Le jeûne commence - le citoyen du ciel

Un texte de Frère Yun

Résumé du livre :

Considéré par la police comme l'un des criminels les plus recherchés de Chine, le « Citoyen du Ciel » a été emprisonné une quinzaine de fois dans son pays. Frappé, maltraité et torturé, il est resté fidèle à Jésus-Christ et n'a jamais fait de compromis.

Lors de sa dernière incarcération dans une prison de haute sécurité, frère Yun a eu les jambes fracturées par ses bourreaux. Alors qu'il était estropié, il a reçu l'ordre de Dieu de s'échapper. Mettant sa foi en action, Yun s'est levé... et les portes de la prison se sont ouvertes devant lui !

A l'image des chrétiens des églises de maisons chinoises, le « Citoyen du ciel » est entièrement consacré au Dieu vivant et vrai, quel que soit le prix à payer. En 1997, il a pu fuir miraculeusement hors de Chine. Mais en 2001, il s'est retrouvé emprisonné en Birmanie. Grâce à son témoignage, la lumière et l'espoir ont jailli dans les ténèbres du désespoir de l'une des plus horribles prisons de la planète.

Depuis sa libération, Yun est le porte-parole de plus de 70 millions de chrétiens regroupés dans les églises de maison en Chine. Refusant la tutelle d'un gouvernement athée sur l'Eglise de Jésus-Christ, ces frères et soeurs endurent une persécution terrible. Pourtant, dans le cadre du mouvement « Retour à Jérusalem », ils se préparent à envoyer 100.000 missionnaires hors de leurs frontières, pour évangéliser les pays situés à l'Ouest de la Chine.

Ce récit palpitant se lit comme un nouveau chapitre des Actes des Apôtres. Il nous prépare à affronter des temps plus difficiles, et nous encourage à placer notre confiance en Dieu seul.

En voici un extrait :

Chapitre 13 : Le jeûne commence

Le véhicule de la police secrète s'arrête devant la porte de la prison. Un policier pousse Yun d'un coup de pied hors du fourgon. Pieds nus, maltraité et brutalisé, il est vraiment dans un état pitoyable. Ce jeune homme mince et de petite taille est poussé dans la salle d'interrogatoire, où l'attendent déjà une douzaine de policiers.

« Ainsi, voilà celui qui se nomme lui-même « le citoyen du ciel » ! Pas mal, vraiment pas mal ! Maintenant, ton destin est entre nos mains. Tu ne recouvreras pas ta liberté avant d'avoir été sévèrement puni. Il faudra auparavant que tu réalises que tu t'es trompé. D'ailleurs, tous tes collaborateurs sont entre nos mains. » L'officier en nomme alors quelques-uns et reprend : « Tu as perdu. Ta religion illégale est détruite, elle agonise. Et toi, tu n'échapperas pas à ta punition. Tu es pour toujours l'ennemi du parti et du peuple ! »

Yun sent l'indignation monter en lui, et pourtant il garde le silence. L'Esprit de Dieu le console avec les paroles suivantes : « C'est par le moyen de la souffrance que l'Evangile est répandu sur toute la terre. La vérité a déjà touché des millions de coeurs. La vérité restera toujours la vérité. »

Maintenant, c'est un spécialiste des interrogatoires qui s'avance vers lui, l'air menaçant : « Est-ce que tu en as eu assez comme ça, ou bien devons-nous poursuivre ce traitement ? Tes crimes sont innombrables et très graves. Le parti est toujours ouvert et bienveillant pour quiconque avoue ses erreurs. Mais il est sans pitié envers ceux qui s'obstinent dans leurs égarements. » Puis, il poursuit en promettant à Yun une complète liberté, à la seule condition qu'il dénonce la structure et les activités des églises de maison. Enfin, il conclut en ces termes : « Si tu coopères avec nous, je te garantis que tu seras de retour à la maison, avec ta famille, avant le début des Fêtes du Printemps ! »

Alors que Yun écoute le discours de cet homme, il sait très bien ce qu'il aurait voulu lui répondre. L'évangéliste qu'il est aurait répliqué : « Vous me promettez la libération et la liberté, mais moi je vous annonce qu'un jour vous allez tous mourir ! Où irez-vous après votre mort ? Il vous faut accepter Jésus-Christ comme votre Sauveur... ! » Mais était-ce bien le moment de parler ainsi ?

Aussi, Yun répond en sollicitant un délai de réflexion. Il explique au responsable de l'interrogatoire qu'il a beaucoup souffert ces derniers jours, au cours des séances de torture. Il a reçu de nombreux coups, et il a dû endurer la faim et la soif, de sorte qu'il a besoin d'un temps de réflexion, de repos et de récupération. Le fonctionnaire reconnaît le bien-fondé de cette requête, et acquiesce à sa demande.

Yun est donc conduit dans une cellule de cette prison. Là, il comprend que Dieu lui permet d'être emprisonné, afin que soit approfondie sa relation personnelle avec Lui. Il se souvient que Jésus a jeûné pour être en mesure de surmonter les tentations de l'Adversaire. Plus il y réfléchit, et plus la conviction grandit en lui qu'il doit prendre une décision radicale. Plus tard, il expliquera son attitude de la façon suivante : « En fait, le Saint-Esprit et moi avons pris cette résolution ensemble. D'un commun accord, nous avons décidé de suivre l'exemple de Jésus qui a jeûné dans le désert pour surmonter les tentations.

C'est ainsi que débute pour Yun une longue période de jeûne et de prière. Dans la prière, il se concentre essentiellement sur les différents besoins auxquels il est confronté : l'urgence de répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, la nécessité d'intercéder pour I'Eglise persécutée ainsi que pour les millions d'âmes qui ne connaissent pas Jésus et qui ont besoin d'être sauvées; et puis, bien sûr aussi, pour les frères et soeurs bien-aimés qui, comme lui, se trouvent présentement en prison.

Mais pour lui et à plusieurs égards, cette démarche est très difficile à entreprendre. Il y a d'abord la faim qui le tenaille, en raison de tous ces jours passés où il n'a rien reçu à manger. Ensuite, et pour ne rien faciliter, c'est le début des festivités du Printemps Chinois.

En effet, pendant ce temps de fêtes traditionnelles, le gouverneur de la prison fait preuve d'une certaine compassion à l'égard des prisonniers, en leur accordant une plus grande ration de nourriture que d'habitude. Bientôt, l'odeur de la viande de porc et celle du céleri se répand dans les couloirs jusqu'à l'intérieur des cellules ! C'est pour Yun une tentation presque irrésistible !

Son estomac gronde de faim, et il est tenté de manger. Une pensée traverse alors son esprit : « Cette fête ne se déroule qu'une fois par an. Tu devrais manger, ne serait-ce qu'un petit peu ! » De plus, il vient d'être torturé et harcelé, et il n'a rien mangé depuis plusieurs jours. Cela ne nuirait vraiment à personne s'il prenait un peu de nourriture...

Mais à l'opposé, une pensée bien plus forte s'impose à son esprit :
« Tu dois rester ferme, résister au diable, et il fuira loin de toi ! » Se remémorant la période de jeûne prolongé de Jésus dans le désert, il s'écrie soudain : « Au nom du Seigneur Jésus-Christ, tourments de la faim, quittez-moi ! »

Il se lève, et rend sa portion de pain et de soupe à l'homme désigné par les gardiens de la prison comme responsable de sa cellule. Il avise les autres détenus qu'il n'a pas faim, et leur propose de répartir sa pitance entre eux. Aussitôt qu'il a donné sa nourriture, les sensations douloureuses liées à la faim disparaissent.

Agissant ainsi, Yun gagne l'estime de ses codétenus. Un dicton populaire dit que « pour un prisonnier en Chine, le ventre est son dieu, et la nourriture son seigneur ». Ils veulent donc savoir pourquoi un homme aussi bon et aussi généreux que lui se retrouve en prison. Devisant avec eux, il leur explique que Dieu l'a choisi pour prêcher l'Evangile de Jésus-Christ.

Après ces premiers contacts, ils lui demandent de chanter des cantiques concernant Jésus. Il s'exécute, ce qui lui donne l'occasion de leur parler de Jésus et de la nécessité d'être sauvé. Ils réagissent favorablement à ses propos, même s'ils n'en saisissent pas toute la portée. Il leur recommande de distribuer sa ration de nourriture de façon équitable entre eux, parce qu'il ne peut pas manger. Mais il ne faut pas en informer les gardiens de la prison. Inutile de dire que les prisonniers accèdent à cette demande sans aucune peine !

Yun passe ses jours en prison à se remémorer des passages de l' Ecriture. Il songe aux nombreux chrétiens qui ont souffert à cause de l'Evangile. Alors qu'il continue à s'abstenir de toute nourriture, son esprit est imprégné des paroles de Dieu. La joie et la paix inondent son âme, et chassent tous les sentiments de crainte et d'amertume. Il ne haïra plus jamais les bourreaux qui l'ont à ce point torturé et maltraité. Dans un certain sens, n'ont-ils pas accompli la volonté de Dieu ? N'est-ce pas le Seigneur qui l'a trouvé digne d'être ainsi éprouvé ?

Yun désire profondément ressembler à Jésus. Il ne veut plus répondre à ceux qui le battent et le méprisent. La vengeance n'appartient-elle pas à Dieu seul ? Alors, il utilise constamment la Parole de Dieu pour réfuter les attaques du diable. Et l'arme la plus puissante en sa possession est de répéter les paroles que Dieu a placées sur son coeur : « Garde le silence. Mets toute ta confiance dans le Seigneur. Ne crains rien. Crois seulement. Ne regarde pas aux circonstances. Ne regarde pas à toi-même. Confie-toi en Dieu uniquement. Continue de prier et tu verras la Gloire de Dieu. »

Quelle belle promesse en vue de la liberté à venir !

Chapitre 14 - Les portes de fer s'ouvriront

Yun jeûne depuis quarante jours et quarante nuits en prison. A ce moment-là, Satan le tente en le questionnant de la façon suivante : « Essaies-tu de faire mieux que ton Maître ? Son jeûne à Lui n'a duré que quarante jours et quarante nuits. Pourquoi Dieu ne vient-Il pas à ton secours ? Tu vas mourir, c'est certain ! Et que deviendront alors ta famille, ta mère et ton épouse ? »

Cette attaque constante de l'Adversaire est aggravée par le sentiment d'être environné de ténèbres. Les questions se bousculent dans sa tête, et il est taraudé par la crainte. Est-ce son orgueil qui le pousse à jeûner ?

Ne sachant pas comment réagir face à une telle pression, Yun envisage de s'ôter la vie. Au fond de lui-même, néanmoins, il sait qu'un tel acte est un grand péché aux yeux de Dieu. Et c'est ainsi qu'il continue à combattre et à résister à ces pensées qui l'obnubilent, jusqu'au moment où la parole de Dieu commence à le réconforter.

Plein de foi, il s'écrie : « Ne te réjouis pas trop vite, Satan ! Même si je suis assis dans les ténèbres, le Seigneur est ma lumière. Il me fera sortir de là, et Il me conduira à nouveau vers la lumière. Je verrai Sa justice. »

Mais la bataille se poursuit. Des périodes de joie et de paix alternent avec des moments de désespoir, de douleur et de crainte. C'est au-delà de ce que Yun peut endurer. C'est alors qu'il se demande si la paix de Dieu, qui l'a habité et protégé pendant tant d'années, va maintenant l'abandonner. Après une longue nuit de combat, il interroge Dieu en ces termes : « Seigneur, ai-je péché ? Que t'ai-je donc fait ? Pourquoi ne pardonnes-tu pas mes péchés ? » Puis, dans son désespoir extrême, il crie à Jésus : « Reçois mon esprit ! »

Alors, Dieu s'adresse de nouveau à lui. Il entend distinctement le Seigneur lui dire : « Mon fils ! Je connais tes oeuvres. Je sais combien tes forces sont limitées. Tu as gardé ma Parole, et tu n'as pas renié mon Nom. » En entendant ces paroles, Yun se met à pleurer de joie. Il se sent comme un enfant qu'on avait terriblement maltraité, mais qui est maintenant pris en charge et soigné par son Père céleste. L'amour véritable de Dieu l'environne. Un texte biblique - qui va bientôt se révéler être une parole prophétique - lui est donné :

8 Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.


Le Seigneur accompagne ses paroles par une vision impressionnante. Le citoyen céleste voit plusieurs portes de fer s'ouvrir l'une après l'autres devant lui. Il aperçoit alors une foule innombrable d'hommes et de femmes de différentes nationalités, composée de personnes jeunes et plus âgées, en train d'adorer Dieu. Puis, le Saint-Esprit lui rappelle les visions qu'il a reçues auparavant dans sa vie, en rapport avec sa vocation d'évangéliste.
Néanmoins, la tourmente souffle à nouveau, et il est enveloppé par le doute et la dépression. Il n'entrevoit plus aucune possibilité de prêcher l'Evangile et d'accomplir son ministère. Désespéré, il répond à Dieu en ces termes : « Même si tu ouvres les portes de la prison, je n'aurai plu la force d'en sortir... »

Alors, le Seigneur vient à lui : « Mon appel est irrévocable », lui rappelle-t-Il. "Tous ceux qui saisissent mes paroles avec foi peuvent accomplir les choses que j'ai faites. Oui, ils en effectueront même de plus grandes ! »A ce moment-là, tous ses tourments et toutes les blessures intérieures disparaissent. La lumière, la force et la joie inondent le coeur de Yun. Dans une autre vision, il voit comment lui-même ainsi que d'autres chrétiens surmontent toutes les difficultés et tous les obstacles placés devant eux.

En prison, on se met à parler de plus en plus de cet individu, qui ne se nourrit pas et qui pourtant est toujours en vie. Les prisonniers font des paris entre eux, pour évaluer son temps de survie. Un codétenu, dont la tâche est de porter Yun en salle d'interrogatoire et de l'en ramener, est saisi de pitié pour lui, lorsqu'il aperçoit les plaies de son corps à ce point amaigri.

Constatant à quel point Yun souffre en prison, les autres prisonniers se mettent à s'intéresser à lui. Finalement, ils demandent : « Mais quelle est donc la cause que cet homme défend au prix de sa vie ? » A l'extérieur de la prison, les chrétiens ont appris à quel point Yun souffre, ils savent qu'il fait confiance à Dieu sans crainte et sans compromis. Beaucoup de croyants se réunissent dans les églises de maison, prient et jeûnent nuit et jour pour lui. Et pendant tout ce temps, les églises ne cessent de croître. Des prodiges et des miracles accompagnent constamment la prédication de la Parole de Dieu. Des milliers de nouveaux chrétiens s'ajoutent au Corps de Christ.

Photo de Frère Yun
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