Les Femmes que Dieu a utilisé dans l'ancien Israël

Un texte de Douglas Kiongeka

En considérant les Ecritures, nous pouvons constater que les femmes ont joué un rôle nettement moins important,  mais non négligeable sur le plan religieux, civil et spirituel, que les hommes.

Toutefois, depuis le temps de la captivité du peuple d'Israël par les babyloniens jusqu'à la mort de Jésus–Christ sur la croix, les femmes juives jouissaient de très peu de liberté, aussi bien dans la religion que dans le mariage ou dans la société.

Toute la Bible est remplie de témoignages de femmes courageuses et brillantes, lesquelles ont porté sur leurs épaules le destin des villes, des tribus et des nations. En voici quelques exemples :

Sara, femme d'Abraham

Le nom « Sara » signifie « princesse », elle est considérée comme « une mère de la foi » selon Hébreu 11 :11 qui parle d'elle en ces mots :

11 C'est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d'avoir une postérité, parce qu'elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.
 

L'Eternel Dieu recommandait aux israélites, par le biais du prophète Esaïe, de porter les regards sur le rocher, sur Abraham et sur Sara, qui les a tous enfantés.

1 Ecoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, Qui cherchez l'Eternel ! Portez les regards sur le rocher d'où vous avez été taillés, Sur le creux de la fosse d'où vous avez été tirés. 2 Portez les regards sur Abraham votre père, Et sur Sara qui vous a enfantés; Car lui seul je l'ai appelé, Je l'ai béni et multiplié.
 

Dieu Lui–même appelle Sara « la mère des nations » (Genèse 17 :16). Elle est aussi une image spirituelle de la Jérusalem céleste (Galates 4 :22–29).

Jokébed, la mère de Moïse

« Amram prit pour femme Jokébed, sa tante ; et elle lui enfanta Aaron et Moïse... ». Cette femme lévite, en accord avec son mari, fit échec au décret génocidaire de Pharaon, en préservant la vie de Moïse, conducteur des hébreux vers la liberté (Exode 2 :1–3). Grâce à son courage, le libérateur d'Israël a vécu en dépit du décret royal.

Myriam, la soeur de Moïse

Soeur de Moïse, qui le ramena habilement vers les siens, en suggérant à la fille de Pharaon de lui trouver une nourrice, qui n'était autre que la propre mère de Moïse (Exode 2 :7–10). Elle fut aussi « prophétesse » parmi son peuple et elle dirigea des choeurs de danse qui louèrent le Seigneur avec le chant qu'il lui avait inspiré : « Miryam, la prophétesse, soeur d'Aaron, prit en main un tambourin et toutes les femmes la suivirent avec des tambourins, formant des choeurs de danse. Et Miryam leur entonna :

20 Marie, la prophétesse, soeur d'Aaron, prit à sa main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant. 21 Marie répondait aux enfants d'Israël: Chantez à l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
 Miryam prit dans sa main un tambourin et conduisit de milliers de femmes à louer Dieu.

Dans Michée 6 :4, Dieu dit à Israël :

4 Car je t'ai fait monter du pays d'Egypte, Je t'ai délivré de la maison de servitude, Et j'ai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Marie.
 Elle fut également envoyée avec Moïse et Aaron pour délivrer le peuple d'Israël.

Extrait du livre "Femme, Dieu t'appelle (Tome 1)" de Douglas Kiongeka.

Faites partie des 1 500 visionnaires
Infos Informations