Guérison – une décision (2ème partie)

Un texte de Derek Prince
Notre instrument : la parole de Dieu

Nous avons considéré le Saint-Esprit comme l'administrateur divin.
Regardons maintenant aux moyens qu'il utilise. Le premier moyen, celui sur lequel tous les autres sont fondés, c'est la parole de Dieu. Cela est très joliment dit dans:
 
17 Les insensés, par leur conduite coupable Et par leurs iniquités, S'étaient rendus malheureux. 18 Leur âme avait en horreur toute nourriture, Et ils touchaient aux portes de la mort. Lire la suite


Voici une description d'hommes poussés à bout. Ils sont à la porte de la mort, là où aucune force humaine ne peut plus les aider. Ils sont désespérés et supplient Dieu de les guérir. En réponse, Dieu envoie sa Parole pour les guérir et les délivrer. La combinaison de l'Esprit de Dieu et de la parole de Dieu libère la puissance créatrice de Dieu.

6 Les cieux ont été faits par la parole de l'Eternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche.


Le pouvoir de la parole de Dieu, combiné avec l'esprit de Dieu, a donné vie à l'univers. Le même pouvoir est à notre disposition pour la guérison de nos corps.

Dieu offre la guérison à chacun de ses enfants, par sa Parole :

20 Mon fils, sois attentif à mes paroles, Prête l'oreille à mes discours. 21 Qu'ils ne s'éloignent Pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton coeur; Lire la suite


Les propos et les paroles de Dieu sont vie pour ses enfants et bonne santé pour leur chair, pour toutes les parties de leur corps physique. Une autre traduction du mot santé est le mot médecine. Nous venons de découvrir le propre flacon de médicaments de Dieu. A condition que les instructions soient suivies, la guérison est assurée. Les directives sont quadruples : « sois attentif », « prête l'oreille », « qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux » , et « garde-les dans le fond de ton coeur ».

Dieu se présente comme le docteur de son peuple:

26 Il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Egyptiens; car je suis l'Eternel, qui te guérit.


Dieu prescrit le médicament dont son peuple a besoin:

20 Mon fils, sois attentif à mes paroles, Prête l'oreille à mes discours. 21 Qu'ils ne s'éloignent Pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton coeur; Lire la suite


Dans chaque cas, la première condition est la même : une attention sans réserve. Après douze longs mois d'hôpital, j'ai reçu ma guérison à travers ces versets. J'ai simplement pris mes "médicaments" en suivant les instructions. J'ai été complètement et définitivement guéri en trois mois, sans autre traitement et malgré les circonstances les plus défavorables.

Trois façons de recevoir la guérison

Selon la parole de Dieu, il existe certains chemins par lesquels nous pouvons recevoir et nous approprier la guérison que Dieu veut nous donner. Certains de nos actes de foi ont des vertus thérapeutiques, et permettent au pouvoir de Dieu de prendre place dans nos corps physiques, par le Saint-Esprit et à travers la Parole. Les trois voies principales sont l'imposition des mains, l'onction d'huile et les dons spirituels. Il ne faut pas oublier que tout ceci doit se fonder à travers Christ, par l'Esprit et selon la Parole.

1. L'imposition des mains

Dans Marc 16 :15-18,

Jésus a dit à ses disciples : (il donne ensuite cinq signes surnaturels qui devaient accompagner et tester la prédication de la Parole)

15 Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. 16 Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Lire la suite


Le cinquième des signes concerne la guérison d'une personne malade en lui imposant les mains au nom de Jésus-Christ. Jésus dit que si nous le faisons avec foi selon la parole de Dieu, Dieu confirmera sa Parole, et la personne malade sera complètement guérie. Les premiers chrétiens l'ont cru, l'ont mis en action, et ont ainsi prouvé que Dieu disait vrai.

Les résultats:

20 Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.


Remarquez bien qu'une fois encore c'est fondé sur la parole de Dieu. Quand nous enseignons, prêchons et appliquons la parole de Dieu, Dieu confirme sa Parole avec des signes surnaturels qui accompagnent la prédication de la Parole.

2. L'onction d'huile

14 Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; 15 la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné.


N'oubliez pas que, dans ce passage, Jacques s'adresse à des chrétiens. Si l'on en croit ce que l'on voit dans la plupart des églises, les chrétiens modernes ont leur propre interprétation de Jacques 5 :14. Ils diraient : « Allons lui chercher le médecin. » La majorité de ceux qui se disent chrétiens aujourd'hui, s'ils sont malades, oublient la parole de Dieu, et vont tout de suite chercher de l'aide humaine. Je ne suis pas en train de dire qu'il est mal d'aller chercher le docteur, mais je dis qu'il est mal de ne pas aller chercher les anciens. C'est souvent l'une des principales raisons pour laquelle tant de personnes sont malades, car en n'appelant pas les anciens, elles désobéissent à la parole de Dieu. Les anciens doivent aussi obéir à la parole de Dieu en faisant leur part. Quand on les appelle, ils doivent prier pour vous au nom de Jésus-Christ, en vous oignant d'huile. Dieu promet en retour que la prière de la foi « sauvera le malade ». Le mot sauver qui est employé dans cette phrase désigne ici la guérison physique. Cela est inclus dans le package du salut, que Jésus-Christ a payé pour nous par sa mort sur la croix.

3. Les dons spirituels

Paul mentionne deux fois les dons spirituels qui sont particulièrement en rapport avec la guérison. Il s'agit du don de guérison et de celui d'opérer des miracles. Dans les versets 9 et 10, ils sont cités parmi l'énumération des autres dons spirituels. Et au verset 28, il nous parle de l'application de ces deux dons dans l'église. Nous lisons :

9 à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; 10 à un autre, le don d'opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l'interprétation des langues.


28 Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues.


Le don de guérison s'adresse à ceux qui ont des maladies telles que le diabète ou la malaria. Le don d'opérer des miracles s'applique aux besoins qui nécessitent plus qu'une guérison. Il est par exemple impossible de guérir une oreille moyenne qui aurait été enlevée par un acte chirurgical. Car seul un miracle peut recréer une oreille moyenne. Dieu a donné ces deux dons pour être exercés dans l'église pour le bien-être de son peuple. Nous faisons plaisir à Dieu quand nous acceptons ce qu'il nous donne en utilisant ces dons.

Le choix d'être en bonne santé

A propos de la santé, est-ce que Dieu veut que ses enfants soient physiquement forts et en bonne santé ? Laissons l'apôtre Jean répondre pour nous à cette question :

2 Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l'état de ton âme.


Jean écrit cette lettre à un dénommé Caïus, chrétien dévoué qui suivait la vérité et qui remplissait fidèlement ses devoirs chrétiens. Inspiré par le Saint Esprit, Jean exprime la volonté de Dieu pour cet homme, qu'il prospère financièrement et matériellement et qu'il soit en bonne santé, comme son âme prospère. La source de la prospérité des domaines physiques et matériels réside dans l'âme. La mesure du bien-être physique extérieur est déterminé par le bien-être de l'âme. C'est : « comme ton âme prospère ». Souvenez-vous que Dieu ne fait pas de favoritisme:
 
34 Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes,


1 Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ soit exempte de toute acception de personnes.


Autrement dit, Dieu n'a pas de chouchou. Si vous vivez comme Caïus vivait, le désir de Dieu à votre égard est le même que celui qu'il avait pour Caïus. Dieu ne veut pas que les chrétiens soient sans arrêt malades puis guéris. Il veut que nous soyons en bonne santé. Si vous êtes malade, guérissez et restez en bonne santé. Et si vous n'êtes pas malade, ne le devenez pas ! Vous n'en avez nullement besoin. Il y a quelques années, j'ai fait une découverte qui m'a d'abord surpris, mais qui a ensuite changé ma façon de vivre. J'ai découvert qu'il était plus facile d'être en bonne santé que d'être guéri, puis malade, puis guéri, puis de nouveau malade, puis de nouveau guéri, etc... Cette découverte a été suivie par une deuxième découverte : Nous devons faire le choix d'être en bonne santé. C'est une question de décision. La parole de Dieu nous dit comment prendre cette décision. Dans le livre du Deutéronome, Moïse parle longuement aux enfants d'Israël avant qu'ils entrent dans la terre promise. Il leur montre les voies de Dieu, en leur expliquant à la fois les bénédictions qui résultent de l'obéissance et les malédictions qui résultent de la désobéissance.

Dans le chapitre 30, Moïse porte son message au paroxysme en demandant au peuple de Dieu de faire un choix.

Dans le verset 14, il leur montre que le choix doit être fait selon la parole de Dieu qu'il leur avait prêchée :

14 Tout homme compris dans le dénombrement, depuis l'âge de vingt ans et au-dessus, paiera le don prélevé pour l'Eternel.


Au verset 15, il leur présente deux alternatives, entre lesquelles ils doivent choisir :

15 Le riche ne paiera pas plus, et le pauvre ne paiera pas moins d'un demi-sicle, comme don prélevé pour l'Eternel, afin de racheter leurs personnes.

 
Le choix est clair. Les résultats de l'obéissance sont « la vie et le bien ». Les résultats de la désobéissance sont « la mort et le mal ».

Au verset 16, il est expliqué ce que cela signifie de faire le bon choix :
 
16 Tu recevras des enfants d'Israël l'argent du rachat, et tu l'appliqueras au travail de la tente d'assignation; ce sera pour les enfants d'Israël un souvenir devant l'Eternel pour le rachat de leurs personnes.


Le bon choix apporte la vie, l'abondance et la bénédiction.

Aux versets 17 et 18, nous trouvons l'explication de ce que le mauvais choix signifie :

17 L'Eternel parla à Moïse, et dit : 18 Tu feras une cuve d'airain, avec sa base d'airain, pour les ablutions; tu la placeras entre la tente d'assignation et l'autel, et tu y mettras de l'eau,


Remarquez que la première conséquence du détournement de notre coeur est l'incapacité à écouter. Nous avons vu plus haut que la capacité à écouter est la première condition requise pour recevoir bénédiction et guérison. Le détournement du coeur, suivi par la surdité spirituelle, se termine par le désastre de « périr certainement ».

Au verset 19, Moïse demande au peuple d'Israël de choisir entre les deux alternatives qu'il leur a présentées. Le choix est si solennel qu'il prend à témoin le ciel et la terre:

19 avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds.


La parole de Dieu qui s'adresse à vous aujourd'hui n'a pas changé. Dieu vous propose deux alternatives : d'un côté la vie et la bénédiction, et de l'autre côté la mort et la malédiction. Dieu vous exhorte instamment à faire le bon choix. Mais il ne peut pas prendre la décision à votre place. Vous, et vous seul, pouvez le faire. Presque tous les chrétiens comprennent le principe du salut en ce qui concerne la culpabilité et le pouvoir du péché, et que cela dépend d'une décision personnelle. Dieu veut sauver le pécheur, mais pour recevoir le salut, ce pécheur doit prendre une décision personnelle. Toutefois, l'offre de Dieu ne s'arrête pas là. Guérison et bonne santé font partie de la vie et des bénédictions que Dieu nous propose. Elles font aussi partie des conséquences du bon choix. Permettez-moi de vous donner un exemple tiré du ministère de Billy Graham. Pendant ses services d'évangélisation, Billy Graham présente clairement l'offre de salut de Dieu en ce qui concerne la culpabilité et le pouvoir du péché. Il termine ses messages in invitant à l'autel ceux qui veulent accepter l'offre de Dieu. Ensuite, il est rapporté qu'il y a eu tant de « décisions ». Pour pouvoir accepter l'offre de Dieu, chaque personne qui s'approche doit faire un choix personnel. Quelle est la décision que ces personnes prennent ? Elles décident d'accepter l'offre du salut de Dieu pour leurs péchés.

Cela inclut le pardon de la culpabilité des péchés antérieurs, la libération de la domination du péché, et le pouvoir de mener une vie vertueuse. Ces personnes ne pouvaient rien obtenir par elles-mêmes. Dieu leur demandait juste d'accepter son offre qui consistait à faire ces choses à leur place. En prenant la décision vitale d'accepter, la grâce de Dieu leur donnait les résultats de ce qu'ils ne pouvaient pas réaliser pour eux-mêmes. L'offre de Dieu concernant la guérison et la bonne santé fonctionne exactement de la même manière. Dieu sait que nous ne pouvons pas nous guérir, ou même rester en bonne santé, par nos propres moyens. Il ne nous demande pas de le faire. Il nous demande juste de prendre la bonne décision. Il nous dit de choisir la vie, la vie d'abondance, la vie dans toute sa plénitude, toute la vie spirituelle, physique et matérielle. Une fois que vous avez décidé, Dieu accomplit pour vous ces résultats, que vous ne pouvez pas obtenir par vous-même. Votre décision est nécessaire à Dieu, afin qu'il puisse mettre sa puissance en oeuvre pour votre bénéfice.

Comment prendre cette décision

Vous pourriez répondre en disant : « Evidemment que je veux prendre la bonne décision ! Si Dieu m'offre d'être en bonne santé, je veux faire ce choix. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour cela ? » Paul répond dans:
 
8 Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. 9 Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l'esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Lire la suite


Il commence par citer les paroles de Moïse dans Deutéronome 30 :14, sur lesquelles il se base pour expliquer la démarche du salut :

« La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Or, c'est la parole de la foi, que nous prêchons. Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut. »

Ce dernier mot « salut » est le grand mot de la Bible qui regroupe tous les bienfaits achetés pour nous par la mort de Jésus-Christ. Cela inclut tout ce que Moïse a présenté à Israël dans les mots « vie » et « bénédiction ». Cela inclut le pardon, la paix, la droiture, la guérison, la bonne santé, la prospérité, et l'abondance dans tous les domaines de notre vie et de notre être. Tout ceci nous est offert à travers la parole de Dieu. Pour nous l'approprier, nous n'avons que deux choses à faire, croire du coeur et confesser de la bouche. Confesser signifie littéralement « dire la même chose que ». Nous devons dire avec notre bouche la même chose que ce que Dieu dit dans sa Parole. La parole de Dieu dit que Jésus a porté sur lui-même mes péchés:
 
24 lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.


Je dois dire la même chose. La parole de Dieu dit que j'ai été justifié par la foi en Jésus-Christ:
 
1 Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ,


Je dois dire la même chose. La parole de Dieu dit que Jésus a pris mes infirmités et qu'il s'est chargé de mes maladies:
 
17 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies.


Je dois dire la même chose. La parole de Dieu dit que j'ai été guéri par les meurtrissures de Jésus. Je dois dire la même chose. La parole de Dieu dit que sa Parole, c'est la vie et la bonne santé pour tout mon corps:
 
20 Mon fils, sois attentif à mes paroles, Prête l'oreille à mes discours. 21 Qu'ils ne s'éloignent Pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton coeur; Lire la suite


Je dois dire la même chose. Si vous voulez accepter l'offre de Dieu concernant votre guérison et votre bonne santé, choisissez maintenant. Vous pouvez, si vous le voulez, le dire de la manière suivante :

« Seigneur Jésus, je crois que tu as porté mes péchés et mes maladies sur la croix. Je croix que je suis guéri par tes meurtrissures. Conformément à ta Parole, j'accepte ton offre de pardon et de paix, ainsi que celle de guérison et de bonne santé. Je crois que ta puissance va réaliser en moi la promesse de ta Parole que j'ai acceptée. Amen. »
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Photo de Derek Prince
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