Vous vous demandez où est passé l'émerveillement ?
Il semble que les enfants ont les yeux qui voient comme Dieu. Comment pouvons-nous retrouver cette vision ?
Il y a une scène qui est revenue plusieurs fois dans ma tête depuis trois mois. J'étais dans la cuisine chez ma fille Christi en train de savourer une tasse de café assez tôt un matin quand soudain mon petit-fils de trois ans, Caleb, se tenait debout dans l'encadrement de la porte.
« J'ai fait un rêve formidable hier soir » a-t-il dit avec enthousiasme. Les étincelles dans ses yeux et le regard émerveillé sur son visage m'a touché.
« Viens, raconte à papi ton rêve. » Je l'ai pris dans mes bras et il raconte ...bon, je ne suis pas sûr d'avoir compris ce fameux rêve—mais il était formidable, je vous assure.
J'aimerais bien être aussi enthousiasmé d'une chose si simple. Pour nous, les adultes, il faut beaucoup pour nous émerveiller.
Nous avons vu des guerriers Jedi en combat faisant des flips en arrière sur des flots de la lave dans la Guerre des Étoiles. Le vieux John Wayne n'en faisait pas autant. Nous voyageons plus et il semble que notre monde se complique davantage chaque jour. De simples téléphones ne nous suffisent plus, à moins qu'ils soient aussi capables d'envoyer une navette spatiale sur la lune que de recevoir des appels téléphoniques.
Quelque part, il me semble que plus je suis comme le petit Caleb, enthousiasmé et émerveillé par des choses simples, plus je vois Dieu dans la vie. Souvenez-vous de comment vous étiez ému par certaines couleurs quand vous étiez petit ? Combien les amis étaient importants ? Et combien votre papa était un héros ? Et la tarte aux pommes de grand-mère était hors classe?
Avec l'âge nous sommes moins enfantins. Cela a des avantages et des inconvénients.
Pour certains Chrétiens, il faut une réponse incroyable à la prière chaque jour pour les rendre reconnaissants et joyeux. Autrement, leur vie est grise et ils languissent après des étincelles.
Faut-il une bénédiction éclatante pour m'émerveiller?
S'il me faut une bénédiction éclatante pour m'émerveiller, je me tiens trop loin de Dieu. Les enfants sont près du « four du Seigneur » (le lieu de fabrication) et ils Le voient plus facilement.
Quand je suis tout près de lui, Il me sourit dans le lever du soleil.
Quand je suis tout près, Il me murmure par sa Parole (parfois Il crie !)
Quand je suis tout près, mon coeur s'adoucit quand je pense au Seigneur Jésus et à ce qu'il a fait à la Croix pour moi.
Parfois je Le vois dans mon frère chrétien ou dans ma femme qui dort à côté de moi ou dans l'enthousiasme de mon petit-fils. Il m'arrive de ressentir son coeur brisé pour un monde en souffrance et je le sens dans un choeur de louange le dimanche matin.
Mais, quand je suis préoccupé, j'oublie de le voir et de Lui être reconnaissant. Le manque de reconnaissance est un péché horrible. Il enlève tout l'émerveillement de la vie et nous ne voyons plus Dieu, même quand Il éclate juste devant nous dans une explosion de révélation dans sa création et toutes les « petites choses » qu'Il fait continuellement pour nous.
Quand j'oublie la reconnaissance, j'ouvre la porte à toutes sortes de péchés dans ma vie (fais une petite promenade dans Romains 1 :21-28 pour voir ce qu'un manque de reconnaissance entraîne).
Et si nous demandions à Dieu de nous permettre de voir à nouveau le monde avec les yeux d'un enfant ? Ça peut faire une grande différence.
« Vos yeux sont les fenêtres de votre corps. Si vous les ouvrez tout grands d'émerveillement et de foi, votre coeur se remplit de lumière. Si vous vivez les yeux plissés par avarice ou par un manque de confiance, votre corps est comme une cave obscure. Si vous fermez les stores de vos fenêtres, quelle vie sombre vous menez ! (Mat. 6:22-23, Le Message)
Avez-vous vu quelque chose de FORMIDABLE dernièrement ?