Trois façons d'éviter le ragoût du diable

Un texte de David Porter

Si vous êtes en train de bouillir et que vous avez du mal à vous échapper, voilà trois choses que vous pouvez faire pour sortir du ragout du diable. Voyagez avec moi à une autre époque - au temps où les mangeurs d' hommes parcouraient la forêt tropicale.

Un jour notre explorateur intrépide, Jules Duplouc, est entré d'un pas assuré dans un village profondément perdu dans la forêt vierge. C'est le premier homme en dehors de ceux qui habitent la forêt qui soit jamais allé jusque là. Les boas, les mambas noirs et les moustiques avaient tué la plupart des autres aventuriers.

Le chef de la tribu, Tonto, vint le saluer. «Bonjour, mon ami, dit Duplouc. Je suis ici pour découvrir votre village.»

«Entrez ! dit Tonto. Vous êtes notre invité d'honneur.» (Bon, certains sceptiques parmi vous sont en train de dire: Si Duplouc venait de découvrir ce village, comment ça se fait qu'il connaissait déjà le français?” Je réplique : «C'est mon histoire et ils peuvent faire ce que je leur dis de faire.»)

«Nous, manger grand banquet pour vous ce soir et vous, nous aider à préparer» dit Tonto.

Un grand pot noir avec plein de bois a été mis au milieu du village et des belles jeunes filles et de beaux jeunes hommes s'affairent à préparer un feu en dessous.

«Qu'est-ce que c'est ?» demande Duplouc.

«Vous êtes honorés. Nous, laisser vous, mijoter ... hum ! ... prendre grand bain, tout l'après-midi si vous, vouloir.»

« Ah ! dit Duplouc, enlevant ses habits, ne gardant que son caleçon. Il est monté difficilement pour ensuite glisser dans cette drôle de baignoire noire. «Ah !» dit-il d'un air détendu. L'eau chaude massait ses muscles crispés.»

«Vous n'auriez pas un bout de savon, mon vieux ?»
Tonto s'approche de lui les bras pleins de carottes, d'oignons, de pommes de terre et d'épices variées. «Savon, pas notre culture» Chef Tonto lui dit. «Quand vous êtes à Rome vous, faire comme romains».

«Rome ?» s'interroge Duplouc mais l'eau chaude fait déjà sa magie sur lui et il a du mal à garder les yeux ouverts. Entre-temps Tonto coupait les carottes, les oignons, et les patates en rondelle et les versait dans l'eau de notre explorateur.

Sa dernière pensée ensommeillée fut : «Je me demande pourquoi il verse du sel et du poivre dans l'eau de mon bain.»
Au milieu de la nuit il se réveilla dans l'estomac de Tonto. (Je vous entends, vous les sceptiques qui dites : mais comment pouvait-il ' se réveiller ' quand il vient d'être mangé ? » Je vous rappelle que c'est mon histoire. Ils font ce que je veux.)

Trois manières de rester éloigné du ragoût du diable

Vous savez, Il est terriblement difficile de sortir de cette couverture d'eau bien chaude et réconfortante. Et je crains que le diable soit en train de faire la même chose à beaucoup de Chrétiens que ce que Tonto a fait à notre fameux explorateur.

Il les apaise avec de la misère et ce sentiment est tellement bon qu'ils ne peuvent pas sortir de l'eau.
La misère fait des bons sentiments ? Comment ?
Beaucoup de gens coulent dans un puits de désespoir, marchant dans la vie d'un pas lourd, mettant avec peine un pied devant l'autre.
ls peuvent quitter leur misère avec un peu d'effort mais c'est trop difficile de se lever et enfin, ça fait du bien d'avoir le sentiment d'être persécuté : «Pauvre de moi. Mes enfants m'oublient. Mon mari est préoccupé. Ma femme me harcelle tout le temps. Pourquoi Dieu bénit les autres et pas moi? Ce n'est pas juste la vie, etc....»

Ils mijotent et le diable rajoute quelques oignons.

Vous avez entendu le chant ? Si vous êtes en train de bouillir et que vous avez du mal à vous échapper, voilà trois choses que vous pouvez faire pour sortir du ragoût du diable.

Arrêtez de vous dire combien vous êtes misérable, combien vous êtes persécuté, comment les gens ne vous apprécient pas. Ou bien, combien vous êtes incapable. Ne savez-vous pas que votre « vous » vous entend ? Vous vous découragez par vos propres paroles. Faites ceci. Dites : « Je ne sais pas ce que je vais faire. Ce n'est pas possible. Je suis un misérable. » Vous voyez, c'est chaud, réconfortant et.... mortel !

L'autre jour une jeune femme a écrit sur Facebook: « Je refuse de pleurer sur ma situation et je déclare que cette montagne bougera dans le Nom de Jésus!!! » Pas réaliste ? Bon, au moins elle agitait l'eau et rejetait pas mal de carottes. Vos paroles sont importantes. Répétez de votre bouche ce que Dieu a dit.

Obligez-vous à vous réjouir. C'est un commandement et il y a une raison pour le commandement.

1 Psaume de louange. Poussez vers l'Eternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre ! 2 Servez l'Eternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence !

Il n'a pas dit de le faire quand nous en avions envie. Il a simplement dit de le faire.

Le journaliste Robert Gordon parlait d'un temps misérable alors qu'il était dans l'armée de l'air durant la Deuxième Guerre Mondiale. Un jour il vit un sergent qui sifflait comme un oiseau tout en essayant de sortir un gros bombardier de la boue où il avait glissé en décollant. Normalement, il aurait dû être misérable dans la boue et la pluie glaciale.

«Sergent » lui dit Gordon d'un ton agacé, comment pouvez-vous siffler dans un tel bourbier ?»
«Le sergent tourna vers lui son visage taché de boue : « Lieutenant, quand les faits ne bougent pas—vous devez bouger votre attitude intérieure pour les rendre plus supportables.»

Regardez bien les promesses de Dieu, la Parole de Dieu, la joie de Dieu. Regardez le Seigneur Jésus. Ecoutez bien :
«Notre pensée ressemble beaucoup à une loupe. Plus vous pensez à quelque chose, plus votre perception en est grossie. Quand vous vous fixez sur votre situation, ça ne change rien dans le monde naturel, mais la situation grandit et grandit dans votre esprit. Si vous magnifiez ce qu'il ne faut pas, cela met votre vie sur une mauvaise piste... Mais quand vous vous fixez sur Dieu et vous Le magnifiez dans votre vie, toutes les choses de ce monde—les défis, les obstacles—semblent se fondre.» Victoria Osteen

8 Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage.

Peut-être que le diable est tout près de vous, l'eau à bouche, prêt à vous piquer de sa fourchette. Pourquoi ne pas prendre la décision de vous lever et de sortir de votre misère ? Ce n'est pas facile mais c'est une décision à prendre chaque jour.

Car c'est mieux que d'être dévoré par ce cannibale spirituel qu'est le diable.

Que pensez-vous ? Quand vous êtes tentés de céder la place à la misère, que faites-vous ?

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Photo de David Porter
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