Le flacon de médicament de Dieu
LE FLACON DE MÉDICAMENT DE DIEU
La guérison est l'un des thèmes principaux de la Bible, et aussi l'un des dons essentiels que Dieu a pour son peuple. J'ai véritablement commencé à comprendre que Dieu est un Père vraiment aimant, un Père qui prend soin de ses enfants, et qui a fait toutes les réserves possibles pour eux. Non seulement il veut ce qu'il y a de meilleur pour eux, mais il est également capable d'y pourvoir! La seconde partie de cette histoire est qu'après que la foi est venue, elle m'a conduit à la guérison.
Alors que je continuais à étudier la Bible et à rechercher la vérité à propos de la guérison, j'ai compris que j'avais un problème lié à mon intellect qui provenait de mes études de philosophie. Il m'était vraiment difficile d'accepter de croire à des faits énoncés de façon aussi claire, nette et précise. Ce fait est réel en particulier lorsqu'on a passé, comme cela a été mon cas, un trimestre entier à tenter de définir si le bureau du professeur de philosophie était réel ou non. Je comprenais alors à quel point la philosophie m'avait entraîné à douter, même des choses les plus simples. C'était un vrai problème qui me troublait toujours, alors même que je lisais la Bible tout en la soulignant de mon crayon bleu. Il me semblait que c'était quelque chose de trop simple pour vouloir vraiment signifier ce qui était dit, en particulier ce qui concernait la guérison physique. De plus, j'étais limité par ce que je nommais "mon point de vue religieux", qui consistait à croire que le corps physique n'est pas important, et que Dieu ne lui porte que peu d'intérêt. Dieu s'intéressait à l'âme, puisqu'elle irait au ciel et serait avec lui; mais le corps, qui est corruptible, un jour ou l'autre mourra. Cependant, Dieu portait-il un grand intérêt au fait que nos corps soient bien portants ou malades? Il y a plusieurs déclarations de la Bible contredisant cela, et je trouvais difficile de les "prendre au pied de la lettre". Par exemple, à la lecture du:
Cela était très clair, mais ma pensée philosophique me disait qu'il ne s'agissait là que des maladies de l'âme. Cela ne concernait pas les maladies physiques, seulement les émotions et les maladies spirituelles.
J'avais étudié la Bible dans sa langue originale, et je voyais bien qu'il était impossible de se représenter le sens véritable du mot hébreu pour "âme". Au cours de cette période, cela m'a posé un véritable problème. Je me disais alors: "Oui, certainement Dieu guérit, mais il est surtout intéressé par la guérison spirituelle; il n'est pas vraiment concerné par nos corps physiques."
Un jour, le Saint-Esprit m'a dirigé vers Proverbe 4:20-22. C'est ce passage qui m'a sorti de l'hôpital, complètement guéri! Je souhaite souligner l'importance de se laisser guider par le Saint-Esprit. Il est celui qui nous dirige vers la portion de la Parole, qui illustre précisément ce qui doit nous donner la foi à un moment donné, et pour des circonstances données. Dans Proverbes 4:20-22, Dieu s'adresse à ses enfants, à ceux qui le connaissent personnellement:
Lorsque je suis arrivé à ces derniers mots, "c'est la santé pour tout leur corps", je me suis dit: "Bon, cela règle la question." Même un philosophe ne peut faire en sorte que la "chair devienne esprit". La chair est chair; il s'agit de mon corps physique, et Dieu dit qu'il donne la santé à tout mon corps physique.
A ce stade, la philosophie m'a aidé, car j'ai alors logiquement pensé que, si mon corps physique était rempli par la santé, il ne pouvait y avoir de place pour la maladie, car la maladie et la santé sont opposées. Là où est la maladie, il n'y a point de santé; là où est la santé, il n'y a point de maladie.
J'ai lu les commentaires qui se trouvaient dans les marges de la Bible que j'étudiais alors, et j'ai vu que l'expression alternative concernant le mot "santé" était le mot "remède". J'ai compris que Dieu avait fourni le remède qui "garantissait la santé de tout mon corps". Je me suis donc engagé à prendre la parole de Dieu comme remède. Il avait affirmé que ses paroles et ses discours seraient la santé – ou le remède – pour tout mon corps.
J'avais été un aide-médical à l'hôpital, et l'une de mes tâches consistait à donner des remèdes aux malades. J'ai de nouveau décidé d'être vraiment terre à terre, et je me suis demandé: "Comment les malades prennent-ils leurs médicaments?" A cette époque, ils les prenaient trois fois par jour après les repas. Mon raisonnement était simple, et je me suis décidé à faire de même. Je me suis engagé à prendre la parole de Dieu comme remède trois fois par jour, après les repas.
Tandis que je décidais de faire cela, Dieu s'est adressé à moi de façon très claire, et m'a dit: "Lorsque le médecin te donne tes remèdes, le mode d'emploi est écrit sur le flacon. Si tu veux que je sois ton médecin, voici mon flacon de médicament, et le mode d'emploi est écrit dessus. Tu ferais bien de le lire." J'ai donc relu ce passage de la Parole qui indiquait clairement les quatre moyens de prendre la parole de Dieu comme remède.
En premier lieu: "prête attention à ma parole". Je dois être totalement attentif à la parole de Dieu. Cela corroborait ce que j'avais déjà appris quant à "la foi qui vient".
En deuxième: "prête l'oreille à mon discours". Je réalisais alors que prêter l'oreille implique une inclinaison de la tête; cela signifie que mon oreille, en s'inclinant, fait que ma tête entière s'incline. Il est impossible d'incliner l'oreille sans incliner également la tête. Incliner la tête veut dire avoir une attitude de respect, révérencieuse et humble envers Dieu qui m'enseigne. De nouveau, tout en lisant la parole de Dieu, sa bonté et son désir de nous guérir, je pensais que cela était trop beau pour être vrai.
Je ne parvenais pas à le comprendre correctement. Après que j'ai lu et relu ces versets plusieurs fois, le Seigneur m'a dit: "Qui est le professeur et qui est l'élève?" J'ai réfléchi et répondu: "Seigneur, je suis l'élève et tu es le professeur." Dieu m'a alors dit: "Pourrais-tu me laisser faire et me laisser t'enseigner?"
Je réalisais enfin ce que signifiait le fait d'incliner son oreille. Cela voulait dire avant tout: cesser d'argumenter avec Dieu, cesser de dire au Seigneur ce qu'il devait me dire, et croire simplement ce qu'il me disait. J'étais comme beaucoup; j'approchais la Bible avec des idées préconçues. En réalité, lorsque Dieu me disait des choses différentes de celles que j'avais envie d'entendre, il m'était très difficile de les entendre. La deuxième instruction était donc de prêter l'oreille, de m'incliner dans une attitude d'humilité, de ne pas discuter avec Dieu, de me laisser enseigner et de le laisser parler!
Le troisième enseignement est: "qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux". Je devais donc garder les yeux fixés sur la promesse de Dieu. Si mes yeux se détournaient de ses promesses, et se tournaient vers une autre orientation ou vers des enseignements qui n'étaient pas en accord avec la parole de Dieu, alors je ne recevrais pas la guérison qui est une conséquence de la parole de Dieu dans mon corps.
Le quatrième enseignement est: "garde-les au fond de ton coeur". J'ai compris combien cela était vrai d'un point de vue psychologique. Dieu utilise les yeux et les oreilles. Autrement dit: "Prête l'oreille, et fixe tes yeux sur..." C'est de cette façon, par les yeux et par les oreilles, que ma Parole viendra dans ton coeur, puis y pénétrera, et provoquera la guérison et la santé de toute ta chair.
Le verset suivant dit: "Garde ton coeur plus que tout autre chose, car c'est la vie pour ceux qui les trouvent." Cela est véridique; ce que nous recevons dans notre coeur va déterminer le cours de toute notre vie.
Ayant pris la parole de Dieu comme remède, trois fois par jour après les repas, pendant trois à quatre mois, ma guérison a été complète et permanente. J'ai vécu ainsi, et j'ai conservé la santé pendant près de quarante ans et jusqu'à ce jour. Dieu est véritable, et sa Parole est vraie! Vous pouvez lui faire confiance. Dieu donne la santé au corps tout entier.
En me remémorant la situation dans laquelle je me trouvais alors, je réalise que je me situais à un carrefour de ma vie. J'étais confronté à la véritable parole de Dieu mais, en tant que philosophe, je trouvais difficile d'y croire avec simplicité. Je réalisais donc que je n'avais que deux alternatives qui étaient soit de continuer ainsi, de faire en sorte que tout soit compliqué et de rester dans mon état de maladie, soit de tenter de faire en sorte que les choses soient simples et d'être en pleine santé.
En pensant à tous ces événements, je suis heureux d'avoir fait le choix de simplifier ma vie et d'être en bonne santé. Permettez-moi de vous donner cet avis. Simplifiez-vous la vie, croyez en la parole de Dieu et soyez en bonne santé!
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