Aimer à la manière de Dieu

Un texte de Gael Eba-Gatse

"Saviez vous que pour Dieu notre amour est mesurable par la façon dont nous traitons notre prochain".

4 La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, 5 elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, Lire la suite
1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Mes amis,nous parlons beaucoup d'amour sans pour autant en mesurer toujours le vrai sens et qu'est ce que cela implique vraiment pour Dieu.

Saviez vous que pour Dieu notre amour est mesurable par la façon dont nous traitons notre prochain. C'est justement ici que « le bas blesse » pour beaucoup d'entre nous: le prochain.

Ce dernier,différent de nous,est un peu celui qui dérange souvent notre repos bien mérité;celui qui n'est pas toujours prêt à nous céder la priorité sur la route; celui qui juge le plus souvent nos réussites et nos échecs;celui qui,par ses paroles nous blesse de façon consciente et inconsciente; celui qui est bénéficiaire autant que nous de la grâce de Dieu, de son amour et de son pardon.

En tant que créature de Dieu,le prochain mérite donc toute notre attention. D'ailleurs,parmi les plus grands commandements du Christ,notre relation avec le prochain est fondamentale.

30 et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. 31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.

Nous sommes exhortés par Dieu et ses serviteurs à régler notre vie en fonction du prochain et surtout d'apprendre jour après jour à vivre avec lui. Or,vivre avec l'autre est une école où la plupart d'entre nous en sortent avec la mention « passable ».

Passable parce que, le plus souvent, notre patience à son égards ne dure qu'un petit moment. La majeure partie de notre temps, nous préférons ne pas être en contact avec lui;nous optons pour le mur du silence et les murmures du coeur;nous préférons parler derrière son dos;nous lui manifestons beaucoup de violence verbale et comportementale; nous sommes agressif à son égard et nous en faisons, indirectement, un ennemi. Pourtant,notre Seigneur Jésus a dit à ce sujet :

27 Mais je vous dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent,

35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.

Voyez vous ! Quelque soit la personne que l'ennemi de nos âmes,Satan, utilise, nous ne devons pas la juger sur ce qu'elle fait, mais considérer ce qu'elle est et représente pour Dieu. Oui,mes amis,à Golgotha,le Christ a été crucifié pour tout le monde,même pour ceux qui semblent empoisonner notre vie. Si lui,l'innocent a sû aimer ses ennemis, ce n'est pas nous, des pécheurs pardonnés et restaurés en Christ qui ne le feront pas.

Conscient que l'homme est forgé par l'homme et que le fer aiguise le fer,Dieu permet que notre prochain puisse être totalement différent de nous pour nous amener,par le brisement, à devenir de plus en plus semblable au Christ.

Aimer comme Dieu, c'est donc être en mesure, grâce à l'assistance du Saint Esprit et à notre décision, d'être patient; d'être plein de bonté ; de ne pas être envieux ; de ne pas se vanter; de ne pas s'enfler d'orgueil; de ne rien faire de malhonnête; de ne pas rechercher que son intérêt, de ne pas s'irriter; de ne pas soupçonner le mal; de ne pas se réjouir de l'injustice.

Vous l'aurez compris, toutes ces attitudes et tous ces comportements concernent bien notre relation avec notre prochain, avec nos frères et soeurs.

Si Dieu a déclaré toutes ces vérités de 1 Cor.13:1 au sujet de l'amour,c'est qu'il savait pertinemment que « pour pardonner » nous devons être offensés par l'autre; que pour « supporter » nous allons être souvent sous pressions et oppressions de l'autre. Voilà pourquoi, il nous interpelle à travers son serviteur Paul en ces termes:

1 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. 2 Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Lire la suite

Chers amis,que Dieu nous aide donc à toujours manifester son amour par des actes et attitudes de bontés et de bienfaisances à l'égard de notre prochain.

Photo de Gael Eba-Gatse
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