Le mauvais raisonnement d'Eve

Un texte de Douglas Kiongeka
1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?

En contredisant l'ordre de Dieu, le serpent présenta l'interdit comme une grande privation dont il serait dommage de se passer. Il dépeignit Dieu comme un Être méchant, égoïste, jaloux, opprimant, répressif. Le raisonnement d'Eve a été assujetti par l'allégation de la jalousie de Dieu, une allégation probable pour une nature dirigée par les sentiments plutôt que par la réflexion. Dans la Bible, il est mentionné ceci :

11 La réflexion veillera sur toi, L'intelligence te gardera, 12 Pour te délivrer de la voie du mal, De l'homme qui tient des discours pervers,

Eve répondit au serpent, mais en lui rappelant l'ordre divin modifié. Pourtant, Dieu avait clairement dit à Adam : « Tu pourras manger librement des fruits de tous les arbres du jardin sauf l'arbre de la connaissance du bien et du mal ». Eve négligea la liberté de manger de tous les autres fruits, en restreignant l'offre généreuse de Dieu. De plus, elle accentua la rigueur de la défense et allégea la certitude du châtiment.

Les paroles mensongères du serpent spéculaient une apparence de vérité, qui a séduit le coeur de la femme. Eve suivit ses impressions plutôt que les instructions de Dieu et se confia aux faux raisonnements plutôt qu'à la Parole de Dieu. Elle pécha contre le Créateur.

Le mot « péché » vient de l'hébreu « Hatta't », « Het' » ou « Hatta'ah » et du grec « hamartia » qui signifie « manquer le but » ou « déviation d'une cible ».  Ainsi, la personne qui pèche manque le but pour lequel Dieu l'a créée, à savoir, la vie éternelle. Eve regarda ensuite le fruit défendu avec « les yeux voilés par la séduction ». 

C'est à ce moment là que débuta « l'aveuglement spirituel » qui peut être défini comme l'action de « considérer bien ce que Dieu considère mal ». D'ailleurs, le prophète Esaïe prononça une sentence sur des personnes se comportant ainsi :

20 Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume !

« La femme vit... elle prit donc ... et elle mangea. Elle en donna aussi à son mari » Voilà l'aboutissement de la faiblesse du raisonnement d'Eve (de la femme en général). Adam succomba au charme de sa femme et pécha contre Dieu. Adam aimait Eve, sa femme, plus que Dieu, et ne fut plus digne du royaume de Dieu (Luc 14 :26).

Je veux que nous comprenions que les hommes et les femmes ont chacun leurs faiblesses particulières et leurs points forts. La femme est, plus aisément, séduite dans son esprit, son raisonnement étant dominé, elle est, par conséquent, induite en erreur, comme Genèse 3 l'explique. Adam s'est laissé séduire par Eve dans ses sentiments : donc sa volonté fut dominée, il chuta en faisant ce qu'il savait être mal (péché volontaire).

Il est connu que la femme est un être intuitif tandis que l'homme procède plutôt par raisonnement. La faute d'Adam provenait assurément de sa trop grande affection pour sa femme, car il a aimé sa femme plus que Dieu. Jésus dit :

26 Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.

En étudiant profondément l'origine de la séduction d'Eve et de la chute d'Adam, nous constatons un problème majeur de position, à savoir, la femme ne se trouvait pas à sa place, ni l'homme d'ailleurs. Dieu créa Adam pour « diriger » ou « être en avant » et Eve pour « suivre » ou « être derrière ». Cette tendance à suivre est implantée dans l'âme de chaque femme tirée alors de l'homme, par les mains de Dieu, le plus grand potier.

La chute d'Eve survint dès lors qu'elle ignora la position à laquelle Dieu l'avait établie. Au lieu de la suivre, elle choisit de diriger, comme Jézabel dirigea Achab dans l'idolâtrie, ce qui l'emmena tout droit dans la voie du péché, alors qu'il aurait dû suivre la voie de la Justice.

La femme a pris la gouvernance du couple, tandis que l'homme, pleinement conscient de cet acte, s'est soumis à elle en mangea le fruit. L'ordre de Dieu fut ainsi renversé, car ils sont tous deux allés à l'encontre de la position à laquelle Dieu les avait établis.

La dépendance de la femme envers l'homme a sa racine dans la nature même des sexes, et c'est Dieu qui l'a établie ainsi. Les Ecritures ajoutent ceci :

22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; 23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.

Eve avait pris, d'une manière indue, le rôle de conductrice : elle est tombée dans le péché et y a entraîné son mari. Elle s'est appropriée une autorité qui ne lui a pas été donnée par Dieu.

Ainsi, toutes les femmes qui refusent de suivre leurs maris dans la voie de la Justice, en voulant diriger et être aux commandes, tombent dans le piège de la séduction et deviennent, par conséquent,  des « Jézabel ». L'autorité de l'homme est censée protéger la femme contre l'ennemi.

Les textes de 1 Rois 16, 18, 19, 21 nous parlent de Jézabel, qui usurpa la place du roi Achab et dirigea ainsi le peuple dans l'iniquité. Apocalypse 2 :20 met en exergue la femme Jézabel qui mène à la dérive: « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles ».

Les femmes animées par l'esprit de Jézabel, cherchent à enseigner, à donner les ordres, à prendre l'autorité sur leurs maris. Il en résulte que « la femme est mise en avant » et « le mari est mis en arrière » dans les décisions à prendre, et cela donne accès au diable. L'esprit de Jézabel pousse les femmes à s'échapper de l'autorité masculine et à s'exposer à la séduction du serpent, comme le fit Eve.

La séduction à laquelle Eve a succombé n'est pas le signe d'une faiblesse féminine, mais l'expression d'un renversement de la structure d'autorité établie par Dieu et fondée sur la primauté de l'homme. C'est l'homme qui doit assumer la responsabilité du couple.

Extrait du livre "Femme, Dieu t'appelle" Tome 1 de Douglas Kiongeka.

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