La femme est l'aide pour l'homme
Il importe à chaque femme de comprendre son rôle d'aide pour l'homme afin d'être pleinement épanouie
La femme est appelée à être une aide pour l'homme dans tous les domaines :
Le mot « aide » vient de l'hébreu « 'Ezer » qui signifie littéralement un « secours », une « compagne » un « soutien ». Jean Calvin affirmait que cela voulait dire « une aide inférieure », alors que dans le contexte hébraïque, le mot « aide » n'a rien avoir avec l'infériorité, ni la dépendance de la femme vis–à–vis de l'homme.
Le mot « aide » a également le sens d'une « poutre ». Or, une poutre est la structure qui soutient fermement le toit d'une maison. Sans la poutre, le toit ne peut rester solidement attaché à la maison.
Une aide ne signifie pas une servante, mais décrit une personne plus forte qui soutient quelqu'un dans le besoin. Ainsi, la femme est appelée à être un soutien, un appui et un secours pour son mari, et sans elle, celui–ci est misérable. C'est pour cela que Dieu dit :
De même, l'Eglise joue le rôle de « l'appui et la colonne de la Vérité » selon 1 Timothée 3 :15. Ainsi Jésus est l'Epoux qui a besoin de s'appuyer sur l'Eglise, son Epouse (son aide en quelque sorte).
Pour mieux comprendre le vrai sens du mot « aide », considérons la manière dont Dieu vient au secours de son peuple. Ainsi, lorsque Dieu se constitue « aide » ou « secours » pour l'homme, ce n'est pas pour lui « donner un coup de main » afin de pouvoir mieux réaliser ses projets, mais plutôt pour : le délivrer (Exode 18 :4), rendre ses mains puissantes contre ses ennemis (Deutéronome 33 :7), le sauver (Deutéronome 33 :7, 27–29), le protéger comme un bouclier (Psaumes 30 :30, 33 :20, 115 :10, 146 :56). Dans ces passages, le mot « aide » a le sens de « force supérieure ».
Une aide n'est rien d'autre qu'une assistance, un secours. Le Seigneur savait que l'homme aurait besoin d'une compagne pouvant lui apporter assistance et secours, ce qui équivaut à le seconder en toute chose de différentes manières par la douceur, les conseils, le réconfort dans les épreuves, le soutien moral et affectif, etc.
Elle devait être son associée, sa collègue, avec tous les droits et privilèges qui vont avec. La femme est une force supplémentaire susceptible de compenser les faiblesses de l'homme et inversement.
Dieu ne maudit pas Adam et Eve, mais ils subirent les conséquences de leur péché. Ainsi, leur chute a causé le renversement de l'ordre originel de la création:
Désormais, l'homme travaillerait à la sueur de son front, puisque sa nourriture proviendrait de la terre qui a été maudite à cause de lui, la conséquence de ses propres actes. La malédiction de l'homme fut la mort, le salaire du péché et non la sueur de son visage.
Dieu ne maudit pas non plus la femme, cependant elle subit les effets de son péché. Dieu fit alliance avec la femme : Par sa postérité, le Sauveur Jésus devait venir renverser les oeuvres désastreuses du diable (Genèse 3 :15, 1 Jean 3 :8).
Le mot « douleurs » ici vient de l'hébreu « itstsabown » qui signifie « épreuves » ou « peines ». Le péché a causé l'augmentation des douleurs de l'enfantement chez la femme.
Tes désirs se porteront sur lui : Le mot désir vient de l'hébreu « teshuqa » qui veut dire « tendre vers » ou « soupirer après ». Ce désir ne signifie pas « un désir sexuel ardent pour son mari », comme l'expliquaient la plupart de pères de l'Eglise. En effet, Eve devait se tourner fréquemment vers Adam.
Il dominera sur toi : Ceci n'est pas un ordre ou la volonté parfaite de Dieu, mais plutôt la conséquence du péché. Le verbe « dominer » ici vient de l'hébreu « mashal » qui signifie « avoir la domination » ou « dompter » ou « écraser ».
De ce fait, Adam était devenu un tyran méprisant, impatient, indocile et égoïste. C'est suite au péché que les hommes ont donc commencé à écraser les femmes, au point de les réduire au silence.
La conséquence de la désobéissance de la femme était une sentence double : la domination de l'homme sur elle et l'augmentation des douleurs de grossesse et de l'enfantement.
Bien que la femme ait été formée en second, à partir de l'homme et pour lui, elle ne lui est en aucun cas inférieure, mais elle est son égale.
Extrait du livre "Femme, Dieu t'appelle" (Tome 1) de Douglas Kiongeka