Comment saisir la guérison (Chapitre 5)
(Note : Ce message répète certains des arguments présentés dans les chapitres précédents. Ceci est volontaire, pour que ce chapitre puisse présenter à lui seul suffisamment de matière pour créer la foi. Nous faisons ceci en pensant à tous ceux qui pourraient avoir besoin de la prière de la foi, sans avoir le temps de lire le livre tout entier).
Première étape
La première étape pour être guéri est la même que la première étape pour être sauvé, ou pour obtenir n'importe quelle autre bénédiction promise par Dieu. Le malade doit savoir ce que la Bible enseigne clairement, c'est-à-dire que c'est la volonté de Dieu de le guérir, jusqu'à ce qu'il ait achevé de vivre le nombre d'années qui lui étaient imparties. Chaque malade doit lui-même être convaincu par la Parole de Dieu que sa guérison est la volonté de Dieu. Car il nous est impossible d'avoir une foi véritable pour la guérison, aussi longtemps que nous avons le moindre doute quant à la volonté de Dieu.
Il est impossible de revendiquer hardiment par la foi une bénédiction, si nous ne sommes pas certains que Dieu veut la donner, car la puissance de Dieu ne peut être invoquée que lorsque la volonté de Dieu est connue. Par exemple, il est presque impossible d'amener un pécheur à croire au salut, tant que vous ne l'avez pas pleinement convaincu que c'est la volonté de Dieu de le sauver. La foi commence là où la volonté de Dieu est connue. La foi ne doit s'appuyer que sur la volonté de Dieu, et pas sur nos souhaits ou nos désirs. Une foi vivante ne se contente pas de croire que Dieu peut, mais qu'Il veut. Ceux qui prétendent croire à la guérison, mais qui disent une parole en sa faveur, et dix paroles contre, ne peuvent pas créer la foi pour la guérison. La foi, c'est s'attendre à ce que Dieu agisse.
Quand Dieu nous commande de prier pour les malades, Il S'attend à ce que notre prière soit faite avec foi. Nous ne pouvons pas le faire si nous ne connaissons pas Sa volonté en la matière.
Quand nous savons que c'est Sa volonté, il ne nous est pas difficile de croire qu'Il va faire ce que nous sommes sûrs qu'Il veut faire. C'est ainsi que toute personne sauvée a reçu le miracle encore plus grand de la nouvelle naissance. Nous ne pouvons rien saisir par la foi,tant que nous ne connaissons pas, par l'Evangile, ce que Dieu nous a donné.
Aucune doctrine n'est plus clairement enseignée, dans toute la Parole de Dieu, que celle qui affirme que l'expiation de Christ nous a acquis à la fois le salut et la guérison du corps, et que c'est la volonté de Dieu d'ôter les maladies de Ses enfants, et de remplir le nombre de leurs jours, selon Sa promesse (Exode 23:25-26). Les exemples qui nous sont présentés dans Lévitique 14 et 15 nous montrent que c'était toujours par une expiation que la maladie était guérie, sous la Loi de Moïse. C'est pour cela que Matthieu 8:17 déclare de manière formelle que Jésus a guéri tous les malades en vertu de Son expiation. Ce passage nous montre que si Jésus ne faisait aucune exception quand Il guérissait les malades qui Le pressaient, c'était à cause de l'expiation qu'Il allait accomplir pour toute la race humaine, y compris pour vous. Lorsque de vastes multitudes se pressaient autour de Lui “pour l'écouter et pour être guéries de leurs maladies”, il est constamment dit, dans tous les Evangiles, qu'Il “les guérissait tous.”(Lisez Matthieu 4:24 ; 12 : 15 ; 14 : 14 ; Luc 4:40 ; Actes 10:38). Il n'était pas possible qu'Il fasse des exceptions. Pourquoi ? Parce qu'Il allait prendre sur Lui, par l'expiation qu'Il allait accomplir, “nos maladies et nos douleurs.” Puisqu'Il a porté nos maladies et nos infirmités, il est nécessaire que tous soient guéris pour que s'accomplisse pleinement cette prophétie. Dieu a pris soin d'utiliser un langage clair, et il faudrait que nous en tordions le sens pour nous exclure nous-même de cette bénédiction.
Ce que le Calvaire offre est pour tous !
Le moyen que Dieu utilise pour sauver une âme, pour guérir un corps, ou pour faire tout ce qu'Il veut faire, est d'envoyer Sa Parole, Sa promesse, puis d'accomplir Sa promesse chaque fois qu'elle produit la foi. La procédure divine de guérison est exposée dans ce verset : “Il envoya sa parole, et il les guérit, il les fit échapper à la fosse” (Psaume 107 : 20).
C'est la Parole de Dieu qui “agit” en ceux qui croient, et qui est “santé pour tout leur corps” (voir 1 Thessaloniciens 2:13 et Proverbes 4:22).
Tout comme une petite fille a la foi qu'elle aura une nouvelle robe en entendant sa mère lui promettre qu'elle lui en achètera une le samedi suivant, ainsi, notre foi en la guérison vient lorsque nous entendons la Parole de Dieu, qui nous promet de nous guérir. La foi de cette petite fille, comme la nôtre, vient de ce qu'elle a entendu la promesse. On ne pourrait pas demander à cette petite fille d'avoir la foi pour une nouvelle robe, tant que sa mère ne lui a pas fait la promesse. Ainsi, nous ne pouvons pas avoir la foi pour la guérison ou le salut, ou pour n'importe quelle autre bénédiction, tant que nous n'avons pas entendu la Parole et la promesse de Dieu
Comment quiconque peut être justifié par la foi, si personne ne lui prêche la Parole, et comment quiconque peut être guéri, si personne ne lui prêche ? Ce sont les Ecritures qui peuvent rendre les hommes sages à salut. Nous devons comprendre que le Créateur et le Rédempteur de notre corps est aussi son Médecin, avant d'avoir des raisons de nous attendre à une guérison.
Quand Christ nous commande de “prêcher l'Evangile à toute créature”, Il veut dire par là que nous devons annoncer la “Bonne Nouvelle” de la Rédemption. Nous avons déjà vu que Ses sept noms rédempteurs nous révèlent tout ce que notre rédemption comprend. Il a bien d'autres noms, mais seulement sept noms rédempteurs. Ces sept noms ne sont utilisés dans les Ecritures que pour caractériser les rapports entre Dieu et les hommes. Sept noms, parce que sept est le chiffre de la perfection. Notre Seigneur est un parfait Sauveur, et Sa Rédemption répond à tous nos besoins. Toutes les bénédictions révélées par ces sept noms sont comprises dans la Rédemption. Ces sept noms appartiennent tous sans conteste à Christ, et c'est sous chacun de ces sept noms qu'Il est “le même hier, aujourd'hui, et éternellement.”
Le serpent d'airain est une préfiguration de Christ
Dieu avait promis aux Israélites qui étaient en train de mourir de la morsure des serpents que tous ceux qui étaient mordus seraient guéris s'ils regardaient le serpent d'airain, qui représente le sacrifice du Calvaire. Si la guérison du corps n'était pas comprise dans l'expiation faite par Jésus, pourquoi Dieu aurait-Il demandé à ces Israélites mourants de regarder à une préfiguration de l'expiation, pour obtenir leur guérison physique ? Leur malédiction a été ôtée lorsque cette préfiguration de Christ a été élevée (le serpent d'airain sur la perche). De même, notre malédiction est ôtée depuis que Christ a été élevé sur la Croix. Puisque le Saint-Esprit nous a été donné pour faire vivre Christ en nous, pourquoi ne regarderions nous pas à Christ Lui-même avec la même foi qui animait les Israélites, lorsqu'ils regardaient le serpent d'airain ?
Remarquez bien qu'ils ne pouvaient pas regarder en même temps leurs symptômes et le serpent d'airain. Abraham s'est fortifié dans la foi en gardant les yeux fixés sur la promesse de Dieu. Certaines personnes font l'inverse, et leur foi diminue parce qu'elles regardent leurs symptômes et oublient la promesse. Puisque Dieu les a guéris en leur envoyant Sa Parole, seul fondement de notre foi, nous passerons à côté de la guérison si nous permettons à nos symptômes de nous empêcher d'attendre ce que Sa Parole nous promet.
La seconde étape
La seconde étape consiste à bien vous assurer que vous êtes en règle avec Dieu, car les bénédictions qui nous sont acquises par la Rédemption sont conditionnelles. Après avoir entendu l'Evangile, et tout ce qu'il offre, nous devons aussi considérer cette parole de Jésus : “Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle.” Seuls ceux qui sont en règle avec Dieu peuvent suivre ces instructions. Quand nous recherchons la guérison de notre corps, nous ne devons faire aucun compromis avec l'adversaire de nos âmes, parce que c'est lui qui est l'auteur de nos maladies. Jésus peut détruire les oeuvres du diable dans notre corps même si nous pratiquons encore ces oeuvres dans notre âme, mais Il n'a pas promis de le faire. Il est difficile d'exercer la foi pour détruire une oeuvre de Satan dans notre corps, si nous permettons à une oeuvre bien pire de se faire dans notre âme.
Si nous ne réglons pas définitivement le problème de notre obéissance au Seigneur, nous ne sommes pas sur le terrain de la foi. Jacques dit : “Confessez vos péchés les uns aux autres... afin que vous soyez guéris.” C'est la volonté de Dieu que nous “prospérions à tous égards, comme prospère l'état de notre âme.” “Si j'avais conçu l'iniquité dans mon coeur, le Seigneur ne m'aurait pas exaucé ” (Psaume 66 : 18).
C'est lorsque nos coeurs ne nous condamnent pas que nous avons de l'assurance devant Dieu.
L'ordre donné au malade de faire “appeler les anciens de l'Eglise” s'adressait à des chrétiens qui avaient été remplis de l'Esprit. Il y a quelque chose d'anormal quand on désire avoir la bénédiction mais pas Celui qui bénit, quand on veut Sa miséricorde mais pas Lui-même. Il n'est pas juste de rechercher Sa miséricorde tout en rejetant Sa volonté. Ne demandez pas une petite bénédiction tout en rejetant une plus grande. Il est impossible de recevoir et de rejeter en même temps les bénédictions divines.
Dieu attend de pouvoir dire à la maladie et à Satan ce qu'Il a dit à Pharaon: “Laisse aller mon peuple pour qu'il me serve” (Exode 7 : 16). Notre premier souci, en toutes choses, et même quand nous demandons la santé pour notre corps, devrait être la gloire de Dieu.
Notre seule motivation, lorsque nous recherchons la guérison auprès du Seigneur, doit être d'obtenir la force nécessaire pour Le servir. L'onction d'huile accompagnant la prière pour la guérison est elle-même un symbole et un signe de consécration. Nous devons désirer notre santé pour la gloire de Dieu.
Ruben A. Torrey a écrit : “Que signifie donc l'onction d'huile ? Regardez à Lévitique 8 : 10-12, et vous y verrez la réponse de Dieu : “Moïse prit l'huile d'onction, il oignit le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient, et les sanctifia.” Cela signifie qu'il les mit à part pour Dieu. L'onction d'huile au nom du Seigneur était un acte de consécration et de dédicace. Cela impliquait de la part de celui qui recevait l'onction une entière consécration à Dieu. Il devait Lui consacrer ses mains, pour travailler pour Dieu et Lui seul, ses pieds, pour marcher pour Dieu et Lui seul, ses yeux pour voir, ses lèvres pour parler, ses oreilles pour entendre, pour Dieu et Lui seul. Tout son corps était destiné à être le temple du Saint-Esprit.”
Le Saint-Esprit nous demande de nous soumettre à Dieu avant de “résister au diable”, parce que personne ne peut résister au diable avec succès s'il ne s'est pas d'abord soumis à Dieu. Quand on résiste ainsi au diable, il ne se contentera pas de nous quitter tranquillement, il s'enfuira littéralement loin de vous ! (Jacques 4 : 7).
La malédiction, qui comprenait les différentes maladies énumérées dans Deutéronome 28, est venue sur le peuple parce qu'ils n'ont pas obéi et servi Dieu “avec joie et de bon coeur” (Deutéronome 28 : 47). C'était la condition de leur coeur qui avait fait venir sur eux les maladies mentionnées dans ce chapître. Il ne faut pas garder notre coeur dans cette condition si nous voulons que ces maladies partent. En d'autres termes, si la condition de leur coeur était responsable de la malédiction, à cette époque, il ne faut pas que nos coeurs soient aujourd'hui dans la même condition, si nous voulons que le Seigneur enlève la malédiction.
____________
Afin d'approfondir votre lecture, nous vous invitons à lire l'intégral de ce texte en cliquant ici