Un ministère plus glorieux
Par l'oeuvre de Christ, nous avons un libre accès au Père, parce que le sang de Jésus a été versé. Nous sommes dans une alliance meilleure, supérieure, plus glorieuse.
Mais cela ne saurait se résumer à des mots, des paroles. De nos jours, trop de chrétiens et ministères ont un langage, tiennent des discours, mais il apparaît trop évidemment que ce ne sont que des paroles, que des discours, sans réelle teneur ni manifestation.
Or, Paul dira que son témoignage ne reposait pas sur des discours, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance. Il marchait sur les traces de Jésus, et déclare
Et dans Jean 1, il est dit : « Nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme la gloire du fils unique venu du Père ».
Donc, Jésus rayonnait de la gloire : logique, direz-vous, il est Dieu ! Mais cela se produisit aussi avec les apôtres que l'on reconnaissait comme ayant été avec Jésus. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient le même reflet/rayonnement – à telle enseigne d'ailleurs que l'ombre de Pierre guérissait les malades (non son ombre par rapport au soleil, mais son « rayonnement » - celui de la gloire de Dieu).
Le ministère de Jésus consistait à manifester la gloire de Dieu. Il faisait ce qu'il voyait faire au Père comme il est écrit dans l'évangile de Jean : il observe dans le ciel et amène du ciel sur la terre !
Un discours seul, même bien ficelé aura ses limites. Il peut obtenir une adhésion, mais sans démonstration, il reste « lettre morte ». En suivant l'inspiration de l'Esprit, nous amenons « du ciel sur la terre », nos paroles et actes conduits par Lui sont couronnés de Sa gloire et prennent alors tout leur sens et sont efficaces.
« Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. » Ce sont les effets de la rédemption. Par un seul sacrifice, Jésus nous permet d'avoir accès à la justice. Il ne requiert « que » la foi !
« Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux. »
Imaginez un instant. Regardez à ces manifestations de la gloire de Dieu dans l'Ancien Testament qui vous laissent rêveurs... et réalisez maintenant qu'en comparaison à ce qui nous est réservé, l'on ne peut pas qualifier cela de glorieux !
Il ne s'agit pas de négliger ou rejeter ce que Dieu a accompli par le passé. Sinon, il ne nous aurait pas donné l'Ancien Testament comme exemple et instruction. Mais sur la base de ce qui a été, avec reconnaissance, il nous appartient désormais de nous porter vers les choses « supérieures en gloire » qui s'attachent à notre alliance !
« Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté, et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d'Israël ne fixent pas les regards sur la fin de ce qui était passager. Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour, le même voile demeure quand ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît. Jusqu'à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur coeur ; mais lorsque les coeurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. »
Le premier pas pour commencer à entrer dans ce programme est de se convertir, c'est-à-dire vivre un changement radical et vivre pour Dieu. Rejetant l'incrédulité pour la foi, le « voile » se relève, nous nous exposons à la révélation et commençons à expérimenter ce qui a été désigné pour nous.
« Or, le Seigneur c'est l'Esprit, et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur. »
Il convient d'être dans la présence de Dieu pour pouvoir refléter Sa gloire. Comme Moïse, il peut y avoir un reflet visible sur nous, parce que nous avons rencontré l'Eternel.
Et les perspectives sont illimitées, car nous sommes transformés « de gloire en gloire ». Et si ce qui a été n'a pas vraiment été glorieux à la lumière de la gloire qui lui est supérieure, le standard est élevé et un monde infini et inexploré s'ouvre à nous !
Quelques principes de ce ministère (2 Corinthiens 4 à 6)
A ce ministère « plus glorieux » s'attachent des principes, dont Paul fait preuve et qu'il exprime notamment dans les passages suivant cette superbe déclaration !
Courage / Foi / Persévérance :
Nous avons besoin de demeurer fermes dans la foi, de prendre courage quelles que soient les situations auxquelles nous faisons face, et de garder à l'esprit notre objectif et la vision : expérimenter pleinement ce que Dieu a prévu à savoir « une gloire sans pareil ». Ceux qui sont appelés les héros de la foi, en Hébreux 11, ont obtenu la promesse attachée à leur temps à cause de leur foi et leur persévérance. Quelles que soient les circonstances – et il y aura des difficultés – Paul s'attachait à ce qui allait bien, et entretenait un esprit de foi et de victoire, non de défaite.
Intégrité :
Pureté, mise à part :
Le fruit de l'esprit :
fait appel au fruit de l'esprit développé en Galates. Nous avons besoin de manifester des qualités, et maîtriser notre chair, pour refléter la personne de celui que nous adorons.
Armure du croyant, combat spirituel :
Paul parle de bon combat de foi, d'être comme un bon soldat, ou encore un athlète entraîné. Il y a une discipline à mettre en oeuvre pour s'inscrire pleinement et durablement dans l'accomplissement de l'appel de Dieu, et expérimenter « une gloire sans pareille ».
Serviteur humble:
Etre serviteur de Dieu avant tout, et des hommes. La puissance de Dieu ne doit jamais être recherchée pour se servir soi-même ou être servi, mais pour servir aux hommes la vérité de l'Evangile, remplir notre ministère (réconcilier les hommes avec Dieu et les voir restaurés), et glorifier Dieu.
Le mérite ne nous en revient pas. Il a mis sa gloire en nous, afin que Sa gloire soit révélée. Il n'y a aucun intérêt éternel à ce que notre personne devienne une célébrité... Il y a un effet éternel à ce que Sa gloire paraisse à travers nous : pour ceux qui Le rencontrent (en nous) et pour nous-mêmes qui Le reflétons.
Et, l'important n'est pas de mesurer notre personne, nos attributs ou défauts personnels, mais de nous rendre disponibles à la transformation. Un vase de terre est malléable pour l'usage auquel on le destine. Et, nous sommes des vases préparés pour sa gloire. Le potier a une « main de maître » !
Ambassadeurs :
Nous sommes vivants pour Christ, représentants investis de ce qui caractérise celui qui nous envoie.
Prédication de Jésus-Christ :
Visant les choses éternelles :
Nous accordons davantage de crédit à ce qui est éternel, les réalités célestes, la Parole vivante et permanente de Dieu... qu'à ce qui est passager : les discours humains, les circonstances... Nous avons en vue la récompense pour avoir couru la course. Nous voyons la gloire supérieure qui se révèle de plus en plus. Nous sommes en route pour « une gloire sans pareil » !
Efforçons-nous...
Une gloire supérieure appelle une consécration supérieure, mais ouvre des perspectives extraordinaires.
Cela peut sembler contradictoire ! Le repos ne s'associe pas à l'effort. Il y a un effort à faire pour entrer, mais l'effort étant fait, la récompense est grande. Lorsqu'une femme donne naissance à un enfant, elle fournit un effort impressionnant, mais lorsque le bébé gluant est entre ses mains, la souffrance est oubliée, parce qu'elle est moindre au vu du résultat.
Paul compare notre vie à « une course » ou encore à un « bon combat ». Cela va de pair avec une discipline, un engagement, une rigueur, sans lesquels rien de ce que nous caressons dans nos coeurs ne deviendra jamais réalité. Soyez prêt et déterminé à épouser les objectifs de Dieu, et engagez vous totalement, tout entier pour leur réalisation.
Relevons le défi, sortons du désert, du vide, du « sec », abandonnons les discours seuls... pour entrer pleinement dans notre appel, dans ce ministère plus glorieux, manifestant une gloire sans pareille !