Schtroumph Grognon

Un texte de David Porter
J'aime bien le Strumph Grognon. S'il pleut, il ronchonne. Si le soleil brille, il se plaint. Vous pouvez toujours compter sur lui. " Je n'aime pas ça ! " est son expression préférée.

J'ai l'idée qu'il est bien plus facile de rire d'un Stroumph vu à la télévision que de vivre avec un (ou une Strumphete) de ce genre. Une telle personne a une mauvaise attitude vis-à-vis de la vie. Notre attitude et notre façon de penser sont colorées par cette vision.

Mon papa est mort il y a un an, cette semaine. Il avait une bonne attitude. Il y a environ six ans de cela, on a trouvé qu'il avait un cancer du colon. Je lui ai demandé comment il a pris la nouvelle. "Bon, c'était un peu dur, sur le coup, mais je suis allé dans la salle de bains de ma chambre d'hôpital pour être seul, et j'ai parlé avec le Seigneur. Depuis, ça va. "

Il a eu des examens humiliants, une intervention chirurgicale douloureuse, la chimiothérapie, tout en gardant une attitude positive. Sa foi était placée dans le Seigneur. Il affirmait que le Seigneur l'avait guéri. Pendant quatre ans, les examens ont confirmé ce qu'il croyait.

Puis, après quatre ans, il a commencé à avoir de petits problèmes, et il était visible que cela le troublait. Finalement, le médecin lui a dit que le cancer était de retour, et qu'il s'était répandu dans les poumons. Il a conclu par cette phrase: " Nous n'avons pas beaucoup d'options ".

J'ai regardé papa pour voir sa réaction. Comment vous sentiriez-vous, si quelqu'un venait de vous lire votre condamnation à mort ? " J'aimerais commencer des traitements demain" demanda-t-il.

Il n'a jamais abandonné. Il a fait cette remarque sublime à mon oncle : "Je gagne de toute façon." S'il vivait, tant mieux. S'il mourait, il serait avec le Seigneur.

Tout alla très vite, mais même à l'hôpital il n'a pas abandonné. A la fin, le cancer était simplement plus fort que son corps de 77 ans. Il est entré calmement dans la présence du Seigneur. Le jour avant sa mort, dans un hôpital du Texas, il m'a dit :  "Tu sais ce que le Seigneur m'a dit ? Il m'a dit que, si j'étais toujours ici quand tu retournerais en France, je serais toujours ici quand tu reviendrais." Il faut attendre encore un peu pour cette réunion, mais papa vivait avec espoir jusqu'à la fin. Quand le moment est venu pour lui de partir, il a simplement changé d'adresse.

Notre attitude vis-à-vis du Seigneur et de la vie est tellement importante. Jérémie regardait la dévastation de Jérusalem. Il entendait des cris de douleur, il sentait même dans son propre coeur les questions qui affluaient, et il a dit au Seigneur :

22 Les bontés de l'Eternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; 23 Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande !


Habakuk considérait un manque de nourriture et toutes sortes de problèmes, mais il s'est quand même exclamé : " Toutefois, je veux me réjouir en l'Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. L'Eternel, le Seigneur, est ma force, Il rend mes pieds semblables à ceux des biches. Et il me fait marcher sur mes lieux élevés."

Qui décide quelle sera mon attitude ? Ma femme ? Mon patron ? Les circonstances de la vie ? Dieu ? Non, C'EST MOI qui décide quelle attitude j'aurai vis-à-vis de la vie.

Les gens peuvent nous faire toutes sortes de choses, mais ils ne peuvent pas nous rendre malheureux. Dans un sens, c'est un choix que nous faisons, basé sur ce qui  est important pour nous dans la vie. Si nous apitoyer est notre priorité, rien de ce qui pourrait nous arriver ne changerait cela. Il y a des gens qui habitent des châteaux, roulent en voiture de luxe, et mangent de la nourriture de rois, mais qui sont quand même misérables.

Il y a des pauvres qui sont contents. Quand nous choisissons de croire au Seigneur et à sa Parole, et que nous maintenons cette foi en face de tout ce que l'ennemi nous amène, cette attitude a des effets dans toute notre vie.

Tant de gens vivent dans une misère qu'ils ont construite eux-mêmes. Ils regardent le côté négatif de tout. Ils ne font pas confiance aux autres. Ils n'ont pas de compassion pour les faiblesses des autres. Leur conversation est pleine de médisance. Ils ronchonnent. Ils attendent le pire des autres. C'est ça, l'attitude qui vient du Seigneur ?

D'autres répandent de la joie, partout où ils passent. Les amis sont contents de les voir. Leur attitude change tout leur entourage.

Ressemblez-vous au Strumph grognon ????
Photo de David Porter
Pasteur
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