Demeure debout sans bouger et vois le salut du Seigneur !

Un texte de David Wilkerson

Les mots les plus communs que l'on entend parmi les chrétiens en temps de crise sont : "Seigneur, fais quelque chose !" C'est totalement contre notre nature, en tant qu'êtres humains, de rester debout sans rien faire, quand nous sommes confrontés à des épreuves embarrassantes. En fait, attendre patiemment que Dieu agisse est probablement la chose la plus difficile dans la marche chrétienne. Même les croyants dévoués sont pris de panique, quand le Seigneur n'agit pas dans leurs propres horaires. Nous donnons constamment des délais et des dates limites à Dieu. Nous gémissons : "Seigneur, quand vas-tu faire quelque chose pour cela ? Combien de temps cela va-t-il prendre ? Si tu n'agis pas maintenant, il sera trop tard !"

Mais Dieu n'est jamais en retard. Il agit toujours, non d'après notre programme, mais d'après le sien. Notre Dieu parcourt la terre entière, pour trouver un peuple qui lui fera confiance dans chaque crise, épreuve ou situation désespérée. En réalité, il nous conduit souvent dans des situations qui sont alarmantes, critiques, difficiles, dans le but de nous éprouver. Il veut voir si nous voulons vraiment demeurer debout sans bouger, et attendre qu'il apporte la délivrance surnaturelle.

La Bible affirme très clairement:

23 L'Eternel affermit les pas de l'homme, Et il prend plaisir à sa voie;


Le mot hébreu pour "ordonnés" ici signifie "arrangés à l'avance, pas après pas, fixés, ordonnés par Dieu." Cela veut dire que c'est Dieu, et non le diable, qui nous conduit dans des situations difficiles. Nous pouvons continuer à gémir en disant : "Seigneur, pourquoi permets-tu à mon épreuve de continuer ?"

Mais la vérité est que, non seulement il permet notre épreuve, mais il le fait délibérément pour un but. Et c'est dur pour nous de l'accepter! Cependant, Dieu permet ces choses dures à supporter dans nos vies, pour produire la foi en nous. Il nous modèle et nous façonne dans des expérience de foi, pour que nous soyons un témoignage pour lui dans une génération sans foi et impie.

Je crois fermement que chaque pas que nous faisons est décrété par notre Père céleste. Et si c'est effectivement vrai, alors je ne peux pas croire que Dieu me mènerait au bord d'une situation difficile, juste pour m'abandonner ensuite. Il ne me dirait pas non plus : "Ok David, je t'ai conduit jusque là! Maintenant, c'est à toi de te débrouiller !" Non ! Dieu est absolument fidèle à ses enfants, pour chaque crise et chaque épreuve. Il nous demande toujours : "Seras-tu celui ou celle que je cherche ? Seras-tu celui ou celle qui ne paniquera pas et qui ne m'accusera pas d'abandonner et de meurtrir mes enfants ? Vas-tu demeurer debout sans bouger dans ton épreuve, avec la foi et la confiance que je vais te la faire traverser ?

La Bible est Pleine d'Exemples de Grandes et Alarmantes Crises, délibérément engendrées par Dieu !

L'Ancien Testament comporte de nombreuses périodes d'épreuve pour le peuple de Dieu. Le plus grand des exemples est peut-être l'épreuve de la Mer Rouge. L'instigateur de cette épreuve a été Pharaon et le diable. Cela fut une crise complètement ordonnée et arrangée par Dieu, établie par ses propres commandements à Israël. Après tout, l'Écriture dit que c'est Dieu qui a endurci le coeur de Pharaon, qui a fait en sorte que les Égyptiens poursuivent Israël, et qui a permis que l'armée égyptienne les rattrape près de la Mer.

Dieu avait dit au peuple d'établir le campement très spécifiquement entre Migdol et Pihahiroth. Cet endroit était situé entre des chemins montagneux sur deux côtés, et la mer sur le troisième côté. La seule route possible pour s'échapper était de retourner dans le désert, et cette voie était interdite par l'armée de Pharaon qui s'approchait. Les Israélites furent horrifiés par cette situation. Leur Dieu les avait conduits ici !
Laissez-moi souligner quelque chose ici. A tout moment, Dieu aurait pu s'arranger pour frapper les roues des chars égyptiens. Il aurait pu le faire en bloquant les Égyptiens dans le désert, les condamnant ainsi à mourir de faim. Mais au lieu de cela, il a attendu qu'ils soient entre les deux murs constitués par la Mer Rouge séparée en deux.

Dieu aurait aussi pu envoyer la nuée surnaturelle sur le camp des Égyptiens pour les confondre. Les soldats auraient alors en vain parcouru le désert pendant des jours entiers. Mais au lieu de cela, il choisit d'envoyer la nuée derrière les Israélites, comme une protection. Ou encore, Dieu aurait pu envoyer un seul ange pour détruire en un clin d'oeil l'armée égyptienne entière. Il aurait pu les détruire à tout moment.

Mais le Seigneur ne fit aucune de ces choses-là. A l'inverse, il pressa Israël dans une situation si étroite, une épreuve si terrible qu'il était impossible de s'en sortir par des moyens humains.

Je crois que Dieu avait deux buts en autorisant cette situation pour son peuple.

1. Il était déterminé à annihiler si radicalement les ennemis d'Israël qu'il n'aurait plus besoin de regarder par-dessus leur épaule avec crainte. Dieu semblait dire : "Je vais disperser les corps de tes ennemis le long de la plage, de telle sorte que tu verras bien qu'ils sont tous morts. Alors, tu sauras que j'ai tout pouvoir !"

2. Dieu voulait donner une occasion à son peuple de remettre leurs vies entre ses mains, de demeurer debout sans bouger, et de lui faire confiance pour la direction à suivre. Comment pouvons-nous savoir que c'est Dieu qui a arrangé cette situation effrayante pour tester son peuple ? Ses propres paroles nous le disent :

2 Souviens-toi de tout le chemin que l'Eternel, ton Dieu, t'a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur et si tu garderais ou non ses commandements.


Ce verset le montre très bien : "...tout le chemin que l'Éternel ton Dieu t'a fait faire..." C'était Dieu qui les avait conduits à la Mer Rouge, pas le diable !

Mais pourquoi Dieu fait-il cela ? Le même chapitre nous le dit :

"...qui t'a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour te faire ensuite du bien."

16 qui t'a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t'humilier et de t'éprouver, pour te faire ensuite du bien.


C'est comme si Dieu disait : "Je recherchais quelque chose en toi, je t'ai conduit dans ces situations afin que tu puisses exercer ta foi. Seulement ces circonstances pouvaient engendrer la vraie foi en toi. Seule ta confiance absolue en moi pouvait te sortir de là !"

"Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim..."

3 Il t'a humilié, il t'a fait souffrir de la faim, et il t'a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l'Eternel.


En d'autres termes : "Je t'ai livré à de durs endroits, à la faim et à la soif, à l'angoisse et à la terreur, pour voir si tu as un coeur confiant en moi !"

Alors que les Égyptiens approchaient, il n'y avait plus d'endroits pour que les Israélites s'enfuient. Les montagnes des deux côtés étaient comme des barrages, sans arbres ni cavernes pour s'y cacher, et la mer les bordait de l'autre côté. Plus moyen de s'enfuir. C'était une situation impossible.

L'Écriture dit à ce moment :

10 Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Egyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Eternel.


Essayez de vous imaginer à leur place. Votre famille est réunie autour de vous, enfants, parents, grands-parents et vos proches. Tout à coup, vous entendez le grondement des roues des chars, le cliquetis des sabres, les cris de guerre d'une armée assoiffée de sang. Ne seriez-vous pas effrayés ?

La vérité est que Dieu est patient avec nous, quand le flot terrible des peurs humaines nous entraîne dans une crise soudaine. Notre Dieu n'est pas un tyran impitoyable. Il savait que ce serait une expérience effrayante pour Israël.

En fait, il aurait été réjoui par une prière telle que : "Seigneur, nous avons très peur ! Pourtant, nous savons que tu as toujours été fidèle pour nous délivrer. Quand nous étions en Égypte, tu nous as délivrés de l'ange de la mort et de toutes les autres plaies. Et nous savons que tu as le pouvoir de nous délivrer aussi de cette épreuve-ci, même si elle paraît si sombre. Père, nous remettons nos vies entre tes mains !"

Mais Israël a-t-il prié comme cela ? Non ! L'Écriture rapporte :

11 Ils dirent à Moïse : N'y avait-il pas des sépulcres en Egypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Egypte ? 12 N'est-ce pas là ce que nous te disions en Egypte : Laisse-nous servir les Egyptiens, car nous aimons mieux servir les Egyptiens que de mourir au désert ?


Ils ont été sarcastiques, presque au point de blasphémer, et ils ont accusé Dieu d'avoir l'intention de les détruire. Ce n'était pas un cri de foi !

Es-tu dans une telle épreuve en ce moment même ? Peut-être que tu portes des fardeaux tellement lourds que tes amis éclateraient en pleurs s'ils les connaissaient. Pourtant, ce fait demeure : tu as été conduit dans cette situation difficile par le Seigneur lui-même. La simple vérité biblique est que, si tu lui appartiens (si chacun de tes pas est conduit par lui), alors, il t'a placé là où tu es en ce moment. Et il doit avoir une bonne raison pour cela. Tu es en train d'être éprouvé !

Tu peux demander : "Que suis-je supposé faire, lorsque je suis conduit dans une telle épreuve ? Que devrais-je faire, quand tout semble sans espoir, quand il n'y a aucune issue de secours visible ? Qu'est-ce qui arrive, quand je suis submergé par la peur parce que tout s'écroule autour de moi ? Et je n'ai aucun endroit pour fuir, aucune réponse à mon problème, personne qui me montre comment sortir de mon malheur.

Voici comment Dieu a répondu à Israël, dans leur épreuve :

13 Moïse répondit au peuple : Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Eternel va vous accorder en ce jour; car les Egyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. 14 L'Eternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence.


Le Seigneur leur disait : "La première des choses dont tu dois t'occuper, c'est de ta peur ! Je vais combattre pour toi. Je vais te sauver et te délivrer. Que cette promesse soit ta force. Qu'elle te dégage de toutes tes peurs !"

Maintenant, Appliquons Cela A la Nouvelle Alliance !

Premièrement, je veux parler de l'esclavage du péché, c'est-à-dire de votre bataille avec la chair. Dans la Nouvelle Alliance, Dieu va permettre des situations, pour nous montrer combien nous sommes sans secours, et combien nous sommes entièrement dépendants de Lui pour nous délivrer au travers de la foi.

Dieu ne va jamais vous conduire dans la tentation. Mais il va te conduire à la fin de tes discours. Si tu as un péché qui t'assaille, ce péché est comme Pharaon dans ta vie. Et l'armée de ses esprits menteurs vient contre toi continuellement avec ces mensonges diaboliques : "Tu ne vas pas y arriver. Tu t'écroules. Tu vas finir complètement détruit !"

Tu entends le cliquetis des chaînes, tandis que Satan tente de t'attacher à ton habitude encore une fois. Et tu te demandes : "Seigneur, comment en sortirai-je un jour ? Je suis tombé si bas !"

Que peux-tu faire ? Tu sais que tu ne peux contourner l'ennemi, ni espérer gagner contre lui dans un combat. Tu es sans secours contre lui. Alors, tu te tiens devant ton ennemi, peureux, tremblant et craintif. Tu te dis : "Je vais retourner à mes anciennes voies ! Là au moins, je serai épargné par tous ces combats spirituels. C'est trop pour moi !"

Mais tu sais que tu ne peux pas retourner à ton ancien maître. Si tu retournes en arrière maintenant, si tu abandonnes Christ, cela te coûtera la vie !

Je te pose la question : "Combien d'Israélites auraient été épargnés, s'ils étaient retournés en Égypte ? Aucun n'aurait survécu. Ils auraient tous été taillés en pièces, car l'ennemi est un meurtrier dont le but est de nous détruire !

C'est à ce stade que beaucoup de chrétiens sont pris dans le cycle infernal du péché et de la confession, péché et confession. Ils vont voir des amis, des conseillers, tous ceux qui peuvent les écouter gémir, pleurer et prier. De tels croyants feront tout, sauf de demeurer debout sans bouger, et de mettre leur confiance dans le Seigneur pour qu'il les délivre.

Pourtant, l'Ancien Testament nous donne exemple sur exemple, sur le fait que nous n'avons aucun pouvoir dans notre chair pour combattre les batailles spirituelles. Notre vieil homme est désespérément faible et sans force.

Mais nous avons en nous l'homme nouveau. Il doit soumettre sa vie totalement entre les mains du Seigneur. L'homme nouveau comprend qu'il n'y a aucune issue humaine, que Dieu doit entièrement livrer bataille à sa place. Nous résistons au diable, non par notre force, mais par la puissance du Saint-Esprit qui est révélé en nous seulement par la foi.

Je Crois que Dieu, par Son Esprit, Sauve et Délivre Son Peuple en lui Donnant Une Direction Claire !

Dieu parle à son peuple par son Esprit. Et il rend la voix de l'Esprit claire pour nous.

21 Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche.


La voix de l'Esprit de Dieu vient à nous premièrement par les Écritures. Il peut ouvrir pour nous un passage de la Bible qui sera la clé de notre délivrance.

Mais, avant que nous puissions entendre sa voix pour une direction, Dieu attend quelque chose de notre part : Nous devons demeurer debout sans bouger, et attendre qu'il agisse ! Ce n'est pas une suggestion, mais c'est un commandement. Et c'est le secret de notre totale victoire et délivrance.

En réalité, Dieu a ordonné à son peuple de demeurer debout sans bouger à de nombreuses occasions.

Par exemple, dans Josué 3, nous voyons une autre traversée qu'Israël a dû accomplir, au fleuve du Jourdain. Dieu instruisit son peuple :

8 Tu donneras cet ordre aux sacrificateurs qui portent l'arche de l'alliance : Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain.


Puis, le Seigneur ajouta :

13 Et dès que les sacrificateurs qui portent l'arche de l'Eternel, le Seigneur de toute la terre, poseront la plante des pieds dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain seront coupées, les eaux qui descendent d'en haut, et elles s'arrêteront en un monceau.


Dieu voulait dire : "Quand vous arrivez au Jourdain, plantez-y vos pieds, et demeurez debout sans bouger à cet endroit. Restez, reposez-vous. Ne tentez pas d'imaginer ce que je vais faire. Attendez que j'agisse. Je partagerai les eaux pour vous !"

Le mot hébreu pour "se poseront" (litt. : se reposeront) veut dire : "arrêter toute activité, cesser tout effort". Et pourtant, combien d'Israélites ont réellement obéi quand ils sont arrivés au Jourdain ? Quand ils se tenaient avec les pieds dans l'eau, beaucoup ont dû penser : "Comment est-ce que l'on peut savoir que ça va marcher ?" Certains étaient même certainement tentés de construire une espèce de pont pour tenter de traverser avec leur propre ingéniosité. Mais cela aurait été en vain.

Dieu a agi à cette occasion, il a partagé les eaux. Et il l'a fait, parce que l'obéissance d'Israël était accompagnée de foi. Ils ont fait ce que Dieu leur avait demandé de faire, et ils se sont reposés dans cet ordre de DIEU. Dieu a répondu à leur foi !

A une autre occasion, le roi d'Israël reçut l'ordre de demeurer debout sans bouger plutôt que d'agir. Après que Samuel eut oint d'huile Saül comme roi, il l'a escorté jusqu'aux portes de la ville. A un moment, Samuel dit à Saül :

27 Quand ils furent descendus à l'extrémité de la ville, Samuel dit à Saül : Dis à ton serviteur de passer devant nous. Et le serviteur passa devant. Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu.


Samuel voulait dire : "Saül, je viens juste de t'oindre d'huile, et pourtant ton esprit est agité, tu penses : Que fait Dieu ? Comment puis-je reconnaître sa voix, sa volonté ? Arrête tes efforts, Saül ! Veux-tu entendre Dieu te parler ? Veux-tu sa direction ? Alors, tiens-toi debout sans bouger et écoute. Je vais te donner les paroles de Dieu."

Cela illustre parfaitement le principe que je veux souligner ici : La Parole du Seigneur - la voix pour une direction et la délivrance - est donnée à ceux qui arrivent à demeurer debout sans bouger devant Dieu !

Dans 2 Chroniques, nous lisons que Juda avait été envahi par une coalition d'armées puissantes. Les Écritures rapportent que le roi Josaphat

3 Dans sa frayeur, Josaphat se disposa à chercher l'Eternel, et il publia un jeûne pour tout Juda.


Le peuple commença à prier et à pleurer :

6 Et il dit : Eternel, Dieu de nos pères, n'es-tu pas Dieu dans les cieux, et n'est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? N'est-ce pas toi qui as en main la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister ?


12 O notre Dieu, n'exerceras-tu pas tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur toi.


Une fois encore, nous voyons qu'il n'y a rien de mal à être effrayé. Dieu est compatissant envers nous, et il ne retient pas nos peurs contre nous. En fait, nous avons à prier la même prière que celle de Josaphat : "Seigneur, j'ai peur ! Les ennemis viennent comme un fleuve, et je ne sais que faire. Mais je sais que tu as tout pouvoir, alors je ne ferai rien sinon prier. Je vais fixer mes yeux sur toi ! "

14 Alors l'esprit de l'Eternel saisit au milieu de l'assemblée Jachaziel, fils de Zacharie, fils de Benaja, fils de Jeïel, fils de Matthania, Lévite, d'entre les fils d'Asaph.


Voici ce que l'Esprit ordonna :

15 Et Jachaziel dit : Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat ! Ainsi vous parle l'Eternel : Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu. 16 Demain, descendez contre eux; ils vont monter par la colline de Tsits, et vous les trouverez à l'extrémité de la vallée, en face du désert de Jeruel. Lire la suite


La phrase : "Présentez-vous et tenez-vous là" veut dire : "Prenez position, ne faiblissez pas en cela", ou encore, en d'autres termes : "Prenez une position de foi. Soyez convaincus que la bataille appartient à l'Éternel. Chaque démon qui vient contre vous doit venir contre Christ qui demeure en toi. C'est la bataille que livre l'Éternel, pas la tienne !"

Vous pouvez vous souvenir de ce qui s'est passé lors de cette bataille. Quand les hommes de Juda sont sortis pour combattre la grande armée, ils ont trouvé leurs ennemis déjà morts sur le champ de bataille. Les fiers soldats avaient été réveillés au cours de la nuit, ils ont commencé à se livrer bataille les uns les autres, et ils se sont exterminés entre eux. Alors, l'armée de Juda n'a eu qu'à ramasser le butin, et à s'en retourner à la maison dans un grand cortège victorieux. Ils n'avaient même pas tiré une seule épée. Le Seigneur avait accompli tout le combat pour eux !

Le Psalmiste écrit :

11 Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre.


La traduction littérale hébraïque est : "Cesse, abandonne tous tes efforts, et reconnais que je suis Dieu. " En d'autres termes : "Arrête de lutter, stoppe tes efforts pour te délivrer toi-même. Reconnais que Dieu seul peut te sauver !"

Tu peux peut-être dire : "Mais, frère David, est-ce qu'Israël parfois n'a pas été obligé de prendre les armes et de livrer bataille ? Oui, mais à cette condition, qu'ils se tiennent d'abord silencieux devant le Seigneur, et qu'il reçoivent des directives détaillées de sa part. C'est ce que Josué a fait avant la bataille de Jéricho. Il a reçu l'ordre de marche avant de faire quoi que ce soit. Et sa victoire apporta à Dieu toute la Gloire !

Laissez-Moi Vous Dire Ce Qui, Je crois, est Requis Pour "Demeurer Debout" Devant le Seigneur.

La phrase : "Demeure debout sans bouger " ne signifie pas être passif ou être fataliste. Le fatalisme dit : "Ce qui doit arriver arrivera." Mais la foi change toutes choses. Et "demeurer debout sans bouger" est un acte de foi - un repos actif sur les promesses de Dieu. C'est la volonté de faire cesser toutes les questions, les doutes et les efforts inutiles.

Depuis que je suis dans le ministère, un sujet d'efforts pour moi a été ce terrain de "connaître la voix de Dieu". Je crois que cette lutte est commune à de nombreux chrétiens aujourd'hui. Nous demandons constamment : "Comment puis-je savoir si la voix que j'entends est celle de Dieu ? Comment puis-je discerner si c'est sa voix, ou la mienne, ou celle de ma chair ?"

Quand je rencontre un besoin spécifique qui nécessite une réponse, je me tourne vers le Seigneur en prière. Je m'écrie : "Père, ta Parole dit que tu parles à ton peuple. S'il te plaît, mon Dieu, parle-moi. Donne-moi ta direction". Et je conclus en relevant chaque promesse que je connais.

27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.


21 Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira : Voici le chemin, marchez-y ! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche.


14 C'est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique.


En réalité, une petite voix vient souvent à nous, et tandis que Dieu commence à parler, nous avons soudain un sentiment de paix et de calme. La voix est réconfortante, apaisante, et nous sortons du moment de prière avec un merveilleux sentiment. Assurément, il nous conduit et nous délivre par la voix de son Saint-Esprit.

Mais il arrive assez souvent que la voix que nous entendons en prière ne se réalise pas. Il faut le dire, elle peut même parfois se révéler inexacte, et nous réalisons que nous avons écouté une autre voix, pas celle de Christ. Dans un tel cas, elle a été, soit la voix de notre propre désir et de notre propre ambition, soit la voix de notre chair. Essayez de comprendre, je ne parle pas d'écouter "des choses insensées ". Au fil des années, j'ai entendu des gens attribuer de nombreuses choses stupides et charnelles à la voix du Seigneur. Plutôt, je parle de chrétiens consacrés à Dieu, qui s'attachent à la Parole de Dieu, et qui cherchent fidèlement sa direction. Quand la parole qu'ils ont reçue s'avère inexacte, un nuage de doute vient les envahir. Ils sont dans la confusion et crient vers Dieu :

"Oh, Dieu , J'ai fait tout ce que j'avais à faire ! J'ai prié. J'ai retenu ta parole. Tu sais que je veux faire ta volonté, Seigneur ! Et je sais que je suis sous ton sang. Comment ai-je pu me tromper autant ? Comment ai-je pu entendre une autre voix à la place de la tienne ? Oh Seigneur, comment pourrai-je encore faire confiance à une voix quelconque ?

Paul décrit ce sentiment de cette façon :

"...dans la détresse, mais non dans le désespoir"

8 Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir;


Nous oublions aussi que Paul a dit aussi :

10 Quelque nombreuses que puissent être dans le monde les diverses langues, il n'en est aucune qui ne soit une langue intelligible;


Il y a des milliers de voix, y compris la voix de la chair, la voix de la volonté, la voix de l'ambition et tous les cris en notre faveur. Cela ne dépend pas du temps pendant lequel nous prions, du fait que nous sommes proches ou non du Seigneur, des heures que nous avons passées avec sa Parole. Nous sommes tous faillibles et nous commettons des erreurs. Notre chair a une voix qu'elle sait faire entendre parfois.

Laissez-moi vous dire comment Dieu m'a fait traverser ce test de foi : JE SUIS DEVENU FERMEMENT CONVAINCU QUE LE SEIGNEUR DIRIGE CHACUN DE MES PAS ! Je suis convaincu qu'il arrange à l'avance les circonstances pour moi. Il a promis, par une alliance, de me conduire, de me guider par son Saint-Esprit, et de me garder de toute chute. Alors, maintenant, je prie dans la foi, croyant dans sa Parole pour moi. Et je demeure debout sans bouger en attendant qu'il agisse.

Vous savez, quand Dieu fait une promesse, ce n'est plus une question de grâce. Cela devient une affaire de loi. Il a scellé toutes ses promesses avec un serment, et nous avons le droit de nous établir "légalement" sur elles. Dieu ne peut revenir en arrière dans aucune de ses promesses, sinon, il ne serait pas Dieu. Alors, nous pouvons retenir chaque promesse, et dire : "Seigneur, je vais me tenir sur ce que tu as dit. Je n'ai pas besoin de réponse. Ta promesse, c'est ta voix qui me parle directement !"

Vous direz peut-être : "Attends une minute. Tu veux dire que nous ne sommes pas supposer communier et communiquer avec le Seigneur "? Bien sûr que je ne veux pas dire cela. Mais le fait est que notre communion avec Dieu n'est pas restreinte à adorer, louer ou prier. Notre communion avec lui inclut aussi la confiance que nous mettons en lui. Nous communions avec lui en nous penchant sur sa Parole écrite et révélée ! Le Saint-Esprit "parle" la plupart du temps en nous conduisant dans les passages judicieux de l'Écriture, nous montrant la pensée du Seigneur dans tous les domaines, et nous disant quel pas accomplir. Pourquoi devrait-il nous parler par une voix intérieure, tandis que nous n'écoutons pas sa Parole écrite ? En fait, Dieu n'est pas obligé de tout nous raconter pour que nous ayons une intimité avec lui. Il n'a pas besoin de nous révéler tous ses plans. Nous pouvons avoir une intimité avec Dieu, en cherchant à reconnaître et à comprendre sa voix. Cette sorte d'intimité dit :

"Seigneur, si je n'entends aucune autre parole venant de toi, Tu m'as de toute façon donné tout ce dont j'ai besoin. Je sais que Tu m'aimes. Ta parole est venue jusqu'à moi, et je vais me reposer en elle. Tout ce que je Te demande est de garder Ta promesse pour moi. Je n'ai pas besoin de réponse !"

En attendant, nous devons nous satisfaire de la révélation que nous avons dans la Parole de Dieu :

"...dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils..."

2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,


Et Dieu nous a donné assez de promesses pour nous faire traverser toutes les épreuves et les difficultés.

3 Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, 4 lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise,


David est un exemple de cette sorte de confiance. Alors que cet homme de Dieu est étendu sur son lit de mort, il dit :

"N'en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu...?"

5 N'en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu, Puisqu'il a fait avec moi une alliance éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité ? Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs ?


En d'autres mots : "Je n'ai pas encore vu se réaliser toutes les paroles que l'Éternel m'avait données. Ma maison n'est pas encore comme elle devrait être. Trois de mes fils sont morts. Pourtant, j'ai reçu une parole que ma descendance ne s'éteindrait pas "...Puisqu'il a fait avec moi une alliance éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité..." (même verset).

Dieu avait promis à un ancêtre de David, Abraham : "Je te donnerai une maison avec de solides fondations. Je te bénirai, et la terre entière sera bénie par ta descendance (cela parle de Christ)." A ce moment-là, David n'avait pas de prophète à ses côtés, lui rappelant ces choses. Il n'a eu ni rêve, ni vision, ni voix intérieure qui lui parlait. Tandis qu'il fait face à l'éternité, David ne regarde vers aucune de ces choses. Au lieu de cela, il dit : "Dieu m'a donné une promesse scellée dans sa Parole. Et je partirai dans l'éternité debout sur cette promesse !" "Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs?" (même verset). Il voulait dire : "je peux faire face à la mort, maintenant, parce que sa promesse est tout ce dont j'ai besoin."

Nous pouvons échouer dans notre discernement, notre façon de comprendre et d'entendre, nos décisions. Mais nous pouvons nous réjouir en notre Dieu qui est notre force ! Il nous fera marcher sur le bon chemin. C'est son affaire. Nous devons seulement demeurer debout sans bouger et voir son salut !

Le Seigneur promet :

10 Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.


Alléluia !

Photo de David Wilkerson
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