Libre ou esclave !

Un texte de David Porter

Savoir si le disciple est pleinement entré dans la liberté des enfants de Dieu, ou s'il est resté avec la mentalité de l'esclave !

L'autre jour, je sirotais mon café du matin, tout en réfléchissant sur le livre de Josué. J'étais frappé par l'idée que beaucoup, parmi le peuple de Dieu, ont " changé de pays ", mais ils " conduisent " avec les mêmes règles qu'avant. Dieu, d'une main puissante, avait délivré Israël de l'esclavage de l'Égypte, mais beaucoup de gens de cette génération-là passaient quand même leur vie en gardant toujours une mentalité d'esclaves.

Leurs enfants, eux, ont grandi dans la dure liberté du désert, et ils sont devenus tout ce que pour quoi Dieu les avait créés. Les esclaves pensent différemment des hommes libres. Par exemple :

Un esclave rejette la cause de ses problèmes sur un autre : Moïse et Dieu dans le cas d'Israël. Pour nous, c'est le pasteur ou notre épouse, ou le patron, ou n'importe qui, pourvu qu'il serve à excuser notre misère. Ce n'est jamais notre faute.

Un esclave trouve plus facile de se plaindre que de faire les efforts qui sont requis, pour changer la situation ou se changer lui-même.

Il fait le strict minimum, parce qu'un autre va profiter de son travail.
Les hommes en servitude craignent d'entrer dans la promesse de Dieu, parce que cela exige le conflit et le sacrifice. Ils le feraient, si c'était facile.

Le ressentiment contre l'autorité marque son attitude.

Il se croit incapable et inférieur aux autres. Il les déteste à cause de ce sentiment, mais il n'essaie pas d'échapper à sa situation, parce qu'il a accepté le mensonge qu'il est inférieur.

Il accepte l'esclavage, parce que cet état lui donne une certaine sécurité. Le maître pourvoit pour la nourriture, même si ce n'est pas la meilleure. Le maître donne un logement, même si c'est une baraque, et des vêtements, même si ce sont des loques. Un esclave n'a pas beaucoup d'espoir, mais il a beaucoup de sécurité misérable.

Réfléchissez-vous toujours comme un esclave, bien que Christ vous ait affranchi ? Voici la manière de penser d'un homme libre :

Il ne blâme pas les autres. Il présente ses problèmes au Seigneur dans la prière et la foi, puis il travaille pour une solution.

Il agit pour changer les situations qu'il peut changer. Il laisse Dieu le changer, lui, pour faire face aux situations qui ne peuvent pas être changées.

Il est disposé à faire des sacrifices, et livre les batailles nécessaires pour obéir à Dieu et entrer pleinement dans ses promesses.

Il se bat pour l'excellence, au lieu de faire le minimum. Ses efforts comptent pour le Royaume, et le fruit de son travail glorifie le Roi. Cela l'inspire.

Il a un respect sain pour l'homme nouveau que Dieu a créé en lui. En conséquence, il respecte ceux que Dieu a placés en autorité sur lui, aussi bien que ceux qui travaillent avec et sous lui. Il sait que Dieu a fait la même oeuvre dans leur vie.

Il ose quitter sa sécurité, quand Dieu lui parle, pour obtenir la promesse qu'Il lui a donnée.

Hep, M. Homme affranchi ! Pensez-vous toujours comme un esclave ? Il est temps de changer, parce que vous êtes le sujet d'un nouveau royaume et le serviteur d'un nouveau Roi.

" Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel..... " Cessez de penser comme un esclave. ".....mais laissez-vous transformer..... " le mot en grec pour transformer est celui d'où vient notre mot " métamorphose ". ".....par le renouvellement de votre pensée... "

2 Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.


Quand vous êtes sur le bon côté de la route, cela fait toute la différence dans votre vie. 

                                   Réfléchissez !
         
" Nous ne voyons pas les choses comme elles sont, nous les voyons comme nous sommes nous-mêmes " Anaïs Nin (Cité par Rick Warren).

Photo de David Porter
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