Guérison - une décision (1ère partie)
De nos jours, beaucoup de chrétiens croient en la guérison divine et la reçoivent. Néanmoins, un bon nombre de ces personnes reçoit la guérison, mais ne la conserve pas. J'ai remarqué au fil des ans que la venue d'un évangéliste renommé pour son ministère de guérison fait déplacer une multitude de gens qui désirent être guéris. Ils vont raconter avoir reçu une guérison et il n'y a aucun doute sur la véracité de leur témoignage. Mais, si le même évènement se reproduit six mois plus tard, une majorité de ces mêmes personnes va revenir pour être à nouveau guérie. Comment se fait-il que beaucoup de ceux qui reçoivent une guérison ne savent pas la garder ? La Bible nous apprend comment guérir et conserver sa bonne santé.
Dieu veut guérir
Quand on étudie le sujet du pouvoir de guérison de Dieu, il faut d'abord résoudre la question fondamentale de savoir si la guérison est bien la volonté manifestée de Dieu. Chacun d'entre nous doit résoudre cette question pour lui-même. Permettez-moi de vous raconter ma propre expérience à obtenir une solution satisfaisante. Pendant la seconde guerre mondiale, j'ai été hospitalisé pendant un an dans un hôpital militaire d'Afrique du Nord. Le médecin n'arrivait pas à me guérir. Pendant tout ce temps-là, je me suis débattu avec cette question de guérison.
J'en suis arrivé à la conclusion que Dieu voulait réellement me guérir et me voir en bonne santé. Je n'ai pas quitté l'hôpital, et j'ai mis une année entière à étudier cette question de guérison dans la Bible. C'est ensuite que je l'ai expérimentée en moi. J'étais encore malade quand j'ai quitté l'hôpital, et je n'avais plus aucun traitement. J'ai alors reçu une guérison complète et définitive. Je suis persuadé que, dans la plupart des cas de guérison non reçue ou non conservée, le problème de fond est un manque de confiance dans la volonté de Dieu. Car nous nous demandons alors : « Est-ce bien la volonté de Dieu que je guérisse ? Ou que tout le monde guérisse ? Ou que seulement certains guérissent ? Est-ce que la maladie ne serait pas quelquefois la volonté de Dieu ? » Je voudrais aborder ces questions de manière logique. Avant d'être prédicateur, j'étais logicien. Je trouve que cette formation initiale de logicien m'a beaucoup aidé au cours de mes études bibliques. Je pense que la Bible est le livre le plus parfaitement logique du monde. Dieu veut que nous soyons logiques dans notre application de sa vérité. Imaginons un instant que vous me disiez : « Je crois que Dieu veut que je sois malade, et je crois aussi que cette maladie est une bénédiction que Dieu me donne. » Soyez donc logique ! Ne cherchez pas à vous débarrasser des bénédictions de Dieu, cultivez-les. C'est l'attitude logique à adopter. Si Dieu vous a donné cette maladie pour votre bien, il est alors très mal de vouloir vous en débarrasser. Il est encore pire d'aller chez le médecin et de forcer cet innocent à lutter contre la volonté de Dieu. Le problème est que nous sommes facilement logiques quand il s'agit de choses séculières, mais que la logique disparaît dès qu'il s'agit du domaine spirituel. Si la maladie d'un chrétien est réellement la volonté de Dieu, c'est alors un péché de vouloir guérir. Je crois que la volonté de Dieu est révélée dans sa Parole, la Bible, qui est la grande source fondamentale qui nous permet de découvrir la volonté divine. La volonté de Dieu concernant la guérison y est révélée de trois manières essentielles, par la nature de Dieu, par le ministère de Jésus, et par l'expiation de Jésus-Christ.
La guérison révélée par la nature de Dieu.
Cet incident qui a eu lieu à l'époque où Israël est sortie d'Egypte pour aller dans le désert:
La dernière expression « qui te guérit » n'est qu'un seul mot en hébreu, qui signifie littéralement « ton docteur ». C'est exactement ce que cela veut dire. Dieu se révèle être le docteur, le médecin, le guérisseur de son peuple. Cette révélation avait été donnée, non pas parce que le peuple d'Israël l'avait demandé, mais parce que Dieu voulait qu'ils la reçoivent. Elle a émergé d'une situation de besoin, mais cela a été la révélation de la nature éternelle et de la volonté de Dieu pour son peuple. Remarquez que la promesse que Dieu a faite à son peuple commence par la condition « si ». Dieu a dit : « Je suis votre docteur, et je vais continuer à l'être, à condition que vous remplissiez certaines conditions ».
Cette première condition est la base et la condition primaire requise pour recevoir la guérison. On la trouve tout au long de la Bible : « Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel ton Dieu ». Une traduction littérale de l'hébreu serait de répéter le verbe écouter : « Si tu écoutes en écoutant ». Une fois, j'avais demandé à Dieu : « Comment est-ce que je peux écouter en écoutant ? » Il m'avait répondu : « Tu as deux oreilles, la droite et la gauche. Pour m'écouter en m'écoutant, écoute-moi avec tes deux oreilles ». N'avez-vous jamais écouté la voix de Dieu avec une oreille en même temps que la voix du diable avec l'autre ? Les mensonges du diable viennent par un côté et la voix de Dieu par l'autre. Ils se rencontrent au milieu dans votre tête et suscitent la confusion. Le grand secret pour recevoir la guérison est d'écouter avec ses deux oreilles... et de prêter une entière attention à ce que Dieu vous dit dans sa Parole. « Si vous écoutez en écoutant, je serai toujours votre docteur ». Quelle belle promesse ! Douze siècles plus tard, Dieu parle à Israël dans:
En continuant dans le Nouveau Testament, nous lisons :
Voilà la vérité sur Dieu. Il ne varie jamais, il ne change jamais. Il n'a pas de sautes d'humeur. Il ne change pas d'avis. Il est le grand Eternel ! Et il dit : « Je suis votre docteur. »
La nature de Dieu ne changera jamais.
La guérison révélée par le ministère de Jésus
Pour moi, le plus clair résumé du ministère de Jésus a été donné par l'apôtre Pierre quand il parlait dans la maison de Cornélius:
Remarquez que les trois personnes de la Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, sont réunis dans le ministère de guérison. Dieu le Père a oint Jésus le Fils avec le Saint-Esprit. Il en a résulté que le Fils, en tant que représentant de la tête de Dieu, allait partout faire le bien et guérir tous ceux qui étaient oppressés par le diable. La guérison vient de Dieu. La maladie vient du diable. Cela est parfaitement clair. Le ministère sur terre de Jésus fut la révélation de la volonté de Dieu mise en action.
Comment Jésus a-t-il démontré la volonté de Dieu en matière de guérison ?
Ce que raconte l'évangile ne laisse place à aucun doute. Il n'est raconté nulle part dans les évangiles que Jésus se soit jamais détourné d'une personne qui venait pour être guérie. Il y a eu ceux qui ne sont pas venus et qui n'ont donc pas reçu de guérison. Mais tous ceux qui sont venus pour être guéris le furent. Jésus n'a jamais dit : « C'est la volonté de Dieu. » ou « Il existe une raison pour cette maladie et je ne peux rien y faire. » ou encore « Tu as été malade trop longtemps. » ou encore « Ta maladie est trop grave. ». Pendant son ministère sur terre, Jésus a guéri toutes les personnes qui sont venues vers lui dans l'espoir d'une guérison.
La guérison scellée par l'expiation de Jésus-Christ
Description la plus complète de l'expiation de Jésus :
Là où sont utilisés les mots « souffrances » et « douleurs », une traduction en hébreu littéral donnerait « maladies » et « peines ». Dans les langues allemande et scandinaves, ces deux mots sont utilisés pour les peines et les maladies. C'est la bonne signification. Pris ensemble, ces deux versets expriment tout ce qui est nécessaire au corps et à l'esprit. Les mots « péchés » et « iniquités » décrivent les problèmes humains dans le domaine spirituel. La provision spirituelle de Dieu est la paix. Les mots « maladies » et « peines » représentent les problèmes humains dans le domaine physique. La provision de Dieu pour le domaine physique est la « guérison ». Ce passage d'Esaïe est cité par deux auteurs du Nouveau Testament, tous les deux juifs et connaissant bien l'hébreu. L'un et l'autre, inspirés du Saint-Esprit, appuient cette interprétation physique d'Esaïe.
Pour décrire le ministère public de Jésus, Matthieu écrit :
La preuve que la prophétie d'Esaïe s'accomplissait se trouve dans « il guérit tous les malades ». L'autre auteur du Nouveau Testament qui cite la prophétie d'EsaÏe est Pierre :
Pour l'expression « avez été guéris », Pierre utilise le mot qui veut dire en grec guérison physique. Le Nouveau et l'Ancien Testament sont tous deux d'accord sur ce témoignage si clair : Jésus a pris sur la croix nos maladies, il a porté nos peines, et par les blessures faites sur son corps physique, il a obtenu pour nous la guérison physique. En conséquence, la question que chaque enfant de Dieu doit se poser n'est pas : « Est-ce que la guérison est bien la volonté de Dieu ? », mais plutôt : « Comment puis-je m'approprier la guérison que Dieu a déjà pourvue pour moi par la mort de Jésus-Christ ? » Notre guérison est déjà accomplie. Ecoutez Jésus le déclarer sur la croix : « Tout est accompli. » Il n'y a rien d'autre à faire. Tout ce que nous devons faire consiste à recevoir ce qui a déjà été accompli.
Administrateur divin
Le Nouveau « Testament » porte bien son nom. Il s'agit en effet des dernières volontés et du testament de Jésus-Christ. Tout son contenu devient légalement nôtre par la mort de Christ. Néanmoins, tous les testaments – ou dernières volontés - nécessitent un administrateur, qui règlera la succession aux héritiers auxquels elle est destinée. En tant qu'enfants de Dieu, nous sommes ses héritiers,
L'exécuteur qui administre la succession de Christ pour nous est le Saint Esprit. Une grande part de notre « succession », c'est la guérison physique et la bonne santé. Si on retourne aux origines de la création, nous constatons que c'est l'esprit de Dieu soufflé dans nos poumons qui a donné vie à nos corps physiques. Le créateur s'est penché sur une forme en terre, a soufflé dans ces narines de terre l'esprit de vie divin, émanant de Dieu. Et cette forme de terre est devenue un organisme physique vivant, avec des nerfs, des muscles, des articulations, des glandes, un système sanguin. Toutes ces merveilles du corps humain sont nées de cette opération du Saint-Esprit. Cela rend parfaitement logique de recevoir aussi la guérison pour nos corps par le Saint-Esprit.
Dieu nous promet :
En tant que croyants en Jésus-Christ, nous avons en nous, dans nos corps mortels, la même puissance divine qui a ressuscité des morts le corps mort du Seigneur Jésus-Christ. C'est difficile à comprendre, mais c'est vrai. Et pour quelle raison ? Pour donner la vie éternelle à nos corps mortels. Laissez-moi accentuer le fait que la guérison divine ne veut pas dire pas que vous avez un corps immortel. Cela veut dire que nous avons la vie ressuscitée dans un corps qui est encore mortel. Aussi longtemps que l'Esprit qui a ressuscité Jésus demeure dans nos corps physiques, cela représente toute la puissance dont nous allons jamais avoir besoin pour résister et surmonter les maladies et les affections, jusqu'au jour où nous serons avec Christ.
Paul revient au même thème :
Il s'agit de bien plus que de guérison divine. Il s'agit de santé divine. C'est la vie ressuscitée de Jésus-Christ manifestée par le Saint-Esprit dans nos corps mortels. Cette vie ne demeure pas simplement à l'intérieur de notre chair mortelle, mais elle est aussi manifestée. Sa présence devient visible par ce qu'elle accomplit ! Le résultat est à la fois la guérison divine et la santé divine.
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Dieu veut guérir
Quand on étudie le sujet du pouvoir de guérison de Dieu, il faut d'abord résoudre la question fondamentale de savoir si la guérison est bien la volonté manifestée de Dieu. Chacun d'entre nous doit résoudre cette question pour lui-même. Permettez-moi de vous raconter ma propre expérience à obtenir une solution satisfaisante. Pendant la seconde guerre mondiale, j'ai été hospitalisé pendant un an dans un hôpital militaire d'Afrique du Nord. Le médecin n'arrivait pas à me guérir. Pendant tout ce temps-là, je me suis débattu avec cette question de guérison.
J'en suis arrivé à la conclusion que Dieu voulait réellement me guérir et me voir en bonne santé. Je n'ai pas quitté l'hôpital, et j'ai mis une année entière à étudier cette question de guérison dans la Bible. C'est ensuite que je l'ai expérimentée en moi. J'étais encore malade quand j'ai quitté l'hôpital, et je n'avais plus aucun traitement. J'ai alors reçu une guérison complète et définitive. Je suis persuadé que, dans la plupart des cas de guérison non reçue ou non conservée, le problème de fond est un manque de confiance dans la volonté de Dieu. Car nous nous demandons alors : « Est-ce bien la volonté de Dieu que je guérisse ? Ou que tout le monde guérisse ? Ou que seulement certains guérissent ? Est-ce que la maladie ne serait pas quelquefois la volonté de Dieu ? » Je voudrais aborder ces questions de manière logique. Avant d'être prédicateur, j'étais logicien. Je trouve que cette formation initiale de logicien m'a beaucoup aidé au cours de mes études bibliques. Je pense que la Bible est le livre le plus parfaitement logique du monde. Dieu veut que nous soyons logiques dans notre application de sa vérité. Imaginons un instant que vous me disiez : « Je crois que Dieu veut que je sois malade, et je crois aussi que cette maladie est une bénédiction que Dieu me donne. » Soyez donc logique ! Ne cherchez pas à vous débarrasser des bénédictions de Dieu, cultivez-les. C'est l'attitude logique à adopter. Si Dieu vous a donné cette maladie pour votre bien, il est alors très mal de vouloir vous en débarrasser. Il est encore pire d'aller chez le médecin et de forcer cet innocent à lutter contre la volonté de Dieu. Le problème est que nous sommes facilement logiques quand il s'agit de choses séculières, mais que la logique disparaît dès qu'il s'agit du domaine spirituel. Si la maladie d'un chrétien est réellement la volonté de Dieu, c'est alors un péché de vouloir guérir. Je crois que la volonté de Dieu est révélée dans sa Parole, la Bible, qui est la grande source fondamentale qui nous permet de découvrir la volonté divine. La volonté de Dieu concernant la guérison y est révélée de trois manières essentielles, par la nature de Dieu, par le ministère de Jésus, et par l'expiation de Jésus-Christ.
La guérison révélée par la nature de Dieu.
Cet incident qui a eu lieu à l'époque où Israël est sortie d'Egypte pour aller dans le désert:
23 Ils arrivèrent à Mara; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara. 24 Le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ? Lire la suite
La dernière expression « qui te guérit » n'est qu'un seul mot en hébreu, qui signifie littéralement « ton docteur ». C'est exactement ce que cela veut dire. Dieu se révèle être le docteur, le médecin, le guérisseur de son peuple. Cette révélation avait été donnée, non pas parce que le peuple d'Israël l'avait demandé, mais parce que Dieu voulait qu'ils la reçoivent. Elle a émergé d'une situation de besoin, mais cela a été la révélation de la nature éternelle et de la volonté de Dieu pour son peuple. Remarquez que la promesse que Dieu a faite à son peuple commence par la condition « si ». Dieu a dit : « Je suis votre docteur, et je vais continuer à l'être, à condition que vous remplissiez certaines conditions ».
Cette première condition est la base et la condition primaire requise pour recevoir la guérison. On la trouve tout au long de la Bible : « Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel ton Dieu ». Une traduction littérale de l'hébreu serait de répéter le verbe écouter : « Si tu écoutes en écoutant ». Une fois, j'avais demandé à Dieu : « Comment est-ce que je peux écouter en écoutant ? » Il m'avait répondu : « Tu as deux oreilles, la droite et la gauche. Pour m'écouter en m'écoutant, écoute-moi avec tes deux oreilles ». N'avez-vous jamais écouté la voix de Dieu avec une oreille en même temps que la voix du diable avec l'autre ? Les mensonges du diable viennent par un côté et la voix de Dieu par l'autre. Ils se rencontrent au milieu dans votre tête et suscitent la confusion. Le grand secret pour recevoir la guérison est d'écouter avec ses deux oreilles... et de prêter une entière attention à ce que Dieu vous dit dans sa Parole. « Si vous écoutez en écoutant, je serai toujours votre docteur ». Quelle belle promesse ! Douze siècles plus tard, Dieu parle à Israël dans:
6 Car je suis l'Eternel, je ne change pas; Et vous, enfants de Jacob, vous n'avez pas été consumés.
En continuant dans le Nouveau Testament, nous lisons :
17 toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation.
Voilà la vérité sur Dieu. Il ne varie jamais, il ne change jamais. Il n'a pas de sautes d'humeur. Il ne change pas d'avis. Il est le grand Eternel ! Et il dit : « Je suis votre docteur. »
4 Jean aux sept Eglises qui sont en Asie : que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône,
La nature de Dieu ne changera jamais.
La guérison révélée par le ministère de Jésus
Pour moi, le plus clair résumé du ministère de Jésus a été donné par l'apôtre Pierre quand il parlait dans la maison de Cornélius:
38 vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui.
Remarquez que les trois personnes de la Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, sont réunis dans le ministère de guérison. Dieu le Père a oint Jésus le Fils avec le Saint-Esprit. Il en a résulté que le Fils, en tant que représentant de la tête de Dieu, allait partout faire le bien et guérir tous ceux qui étaient oppressés par le diable. La guérison vient de Dieu. La maladie vient du diable. Cela est parfaitement clair. Le ministère sur terre de Jésus fut la révélation de la volonté de Dieu mise en action.
38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
9 Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres.
Comment Jésus a-t-il démontré la volonté de Dieu en matière de guérison ?
Ce que raconte l'évangile ne laisse place à aucun doute. Il n'est raconté nulle part dans les évangiles que Jésus se soit jamais détourné d'une personne qui venait pour être guérie. Il y a eu ceux qui ne sont pas venus et qui n'ont donc pas reçu de guérison. Mais tous ceux qui sont venus pour être guéris le furent. Jésus n'a jamais dit : « C'est la volonté de Dieu. » ou « Il existe une raison pour cette maladie et je ne peux rien y faire. » ou encore « Tu as été malade trop longtemps. » ou encore « Ta maladie est trop grave. ». Pendant son ministère sur terre, Jésus a guéri toutes les personnes qui sont venues vers lui dans l'espoir d'une guérison.
La guérison scellée par l'expiation de Jésus-Christ
Description la plus complète de l'expiation de Jésus :
4 Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. 5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Là où sont utilisés les mots « souffrances » et « douleurs », une traduction en hébreu littéral donnerait « maladies » et « peines ». Dans les langues allemande et scandinaves, ces deux mots sont utilisés pour les peines et les maladies. C'est la bonne signification. Pris ensemble, ces deux versets expriment tout ce qui est nécessaire au corps et à l'esprit. Les mots « péchés » et « iniquités » décrivent les problèmes humains dans le domaine spirituel. La provision spirituelle de Dieu est la paix. Les mots « maladies » et « peines » représentent les problèmes humains dans le domaine physique. La provision de Dieu pour le domaine physique est la « guérison ». Ce passage d'Esaïe est cité par deux auteurs du Nouveau Testament, tous les deux juifs et connaissant bien l'hébreu. L'un et l'autre, inspirés du Saint-Esprit, appuient cette interprétation physique d'Esaïe.
Pour décrire le ministère public de Jésus, Matthieu écrit :
16 Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, 17 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies.
La preuve que la prophétie d'Esaïe s'accomplissait se trouve dans « il guérit tous les malades ». L'autre auteur du Nouveau Testament qui cite la prophétie d'EsaÏe est Pierre :
24 lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.
Pour l'expression « avez été guéris », Pierre utilise le mot qui veut dire en grec guérison physique. Le Nouveau et l'Ancien Testament sont tous deux d'accord sur ce témoignage si clair : Jésus a pris sur la croix nos maladies, il a porté nos peines, et par les blessures faites sur son corps physique, il a obtenu pour nous la guérison physique. En conséquence, la question que chaque enfant de Dieu doit se poser n'est pas : « Est-ce que la guérison est bien la volonté de Dieu ? », mais plutôt : « Comment puis-je m'approprier la guérison que Dieu a déjà pourvue pour moi par la mort de Jésus-Christ ? » Notre guérison est déjà accomplie. Ecoutez Jésus le déclarer sur la croix : « Tout est accompli. » Il n'y a rien d'autre à faire. Tout ce que nous devons faire consiste à recevoir ce qui a déjà été accompli.
Administrateur divin
Le Nouveau « Testament » porte bien son nom. Il s'agit en effet des dernières volontés et du testament de Jésus-Christ. Tout son contenu devient légalement nôtre par la mort de Christ. Néanmoins, tous les testaments – ou dernières volontés - nécessitent un administrateur, qui règlera la succession aux héritiers auxquels elle est destinée. En tant qu'enfants de Dieu, nous sommes ses héritiers,
17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d'être glorifiés avec lui.
L'exécuteur qui administre la succession de Christ pour nous est le Saint Esprit. Une grande part de notre « succession », c'est la guérison physique et la bonne santé. Si on retourne aux origines de la création, nous constatons que c'est l'esprit de Dieu soufflé dans nos poumons qui a donné vie à nos corps physiques. Le créateur s'est penché sur une forme en terre, a soufflé dans ces narines de terre l'esprit de vie divin, émanant de Dieu. Et cette forme de terre est devenue un organisme physique vivant, avec des nerfs, des muscles, des articulations, des glandes, un système sanguin. Toutes ces merveilles du corps humain sont nées de cette opération du Saint-Esprit. Cela rend parfaitement logique de recevoir aussi la guérison pour nos corps par le Saint-Esprit.
Dieu nous promet :
11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
En tant que croyants en Jésus-Christ, nous avons en nous, dans nos corps mortels, la même puissance divine qui a ressuscité des morts le corps mort du Seigneur Jésus-Christ. C'est difficile à comprendre, mais c'est vrai. Et pour quelle raison ? Pour donner la vie éternelle à nos corps mortels. Laissez-moi accentuer le fait que la guérison divine ne veut pas dire pas que vous avez un corps immortel. Cela veut dire que nous avons la vie ressuscitée dans un corps qui est encore mortel. Aussi longtemps que l'Esprit qui a ressuscité Jésus demeure dans nos corps physiques, cela représente toute la puissance dont nous allons jamais avoir besoin pour résister et surmonter les maladies et les affections, jusqu'au jour où nous serons avec Christ.
Paul revient au même thème :
10 portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. 11 Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle.
Il s'agit de bien plus que de guérison divine. Il s'agit de santé divine. C'est la vie ressuscitée de Jésus-Christ manifestée par le Saint-Esprit dans nos corps mortels. Cette vie ne demeure pas simplement à l'intérieur de notre chair mortelle, mais elle est aussi manifestée. Sa présence devient visible par ce qu'elle accomplit ! Le résultat est à la fois la guérison divine et la santé divine.
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