Dieu nous appelle à nous maîtriser et à faire un travail sur soi en permanence en veillant sur nos faiblesses et manquements.
En effet, le jugement biblique sur la colère est irrévocable :
Nous sommes invités à travailler davantage sur ce qui va nous qualifier ou disqualifier, c'est à dire, notre caractère. Moïse à cause de son caractère n'a pas pu fouler de ses pieds le pays de Canaan.
Nous sommes vraiment appelés à être lent à la colère et non prompt à la colère.
A titre de rappel, ce qui nous approuve devant Dieu ce ne sont pas nos dons, nos talents, notre charisme. Loin de là ! Dieu n'est pas impressionné par nos dons puisque c'est le travail de sa grâce dans notre vie et cela vient de lui même. Ainsi, l'activation et la manifestation de nos dons ne dépendent pas « toujours » de notre sanctification.
La preuve, bien que « hors de la volonté » de Dieu qui a demandé qu'on parle au rocher et non qu'on le frappe deux fois, l'eau est tout de même sortie du rocher, après qu'il ait été frappé. Oui, mes amis, les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables.
Pourtant, l'investissement de Dieu en nous, doit nous amener à travailler, à veiller davantage sur les différents traits de notre caractère qui souvent nous éloigne de la sainteté de Dieu.
Sachant donc que Dieu a fixé un jour où tous nous rendrons des comptes sur la manière dont nous avons apprécié et utilisé ses dons et ses grâces. Alors, face à une telle interpellation, comment ne pas faire cette prière du psalmiste: