Quand je rendais maman folle
« BOMP! Bomp, Bomp, Bomp, Bomp »... attrapé!
« BOMP! Bomp, Bomp, Bomp, Bomp »... attrapé!
« Arrête de lancer la balle sur le toit de la maison! » criait maman de l'intérieur de la maison.
« Zut ! ». Je me suis demandé comment un garçon pourrait-il s'entraîner assez pour jouer un jour dans l'équipe professionnelle de base-ball, les Cardinaux de St. Louis, s'il ne pouvait pas faire ça?
Maintenant, je me demande comment maman n'est pas devenue folle en écoutant la balle de caoutchouc bondir sur le toit, puis rebondir deux ou trois fois en redescendant pour sauter par-dessus l'avant toit et atterrir ( théoriquement ) dans mon gant de base-ball.
Bien sûr, je pourrais toujours frapper des bourdons avec ma batte. Cela exercerait vraiment mon oeil de batteur ou je pourrais jeter des cailloux en l'air pour les frapper avec ma batte de fortune.
Pendant que je jouais, je rêvais. Je voudrais me distinguer en gagnant des matchs tout en jouant la position de deuxième base pour les Cardinaux.
Il n'y avait pas trop autre chose à faire en été dans notre village minuscule de Paraloma dans l'Arkansas, dans les années 50. Vous ne savez pas où c'est? C'est le dernier village à la fin de la route, juste après Brownstown ou juste après Grave's Chapel si vous venez dans l'autre sens.
Où? Eh bien ! c'est à 25 kilomètres de Minéral Springs. Où? Vous ne connaissez pas! Connaissez-vous Texarkana? C'est à 80 kilomètres. Vous ne voyez toujours pas non plus ?
Et New York? Vous connaissez la ville de New York, n'est-ce pas? Eh bien ! c'est très loin de New York à, environ, 2 200 kilomètres.
Ainsi, durant ces étés chauds, je lançais la balle aussi haut que je pouvais pour ensuite l'attraper et je la jetais sur le toit de la maison jusqu'à ce que maman n'en puisse plus.
Et j'ai rêvé. J'ai eu quelques rêves impressionnants.
Si je n'arrivais pas être célèbre joueur de baseball, j'allais probablement être un pilote de chasse, ou bien obtenir la gloire en jouant au football avec l'équipe lycéen du coin, des Frelons de Minéral Springs. Ou me joindre à l'armée de l'Air, comme mes oncles et aider John Wayne à gagner les guerres.
Formidables rêves !
Cependant, ces derniers temps, j'ai un peu de difficulté à me concentrer sur mes « rêves formidables », et cela me pousse à réfléchir. Je n'ai jamais cessé de rêver, mais mes rêves ont changé. (Je doute que les Cardinaux aient besoin d'un vieux qui est lent et qui n'attrape plus la balle comme il faut , comme joueur de deuxième base).
Voici ma philosophie de rêves:
Les rêves vous tirent tout au long de la vie. L'homme qui a cessé de rêver a arrêté de bouger. Attention, si vos rêves sont si petits que vous pouvez facilement les atteindre, votre vie peut s'arrêter là ;ou vous faites une pause pour profiter des avantages d'avoir réalisé le but. Si vous avez atteint tous vos rêves, vous avez besoin de rêves encore plus grands. C'est la chose la plus saine que vous puissiez faire.
La vie est mouvement. Souvent, réaliser le rêve n'est pas aussi satisfaisant que les lieux que nous traversons, les gens que nous rencontrons, et les obstacles que nous surmontons pour accomplir ce rêve. Les plus beaux rêves nous tirent tout au long de cette vie dans l'éternité. Vous laissez certains de ces beaux rêves à ceux qui te vous suivent afin qu'ils puissent comme vous, profiter de la joie d'essayer d'accomplir quelque chose pour le Seigneur.
La joie n'est pas seulement de saisir vos rêves, c'est aussi de les poursuivre.
Ceux qui ne rêvent que de grandes maisons, de voitures qui tapent à l'oeil, d'encore plus d'argent, ou d'être très connu, trouvent que la vie est vide parce que ces rêves-là sont à portée de mains. Un jeu d'enfants.
Et quand ils sont penchés sur leur butin comme un prédateur avare, luttant contre d'autres prédateurs et mangeant leur butin, ils fredonnent cette vieille chanson de Peggy Lee, « C'est tout ? »
Lorsque vous arrivez à 60 ans, vous êtes tenté de laisser tomber vos rêves et de faire de petites bricoles, le reste de votre vie. Après tout, n'est-ce pas ce que vous avez souhaité après avoir travaillé les trois quarts de votre temps ici-bas.
Écoutez : votre vie est mesurée par vos rêves. Lorsque vous arrêtez de rêver votre vie est sur le pilote automatique. Dieu vous a créé pour rêver. Si vous ne rêvez plus, mettez-vous devant lui et voyez ce qu'il veut que vous fassiez. Il y a encore des géants à tuer, des gens à aider, la Parole à répandre; vous pouvez encore vivre et marquer votre génération.
Et Paul renchérit :
J'ai eu ce rêve impressionnant! Et vous ?
Hmmm ... Dans une course à longue distance, tout le monde est fatigué. Le gagnant est le coureur qui découvre où mettre sa fatigue jusqu'à ce que la course soit terminée. Bien sûr, il est fatigué. Tout le monde l'est. Ce n'est pas le point. Le point est d'exécuter, de courir. Seth Godin