Dieu n'envoie pas la tempête, il l'envahit
Nous vivons dans un monde dont les forces ont été contaminées par l'ennemi. Le diable est devenu le dieu de ce monde (2 Cor. 4.4), suite à la « trahison » d'Adam et nous ne pouvons l'ignorer. Par sa présence sur la terre, il est en mesure de manipuler beaucoup de choses contre nous.
Chaque jour, nous sommes des millions à faire front à des épreuves de plus ou moins grandes ampleurs. En ce qui me concerne je déteste les tempêtes de la vie. Je ne suis pas masochiste. Quand j'en vois une arriver, je fais tout pour l'éviter, mais ce n'est pas toujours possible.
Lorsque l'apôtre Paul était prisonnier, le bateau qui devait le porter à Rome était posté en Crête, mais le capitaine ne voulait pas hiverner dans cette île et, voyant que le vent était bon, décida de partir – contre l'avis de Paul qui avait perçu dans son esprit que le voyage ne se ferait pas sans péril. Très vite, le navire transportant l'un des plus grand génie de son temps, s'est trouvé sous un fort vent, l'Euraquilon (voyez-vous, tout ce qui commence par « Eura ou Euro » n'est pas toujours nécessairement bon) qui le mena dans une terrible tempête. Déjà, ce n'était pas facile de se retrouver enfermé dans une cale à prisonniers, mais voilà que maintenant sa vie et la vie des passagers est en danger.
Certains s'hasarderaient à accuser Dieu d'envoyer la tempête. Mais j'ai une bonne nouvelle pour chacun : Dieu n'envoie pas les tempêtes. Si les tempêtes venaient de lui, alors Jésus aurait agi contre son Père lorsqu'il cria contre la tempête, lui disant : « Silence ».
De même lorsque ses disciples étaient pris d'une grande frayeur devant la violence des vagues, Jésus permis à Pierre de marcher sur l'eau et une fois sur le bateau, il se trouvèrent sur la rive.
Combien de tempêtes agressent-elles le peuple de Dieu ? Tellement. Et non, elle ne sont pas envoyées par Dieu.
Dieu n'envoie pas la tempête, mais il l'envahit. Il décide de faire quelque chose quand celle-ci vient.
Ici, dans le cas de Paul, nous pouvons nous imaginer ce qui se passe. Une effroyable tempête se lève avec une telle agressivité que pendant quatorze jours et quatorze nuits, les passagers ne pouvaient pas voir la lumière du jour tellement les nuages s'étaient noircis plongeant chacun dans l'obscurité d'un ciel crépusculaire. Le navire se laissait traîner sans pouvoir luter contre le vent et « nous nous laissâmes aller à la dérive ... nous eûmes de la peine à nous rendre maître du navire... on se laissa emporter par le vent. » Mais voici que, alors que tous – excepté Paul – avaient peur pour leur vie (« nous perdîmes toute espérance de nous sauver »), le Seigneur décide d'envahir la tempête (Actes 27). Il se dit probablement : « Ah, le diable s'est acharné contre mon serviteur Paul en lui envoyant une telle tempête. Voilà ce que je vais faire. Je vais faire dévier le bateau et le conduire vers l'île de Malte et là, mon serviteur, Paul, pourra imposer les mains aux malades et proclamer mon nom dans toute l'île. » C'est ce qu'il fit après qu'un ange de Dieu apparut à Paul lui confirmant qu'il devait comparaître devant César (à Rome) et donc, cela voulait dire qu'il devait arriver à destination.
Souvent les forces de l'adversaire font tout ce qu'elles peuvent pour empêcher les chrétiens d'arriver à destination, d'accomplir le plan de Dieu pour leur vie, de réaliser le mandat de Dieu, mais le Seigneur est encore celui qui leur dit : « Ne crains point, je suis avec toi et je te soutiens de ma droite triomphante » (Es. 41.10).
Ainsi, les passagers accostent sur les rîves d'une île – Malte – et le Seigneur fait des arrangements divins et le résultat est extraordinaire :
Dieu n'envoie pas la tempête mais il ne la gaspillera pas non-plus. Il ne l'envoie pas, mais il l'envahira afin de changer en bien ce que le diable avait prévu pour le mal.
Ceci me fait directement penser à Joseph, le fils de Jacob. Il était aimé de son père qui lui offrit une tunique de plusieurs couleurs – ce qui le faisait sortir du rang, car tous étaient habillés de couleurs fades. Maintenant, partout où irait Joseph, on ne pourrait manquer de le remarquer. Il eu un rêve et ses frères le haïr. Pour unique réponse à leur haine, Joseph fait un nouveau rêve. Lorsqu'on veut vous empêcher de rêver, rêvez encore plus. Cette fois-ci, ils complotèrent pour le tuer. Très souvent, ce sont les gens proches de vous qui vous feront du mal. Vous connaissez la suite. L'un des ses frères, Ruben, empêcha ce meurtre, et ils le jetèrent dans une citerne, ensuite il est vendu en esclavage et se trouve dans la maison de Potiphar, le chef de la garde pharaonienne. Après quelques temps, sa femme tente de séduire Joseph, mais ce dernier refuse de se compromettre et se trouve dans une autre tempête. Prendre position pour Dieu coûte. Voilà que Joseph se retrouve en prison et au bout de quelques années, de jour au lendemain, il quitte la prison pour entrer dans le palais. Les années passent, et suite à une grande famine, ses frères arrivent en Egypte pour chercher de l'aide. Ils ne savent pas que celui qui est devant eux n'est autre que leur frère Joseph. Ce dernier, après avoir éprouvé ses frères, se révèle à eux et ils ont peur. Pour les rassurer, l'homme fort d'Egypte leur dit :
Remarquez. Dieu a envoyé Joseph en Egypte. Joseph le confirme. Mais il dit aussi : « ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu »... C'est bien ses frères qui l'ont vendu, ce n'est pas Dieu. Ce qui s'est passé, c'est que Dieu a vu la tempête arriver dans la vie de Joseph, il ne l'envoya pas, mais il décida de l'envahir. Ses frères envoyèrent cette terrible tempête, mais Dieu l'envahit et changea la direction des vents vers l'Egypte.
Et plus loin il signe et persiste dans son interprétation de ce qui lui est arrivé en placement judicieusement les responsabilités :
Ce sont ses frères qui sont responsables du mal qu'ils avaient projeté, mais Dieu a changé le mal en bien.
Dieu n'envoie pas la tempête, il n'envoie pas le divorce, il n'envoie pas la détresse, la crise financière dans votre famille, ce n'est pas lui qui envoie la discorde dans vos relations, ce n'est pas lui qui envoie les épreuves. Il ne les envoie pas, mais il lest envahit !
Laissez-le envahir les tempêtes de votre vie. Comme Paul qui reçu la visite de cet ange, croyez qu'il vous sera fait comme il vous a été dit : la Bible est remplie de promesses, chacune est une parole précise de Dieu pour vous. Croyez-là et Il se chargera du reste.