Quand Waaaaaaaaaah! devient waoooooh!

Juste à côté de chez nous, une maternelle se transforme en garderie pendant la première partie de l'été. Très précisément, juste sous la fenêtre de mon bureau.

Lorsqu'il fait un peu plus beau et que les petits jouent dehors, il y a beaucoup de bruit. Mais, « bruit normal » est souvent ponctué par les jappements, hurlements et cris d'un enfant qui n'a pas obtenu ce qu'il voulait, ou qui a reçu un coup de poing, ou qui a reçu un coup de poing en retour du coup de poing qu'il avait donné.

"Waaaaaah!" hurlent-ils.

Quand nous vivions en Picardie, une des filles du voisin jouait souvent à portée de voix de la fenêtre de mon bureau. Je crois que ce fut l'enfant le plus geignard que j'aie entendu de ma vie. Elle va grandir pour rendre un jeune homme malheureux dans la vie, si elle ne change pas d'attitude.

Je suis heureux de ne pas avoir à surveiller les petits pour gagner ma vie. Il ne faut pas mal me comprendre, je suis très patient avec les petits-- pendant quinze minutes. Si je suis parenté avec l'enfant, vous pouvez doubler la limite de ma patience, mais ils nous marchent toujours sur les nerfs quand ils pleurnichent, n'est-ce pas?

Je me demande si Dieu se fatigue d'entendre mes pleurnichements. Probablement.

Les pleurs et les plaintes constantes sont comme les cigarettes--ces mauvaises herbes qui rendent malade les fumeurs et ceux qui les entourent sont plus susceptibles d'être malades à cause de la fumée ambiante.

(Nous pleurons tous parfois et le Seigneur comprend. Ce n'est pas ça. Mais, si nous laissons une attitude d'apitoiement de soi s'installer chez nous, c'est mortel).

Je ne suis pas le premier à pleurnicher. Israël gronda constamment en traversant le désert sur le chemin vers la terre promise. Ils se plaignaient tellement, qu'à la frontière de Canaan, Dieu ne voulait même pas les laisser entrer dans le pays de la promesse.

Il a fallu attendre quarante ans pour une génération qui louait et remerciait Dieu pour entrer et prendre la promesse. Des gémissements et des jérémiades constants sont une merveilleuse recette pour perdre ce que Dieu nous donne:

Alors, que puis-je faire pour changer?

1. Intentionnellement arrêter de me plaindre et commencer à remercier le Seigneur pour ses bienfaits. J'essaie de m'arrêter au moins trois fois par jour et consciemment remercier le Seigneur pour ce qu'Il a fait pour moi. Souvent, c'est pour quelque chose de petit, mais je trouve que le remercier pour de petites bénédictions adoucit mon coeur autant que de le remercier pour de grandes bénédictions.

Cela a fait une différence dans ma vie.

Une personne toujours reconnaissante ne pleurniche pas beaucoup parce qu'elle voit le monde différemment. Un Dieu qui est bon, contrôle son destin même lorsque les choses ne se passent pas comme elle le voudrait. L'homme reconnaissant sait qu'il est aimé et pris en charge par Dieu Tout Puissant.

2. Puis, je prends consciemment les promesses que Dieu m'a faites dans sa parole et je les applique dans ma vie. Croire que Dieu ne parlait pas en l'air quand il s'est engagé avec nous, mais qu'il va vraiment aider ceux qui le cherchent de tout leur coeur.

Si vous le remerciez, louez et croyez, votre vie va changer de:

"Waaaaaaaaaah!" en "wouaoh !

Hummm ...
« L'éducation est alors un puissant allié pour l'humanisme et chaque école publique est une école d'humanisme. Que peut faire une école du dimanche théiste, qui se réunit une heure chaque semaine, et qui enseigne qu'à une petite partie des enfants, pour arrêter la marée d'un programme de cinq jours d'enseignement humaniste ? » (Charles F. Potter, l'auteur de Humanisme : une nouvelle religion)