Maintenant coach, maintenant?

Un texte de David Porter

Le timing de Dieu est aussi important que sa promesse et sa volonté.

Un souvenir flotte à la surface de ma pensée venant des régions profondes de ma conscience. C'était un dessin animé qui concernait un évènement sportif—le football américain, je crois.

Il y a ce gars dans l'équipe qui est plus petit, plus lent avec moins de talent que les autres. Mais, il veut jouer à tout prix et l'entraineur lui a évidemment promis de le faire jouer dans le match, si c'était possible.
Pendant que le match se déroule il vient souvent embêter le coach pour entrer en jeu.

« Maintenant coach, maintenant?

« Assis-toi, petit ! Pas encore. »

Quelques minutes plus tard pendant que les costauds sur le terrain s'écrasent les uns contre les autres, notre héros est de nouveau aux cotés de l'entraineur préoccupé : « Maintenant, monsieur, maintenant ? Puis-je jouer ? »

« Pas maintenant ! »

Alors, il boude en rentrant à sa place trainant les pieds.

 La scène se répète tout au long du match jusqu'à ce qu'un moment critique arrive et pour quelque raison l'entraineur est obligé de faire entrer le gars dans le match.

« Maintenant petit! Allez! »

Malheureusement, je ne me souviens pas de ce qui s'est passé après cela.

Vous et moi aussi

Nous sommes tous comme ce petit bonhomme, n'est-ce pas? Quand maman dit aux enfants qu'ils auront plus tard, du chocolat tout au long de la journée elle entend, « Maintenant, maman, maintenant ? »

Quand la voiture de la famille est pointée vers le lieu des vacances a, encore 1000 kilomètres, papa entend toute la journée: « Maintenant papa, maintenant ? »

Et quand Dieu nous fait une promesse, comme Il l'a fait des milliers de fois dans sa Parole, nous Lui disons constamment: « Maintenant, Seigneur, maintenant ? »

17 Le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte,

Quand Dieu nous révèle sa volonté—vous m'écoutez Joseph et Roi David ?—ce n'est pas forcément qu'elle s'accomplisse tout de suite. Quand Dieu nous fait une promesse nous l'avons comme ancre de notre âme jusqu'à ce qu'elle s'accomplisse.

Mais il se peut que pas mal de temps s'écoule entre le moment où nous saisissons la promesse et la réalisation de ce que Dieu a promis.

J'ai prié une fois avec une jeune chrétienne concernant un problème. Dans sa prière elle disait avec force : « Maintenant, dans le Nom de Jésus ! »

Maintenant ! ...

Les promesses de Dieu se réalisent toujours pour ceux qui s'y accrochent et refusent de lâcher, mais, quand bien même nous crierions : « Maintenant », souvent le Seigneur nous dit de rentrer nous asseoir sur le banc de touche et d'attendre le moment qu'il a prévu.

Bouder

Parfois son temps est : « Maintenant ! » Et je suppose que c'est bien d'essayer, hein ? Mais, c'est Lui qui décide parce que c'est sa promesse et sa volonté.

Quelques-uns de nous sont au bout du banc de touche en train de bouder parce que l'entraineur ne nous fait pas entrer en jeu. Travaillez dur. Gardez la vision de la promesse de Dieu dans votre coeur et votre esprit. Le temps de Dieu arrive. Faites ce qu'il faut pour vous améliorer, grandir et vous préparer pour le moment où vous entrerez enfin en jeu.

C'est comme ça que vous allez contribuer au succès de l'équipe.

Quand j'étais à l'école j'ai joué quatre ans dans l'équipe de football américain. Je suis entré en jeu de temps en temps comme défenseur la première année mais je n'ai jamais appris tout ce qu'il fallait pour jouer sur l'équipe attaquante. Une fois le coach allait me faire jouer dans le match mais je n'étais pas prêt parce que j'avais peur de ne pas savoir qui il fallait contrer.

Je devais rester sur le banc de touche jusqu'à ce que j'aie appris ce qu'il fallait. Et je voulais jouer ! C'était un manque de préparation de ma part.

La promesse de Dieu, la volonté de Dieu, le temps de Dieu. Vous avez besoin des trois. Rajoutez le travail dur de préparation pour être prêt pour ce moment attendu depuis tellement longtemps.

Puis l'entraineur dira : « Eh, petit ! Oui, toi. Allez, nous avons besoin de toi. Vas-y!

Photo de David Porter
Pasteur
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